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AstraZeneca retire son injection peu après avoir admis des effets secondaires graves

Suite à une demande du fabricant, l'UE a révoqué son autorisation de vente de ce produit prétendument utile contre le Covid.

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Après l’avoir nié pendant longtemps, AstraZeneca a reconnu en février, dans un document soumis à un tribunal britannique, que son injection était susceptible de causer des cas de thrombose grave.

Dans la foulée, soit début mars 2024, la société a décidé de retirer son produit de la vente: dans une décision rentrée en force cette semaine, et suite à la demande reçue du fabriquant le 5 mars, l’Union Européenne révoque son autorisation de mise sur le marché.

Parallèlement, l’Australie vient d’annoncer le retrait de cette même injection, citant cette fois-ci une «baisse de la demande.» La France, l’Allemagne et l’Italie ont suspendu le “vaccin” en mars, faisant suite au Danemark, la Norvège, la Bulgarie et l’Islande qui avaient fait de même quelques jours plus tôt. En cause, la formation de caillots sanguins chez certaines personnes injectées.

Coïncidence ou pas?

Tous les médias qui relatent ce retrait de la vente notent la coïncidence de date extrêmement flagrante, mais citent AstraZeneca qui nie que le retrait de son produit ait un quelconque lien avec l’aveu de dangerosité.

Au contraire, la société pharmaceutique prétend que ce retrait s’effectue uniquement «pour des raisons commerciales», et se dit «incroyablement fière» de son injection qui aurait, selon la société, sauvé «plus de 6,5 millions de vies.»

Une série de controverses

L’aveu de la société s’inscrit dans une longue suite de controverses liées à son injection longtemps prétendue «sûre et efficace». Dès avril 2021, les essais de ce produit sur les enfants avaient été interrompus au Royaume-Uni pour cause de caillots sanguins, et après qu’un employé de l’agence Européenne des médicaments ait révélé un lien. Ensuite, les médias britanniques avaient reconnu que ce “vaccin” avait tué un des leurs, tout en continuant de minimiser le danger, et d’ignorer les autres victimes.

En 2021 toujours, la Corée du Sud lançait une enquête sur les effets secondaires graves causés par ce produit, la Norvège s’inquiétait des hémorragies cutanées provoquées par l’injection, et les autorités françaises évoquaient leurs doutes sur son efficacité.

Toutes ces controverses, les témoignages de victimes, et les procédures judiciaires, n’ont pas suffi à infléchir la position d’AstraZeneca, qui a continué jusqu’à cette année à présenter son produit comme une panacée, et de nier tout dommage significatif.

Indisponible en Suisse

En octobre 2020 la Confédération suisse a signé un accord avec AstraZeneca pour une livraison pouvant aller jusqu’à 5,3 millions de doses. Ce même mois, la société britannique déposait une demande d’autorisation pour son produit; toutefois, Swissmedic lui a demandé en février 2021 des données supplémentaires, citant le fait que les données qui lui avaient été soumises étaient insuffisantes pour permettre l’octroi d’une autorisation.

Par la suite, en novembre 2021, AstraZeneca retirait sa demande d’autorisation. Le produit dangereux n’a donc jamais été disponible en Suisse.

Des gains records

Le retrait tardif de son injection n’aura pas empêché la société AstraZeneca de réaliser des profits records. Prétendant au début agir sans but lucratif dans le cadre de la “pandémie”, cela a vite changé: en 2021 la société a réalisé un chiffre d’affaires record de 22,4 milliards de dollars, en hausse de 38% par rapport à l’année précédente, en grande partie grâce à son “vaccin”.

En 2023, son chiffre d’affaires a grimpé de 6%, et son bénéfice de 81% pour s’établir à près de 6 milliards de dollars.

Aucune inquiétude donc à avoir pour son PDG Pascal Soriot. Il est le directeur de la société pharmaceutique européenne le mieux payé. Après avoir reçu une augmentation importante en 2023, son salaire annuel s’est élevé l’année dernière à 21,3 millions de dollars.