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France: très peu de victimes des vaccins Covid indemnisées

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L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) vient d’annoncer que jusqu’à présent, 72 dossiers ont été admis pour une indemnisation “à l’amiable” relative à des dégâts des vaccins Covid en France.

Plus de mille demandes ont été déposées et toutes n’ont pas encore été traitées. 30% des soumissions prises en compte ont donné lieu à une reconnaissance de dommages, le nombre final d’indemnisations sera certainement plus élevé.

Presque 200’000 annonces d’effets indésirables ont été déclarées en France. De graves dysfonctionnements au sein de l’Oniam relevés en 2017 par la Cour des Comptes pourraient expliquer en partie le peu de cas finalement indemnisés. 

La France à la traîne …

L’annonce de l’Oniam suit celle de la Grande-Bretagne qui en juin passé avait accepté plus d’une centaine de demandes de victimes d’injections Covid. Contrairement aux Britanniques qui offrent un montant fixe, l’indemnisation en France est variable et n’est pas communiquée publiquement mais l’on sait que l’indemnité moyenne en France s’élève à 105’880 euros, tous accidents médicaux confondus.

Dans les pays germanophones, la reconnaissances de ces troubles a été beaucoup plus précoce, l’Autriche ayant commencé en 2021 déjà à indemniser ses premières victimes des vaccins Covid. En Allemagne, plusieurs centaines de vaccinés lésés ont déjà été soutenus. Certains plaignants décèdent avant la fin des procédures, selon des avocats les représentant.

… mais pas autant que la Suisse

En Suisse, jusqu’à présent, aucun dossier d’indemnisation n’a été admis. Nous avions largement couvert cette “exception suisse” dans un article dédié à ce mystère en mai 2023.

Anecdote macabre : le premier décès en Suisse dont on peut dire avec certitude qu’il est dû au vaccin Covid a été “importé”. L’actrice hollywoodienne Katarina Pavelek est en effet venue mettre fin à ses jours fin juin 2023 près de Bâle dans une clinique spécialisée dans la mort assistée, suite à des complications post-vaccinales.

L’explosion d’annonces d’effets indésirables en Suisse l’année de la vaccination Covid – comme on le voit dans le graphique ci-dessous – rend improbable le fait qu’aucune ne soit liée à l’injection Covid. La difficulté est de prouver définitivement le lien de cause à effet pour un cas particulier.

Quels vaccins et quels troubles ?

Parmi les problèmes de santé signalés dans le millier de dossiers soumis à l’Oniam, on retrouve, dans l’ordre d’importance : les péricardites et myocardites, les troubles neurologiques (dont des paralysies faciales), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires, les troubles articulaires, les troubles auditifs et les troubles dermatologiques.

Le vaccin de Pfizer est incriminé dans plus de 60% des cas, contre environ 20% pour le vaccin de Moderna.

Un chiffre faible, mais …

72 cas sur 150 millions de doses reçues en France peut sembler insignifiant, alors que le nombre d’effets indésirables Covid annoncés atteignait 193’571 en mai 2023, dont 25 % de cas graves, dans le rapport de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). D’autant plus que l’on estime que seul 1% des effets indésirables sont annoncés.

Plusieurs explications sont possibles :

  • La procédure d’indemnisation est exigeante et touche des personnes en état de faiblesse qui n’ont pas forcément les connaissances et les ressources nécessaires pour la mener. Peu d’entre elles se lancent dans un tel combat  médico-juridique.
  • En 2017, la Cour des Comptes avait épinglé dans un rapport les nombreux graves dysfonctionnements au sein de l’Oniam qui vont tous dans le sens de la reconnaissance de moins en moins de cas chaque année, et de plus en plus de recours de la part des victimes.
  • Les comités qui traitent les dossiers ont souvent un biais en faveur des vaccinations, toujours réputées “sûres et efficaces” dans le milieu médical.

Le nombre réel de victimes d’effets post-vaccinaux est par conséquent certainement beaucoup plus élevé mais aucune analyse ni estimation officielle n’existe cependant sur cette question, dont la réponse pourrait certainement dérouter ceux qui ont poussé les vaccinations de masse.

Aller plus loin :