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La pédocriminalité, un instrument de contrôle des cercles de pouvoir

Discussion de Chantal Frei et Senta Depuydt autour du livre "satanisme et violence ritualisée, une survivante parle"

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Chantal Frei, qui a grandi en Suisse romande, est une survivante des réseaux qui impliquent des personnalités haut placées dans tous les milieux. Aujourd’hui, comme de nombreuses autres victimes, elle brise le silence et raconte l’innommable pour que les violences qu’elle a subies ne soient pas perpétrées sur d’autres enfants.

Senta Depuydt, journaliste, a participé à la présentation de son livre “Satanisme et violence ritualisée, une survivante parle: vivre l’impensable et le transcender” et a modéré la discussion qui a suivi son témoignage.

En complément de cette vidéo, elle a aussi partagé ses réflexions sur le rôle des journalistes dans l’approche de cette thématique dans un article que nous reproduisons ici:

 

 

Avis aux lecteurs: l’objectif de cet article et de cet entretien est de témoigner de l’existence des réseaux pédocriminels qui minent la société. Il ne s’agit pas d’apporter une validation inconditionnelle à tout ce qui se dit sur ce sujet, ni d’accorder systématiquement du crédit à tous les témoignages en ligne.

Aborder le sujet des abus rituels n’est pas seulement un acte d’indignation ou de compassion, c’est avant tout une clé de compréhension indispensable de l’état du monde et du réseau de pouvoir qui en est responsable. Alors que le discours de la science, de la ‘rationalité’ et du matérialisme extrême dominent les récits et les idéologies officiels, il semble qu’en coulisses les dirigeants de ce monde utilisent les pratiques occultes pour maintenir une forme d’emprise ou de gouvernance sur la planète.

Le témoignage de Chantal Frei est celui d’une survivante du réseau européen et international qui se livre à des abus rituels dits “sataniques”. Chantal a eu le courage de parler de son expérience personnelle dans un livre qui vient d’être traduit en français “Satanisme et violence ritualisée, une survivante parle! Vivre l’impensable et le transcender”. Et elle a également recueilli la parole de nombreux autres survivants de divers pays en Europe et aux États-Unis, dans l’impressionnante série vidéo intitulée “50 voix de violences rituelles”.

Au travers des témoignages personnels, les réseaux apparaissent

Soumise à des pratiques particulièrement cruelles, sa route a croisé chefs d’État, membres de la noblesse et autres célébrités. On l’a pour cela conduite dans des lieux connus du public – telles la Maison-Blanche et une célèbre basilique espagnole -, mais elle a également été emmenée dans des installations militaires secrètes ainsi que dans divers châteaux, notamment sur le territoire belge. Ces lieux et ces personnages, dont certains sont pareillement cités par d’autres survivants, témoignent de l’ampleur terrifiante d’un phénomène on ne peut plus sombre, connu de la littérature spécialisée sous le nom de “violence rituelle”.

Il ne s’agit pas ici d’affirmer ou de réfuter l’existence de forces occultes, mais bien de constater que des réseaux pédocriminels existent et que leurs pratiques sont un instrument de contrôle de toutes les forces qui dirigent la société: le réseau bancaire, la politique, la culture, la santé, les médias, pour “la face ‘visible” du monde et les organisations religieuses, maçonniques, sectaires, les clubs d’affaires, cercles d’influences et organisations mafieuses, pour “sa face ‘cachée”.

Cette “science du contrôle par le mal”, que le remarquable ouvrage d’Alexandre Lebreton “MK Ultra” a qualifié de “religion sans nom” est un amalgame de siècles de pratiques magico-religieuses et des programmes “scientifiques” développés par les nazis et poursuivis par les opérations spéciales militaires de divers gouvernements. (Ce n’est pas l’objet du livre, ceci mérite d’autres articles, le livre de Lebreton est une bonne référence pour aborder la question).

Devoir d’enquête

Le rôle des journalistes est de transmettre au public des informations utiles et fiables pour éclairer la compréhension et les choix du public. Lorsque l’on présente des informations “secrètes” ou “criminelles”, il est à la fois difficile et risqué d’en fournir des preuves formelles, alors que la question de la fiabilité des informations et des témoins se pose d’emblée. Mener une enquête policière n’est pas notre rôle. Mais il nous incombe de révéler au public ce que l’on s’évertue à lui cacher, en donnant la parole à des personnes et des témoins qui semblent crédibles.

Concernant l’existence des réseaux pédocriminels et la place qu’ils occupent, il est évident que de telles horreurs ne peuvent être dites ou entendues sans vérification. Mais, la pression mise sur les témoins, les enquêteurs et les lanceurs d’alerte n’est pas un mythe, comme en témoignent de nombreux documentaires disponibles en ligne.

Ainsi, selon le journaliste flamand Douglas De Coninck, 30 témoins auraient été assassinés dans l’affaire Dutroux. Une chaîne allemande a d’ailleurs réalisé un documentaire à ce sujet. Toujours en Belgique, l’ancien gendarme Aimé Bille qui affirme que son enquête sur les réseaux pédocriminels a été bloquée par sa hiérarchie, revient actuellement avec “Dutroux, l’enquête assassinée”, un ouvrage dont les éléments plaident pour la réouverture de l’affaire qui a fait trembler le royaume.

Pour les journalistes, comme pour les policiers, un moyen de vérifier la réalité des faits est de recouper les témoignages de personnes qui ne se connaissent pas, en particulier lorsqu’il s’agit de détails qui n’ont jamais été mentionnés en public ou précédemment.

Un autre moyen est d’observer la réaction des supposées victimes lorsqu’elles sont confrontées à des éléments censés être liés aux faits, par exemple des noms, des lieux ou des photos. Souvent le corps a gardé la mémoire émotionnelle du trauma et l’exprime par des symptômes immédiats (tremblements, sueurs, nausées, bégaiement, hurlements, sanglots).

En ce qui me concerne, j’ai pu constater ces deux formes de preuves à de multiples reprises et c’est ce qui m’amène à ne plus douter de la réalité décrite par Chantal Frei.

Le cas de Chantal Frei n’est pas isolé. Il y a en ce moment, des dizaines, sans doute même des centaines de survivants qui retrouvent la mémoire et qui s’expriment par différents canaux. Et les journalistes qui sont convaincus de la véracité de leurs récits sont eux aussi, de plus en plus nombreux.

Cette réalité n’est pas nouvelle, mais le voile qui la masquait se dissipe, sans que l’on sache vraiment pourquoi ce “réveil collectif” est en cours, ni où cela mènera…

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