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Jeremy Farrar, scientifique en chef de l’OMS: plus strict que le gouvernement britannique!

Philanthrope ou psychopathe? L'ancien patron de la Fondation Wellcome est aussi impliqué dans le transhumanisme

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C’est en mars 2023 que Jeremy Farrar a succédé à Soumya Swaminathana en tant que scientifique en chef de l’OMS. Avant d’accéder à ce nouveau poste influent, Farrar était directeur de la Fondation Wellcome d’où il conseillait le gouvernement britannique. Durant la pandémie, Farrar a été partisan des mesures les plus draconiennes.

Cette  fondation, du nom d’un ancien industriel pharmaceutique, est la deuxième organisation caritative la plus investie dans la promotion et le financement de politiques vaccinales dans le monde, après la Fondation Gates. Sous la direction de Jeremy Farrar, Wellcome a aussi lancé des programmes liés au transhumanisme.

Neurologue et virologue

Neurologue de formation, J. Farrar affirme avoir toujours été intéressé par les politiques de santé mondiales. Avant de prendre la direction du Wellcome Trust, il a dirigé pendant 18 ans l’unité de recherche clinique de l’université d’Oxford au Viêt Nam, basée à l’hôpital des maladies tropicales de Ho Chi Minh-Ville. Il était là lorsque le Viêt Nam a été frappé, en 2003, par un nouveau virus venu de Chine, que le monde entier appelle aujourd’hui le SRAS-1.

Le groupe qu’il dirigeait a également mené des recherches cruciales en Asie et en Afrique, dans la lutte contre une épidémie de grippe aviaire H5N1 qui a décimé les stocks de volaille et semblait, pendant un certain temps, sur le point de déclencher une pandémie de grippe mortelle.

Partisan de la rigueur

Directeur du Wellcome Trust, J. Farrar a été membre du Scientific Advisory Group for Emergencies (SAGE), l’organe présidé par Patrick Vallance et le professeur Chris Whitty, le même qui a recommandé le recours à plusieurs mesures de confinement pour lutter contre la pandémie de grippe aviaire. Il était aussi parmi les experts qui ont piloté la politique vaccinale du gouvernement britannique.

Au cours des premières semaines de la pandémie, Farrar avait loué les mesures draconiennes de la Chine sur Twitter :

La Chine établit une nouvelle norme en matière de réponse aux épidémies et mérite tous nos remerciements.

Ardent défenseur de l’origine du Covid par transmission animale naturelle, il avait aussi été l’un des 27 scientifiques à publier une déclaration condamnant “les théories du complot suggérant que le Covid-19 n’a pas d’origine naturelle”. Un article publié dans Nature Medicine, rédigé par un groupe de professionnels que M. Farrar avait aidé à réunir, concluait :

Nos analyses montrent clairement que le SRAS-CoV-2 n’est pas une construction de laboratoire ou un virus manipulé à dessein.

Farrar a démissionné de son poste au groupe de conseillers SAGE après avoir préconisé des mesures plus strictes que celles du gouvernement britannique. Il avait aussi été l’architecte de plusieurs directives clés de l’OMS concernant la pandémie Covid-19, notamment le confinement, le port du masque et la vaccination de masse.

Big Money

La Wellcome Trust dispose actuellement d’une dotation financière de 38 milliards de livres sterling, contre 15 milliards de livres sterling en 2013, lorsque Farrar en a pris la direction. Il a contribué à en faire la plus grande organisation philanthropique de financement de la recherche en Europe. Elle s’est engagée à dépenser 16 milliards de livres sterling d’ici 2032 pour “faire avancer la découverte scientifique et s’attaquer aux problèmes de santé les plus urgents dans le monde”.

La Wellcome Trust de Farrar est également un partenaire stratégique du Forum économique mondial avec lequel la fondation a lancé une plateforme d’action Covid. Farrar a d’ailleurs été à l’origine de la création de l’initiative Covid-Zero, qui est également liée au forum de Davos. Il s’agit d’une plateforme d’investissement dans la recherche de mesures de prévention et de réponse à la pandémie destinée aux géants de la finance, tels que Mastercard et Citadel.

Recherches transhumanistes

Selon la journaliste Withney Webb, Jeremy Farrar a des liens avec la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), le département de recherche militaire du Pentagone.

Sa philosophie de l’innovation scientifique est parfaitement illustrée par l’organisation qu’il a créée en tant qu’émanation du Wellcome Trust: la Wellcome Leap est “l’équivalent de la DARPA pour la santé mondiale” – afin de répondre à la pandémie de Covid-19.

En réalité, les programmes de Wellcome Leap sont axés sur la recherche “transhumaniste”, la fusion entre l’homme et la machine, en partenariat avec le département de La Défense américaine et la Silicon Valley.

Wellcome Trust est notamment propriétaire de Galvani Bioelectronics, avec le producteur de vaccins GlaxoSmithKline (GSK) et Verily, une filiale de Google. Galvani se concentre sur le développement de “médicaments bioélectroniques” qui impliquent une “modulation des signaux neuronaux à l’aide d’implants”, dans le cadre d’un effort manifeste de l’industrie pharmaceutique et de la Silicon Valley pour normaliser les “médicaments” transhumanistes. Le président de longue date du conseil d’administration de la société Galvani, n’était nul autre que Moncef Slaoui, le scientifique chargé par Trump de mener à bien l’Operation Warp Speed pour vacciner le monde contre la Covid-19 .

Et ce n’est pas tout. Avec Wellcome Leap, la fondation est également pionnière dans le séquençage et l’ingénierie génétique, la culture d’organes (programme HOPE) et la reproduction du système immunitaire.

Elle investit aussi dans le projet 1KD qui vise à cartographier le développement du cerveau des nourrissons afin de créer le “modèle du cerveau de l’enfant parfait”. Ceci devrait ensuite servir de base à l’entraînement de l’IA chez les nourrissons et les enfants en bas âge qui cherchent à rendre les enfants “homogènes” sur le plan cognitif.

Ces programmes qui semblent se réunir dans la fabrication d’une créature androïde parfaite, se voient complétés par la recherche “Multi-channel psych” qui tente de comprendre et d’influencer les émotions en stimulant les connexions neuronales du cerveau, ainsi que l’axe entre la glande pituitaire et l’hypothalamus…

L’on ne peut que rester songeur en sachant que l’éminence qui finance tous ces projets est aujourd’hui à la tête du département scientifique de l’OMS.

“Psychopathe”

Jeff Tucker, le fondateur de l’institut indépendant “Brownstone Institute”, s’est exprimé dans un billet après avoir lu le livre ‘Spike: le virus contre le peuple‘ dans lequel Farrar raconte ses exploits en tant que conseiller principal du gouvernement anglais:

J’ai curieusement terminé ce livre sans avoir de réponses claires et cohérentes. Sa réflexion sur le sujet des confinements et de leurs objectifs varie d’un chapitre à l’autre. Il n’y a pas d’objectif clair autre que celui de faire quelque chose de spectaculaire pour montrer le pouvoir du gouvernement et sa volonté d’agir.

Bien entendu, il n’admet jamais l’échec et, comme on pouvait s’y attendre, il explique tous les problèmes en affirmant que les gouvernements auraient dû fermer davantage de choses à une date bien plus précoce. Selon lui, tous les problèmes sont dus au fait que sa version personnelle de l’État totalitaire n’a pas été mise en place plus tôt que ce qui était politiquement possible.

Si vous lisez ce livre, gardez ceci à l’esprit : nous parlons d’un cadre mental qui, dans n’importe quel contexte, serait considéré comme psychopathe.

La gouvernance mondiale de la santé est-elle dans de bonnes mains? Avec un philanthrope tout puissant obsédé par le contrôle de la croissance démographique, un directeur qui a débuté dans une organisation terroriste et marxiste, et enfin un troisième ténor au profil autoritariste et transhumaniste, il faut bien dire que l’OMS ne fait pas grand chose pour rassurer l’observateur critique.