Une étude explique pourquoi le vaccin Pfizer provoque des menstruations irrégulières

Des tests in vitro et sanguins révèlent une modification de l'activité des cellules folliculaires.

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Article de Sonia Elijah, journaliste d’investigation. Traduction et titres par Essentiel News

Le 26 juin, une étude portant sur “l’effet direct de la vaccination contre le virus SARS-CoV-2 sur les cellules de la granulosa ovarienne” a été publiée dans Nature par Bar-Joseph et al, un groupe de chercheurs de l’université de Tel Aviv, en Israël.

Cet article innovant par son approche mécaniste, intervient à la suite de nombreuses études prospectives non interventionnelles qui avaient signalé des menstruations irrégulières (telles que des saignements prolongés et abondants) chez les femmes après les injections d’ARNm du vaccin Covid (voir liste en fin d’article).

Saignements après la ménopause, un signal préoccupant

Fin 2023, j’avais déjà signalé l’étude norvégienne historique, qui confirmait le lien préoccupant entre femmes ménopausées ayant des saignements menstruels inattendus et la vaccination à ARNm.

Ce rapport a été mis à jour le 4 octobre avec les données du PSUR #3. Une nouvelle étude norvégienne, intitulée : “Saignements vaginaux inattendus et vaccination Covid-19 chez les femmes aménorrhéiques” a été largement diffusée sur les médias sociaux. Elle a même attiré l’attention des médias grand public, et ceux de la Grande-Bretagne.

Il convient de noter que Bar-Joseph et al. ont souligné à quel point les règles irrégulières sont déterminantes, au-delà des problèmes de fertilité, au niveau de la santé cardiovasculaire et des risques de maladies chroniques, y compris de mortalité prématurée. Les chercheurs ont déclaré :

Les règles irrégulières sont importantes bien au-delà de la fertilité et de l’inconfort associé ; elles sont liées au risque de morbidité cardiovasculaire, de maladies chroniques et de mortalité prématurée”.

Tests in vitro

Cette étude avait pour objectif l’analyse des effets directs du vaccin Covid à ARNm de Pfizer sur les cellules folliculaires (CF) et leur influence sur les cycles menstruels. Les CF sont des cellules somatiques qui se disposent dans le follicule ovarien et qui jouent un rôle essentiel dans la fertilité de la femme et dans la régulation hormonale.

En se référant à la conception et aux résultats de leur étude, les chercheurs ont expliqué que le vaccin Covid de Pfizer n’avait pas d’effet sur la vitalité des CF.

“Des cellules folliculeuses primaires humaines (CFph), provenant de femmes sous traitement FIV ont été exposées in vitro pendant 24 ou 48 heures à deux concentrations du vaccin (“dose injectée” ou “dose à l’organe cible” : cf “Méthodes”).

Pour contrôler les biais afférents aux différences entre les caractéristiques de chaque femme et des protocoles FIV (détaillés dans le Tableau supplémentaire 1), nous avons réuni les CFph de plusieurs femmes pour chacune de nos expériences. En premier lieu, nous avons cherché à déterminer si le vaccin avait un effet toxique sur la vitalité des cellules. Avec un test au MTT (Fig. 1), nous avons montré que la vitalité des cellules n’est pas compromise par le vaccin, quelle que soit la concentration de la dose ou le temps d’exposition”.

Hormones déréglées

Cependant, lorsqu’ils ont recherché le taux de transcrits ARNm des gènes associés à l’activité des CF, les chercheurs ont constaté de façon alarmante qu’après 48 heures d’exposition:

La dose injectée à l’organe cible a provoqué une augmentation importante (AU-DELA DE 200%) du taux d’ARNm de l’inhibine B, un complexe qui régule la FSH, l’hormone de stimulation des follicules.

L’on constate aussi que le taux de l’AMH, l’hormone anti-müllerienne qui régule la production de follicules,  diminue sensiblement après deux doses.

Source: L’effet direct de la vaccination contre le virus SARS-CoV-2 sur les cellules folliculaires humaines explique les menstruations irrégulières.

Ces résultats surprenants indiquent que les Cellules Folliculaires primaires humaines exposées au vaccin de Pfizer (BNT162b2) in vitro présentent des taux modifiés de transcrits ARNm : celui de l’inhibine B a été significativement augmenté, celui de l’AMH a été diminué.

Les tests sanguins confirment

En complément de leur étude in vitro, les chercheurs ont interrogé des femmes qui ont consulté le centre médical Sourasky, environ 4 mois après avoir reçu leur troisième dose du vaccin Covid-19 BNT162b2. Sur les 124 femmes incluses dans leur analyse finale :

“Quarante pourcent des femmes avec menstruations régulières et 53% des femmes avec menstruations irrégulières ont signalé diverses modifications de la durée du cycle menstruel et des saignements suite à l’administration de la 3e dose du vaccin”.

Les chercheurs ont alors poursuivi leur enquête pour déterminer :

“L’augmentation détectée de l’inhibine B suite à une exposition directe au vaccin, pourrait également être retrouvée chez les femmes vaccinées et ainsi mettre en évidence son rôle au niveau des menstruations irrégulières. À cette fin, nous avons analysé des échantillons de sang de cinq femmes avant et ~1 mois après la 3e dose du vaccin.

Toutes les femmes ont fait part de modifications du cycle menstruel suite à la vaccination. Le sang a été prélevé sans noter le jour du cycle menstruel. Puisque le rapport FSH/Inhibine B est relativement stable, indépendamment du jour du cycle 29, et puisque chaque femme a son propre rapport FSH/Inhibine B qui est stable, non seulement tout au long de ce cycle, mais aussi au cours des cycles 30 et 31 suivants, nous avons suivi l’évolution de ce rapport.

Nous avons constaté que pour toutes les femmes testées, le rapport FSH/Inhibine B a été modifié par un multiple de 2 à 3 suite à la vaccination.

Cette modification renforce notre hypothèse selon laquelle la vaccination a provoqué une augmentation immédiate de l’expression de l’Inhibine B, ce qui a entraîné des changements au niveau de la durée des cycles menstruels et des saignements, ainsi qu’une modification du rapport FSH/Inhibine B un mois plus tard”.

La vaccination ARNm mise en cause

Cette étude avec une approche mécaniste est particulièrement importante, puisque les résultats ont mis en évidence une modification du rapport FSH/Inhibine B par un multiple de 2 à 3 au niveau des échantillons de sang prélevés après vaccination, ce qui indique un impact significatif sur l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien et sur le cycle menstruel.

Dans la discussion, les chercheurs ont déclaré :

“Nous avons conclu que les résultats obtenus dans le cadre de ce travail ne provenaient pas d’une atteinte à la vitalité des cellules, mais étaient plutôt liés à des modifications de leur activité”.

Ils poursuivent en indiquant :

Puisque le vaccin anti-Covid-19 est le premier vaccin à ARNm à être commercialisé et qu’il n’existe pas de véhicule disponible pour servir de “témoin”, nous ne pouvons pas exclure la possibilité que les modifications des CFph, que nous avons caractérisées, aient été induites par l’enveloppe du vaccin et non pas spécifiquement par la séquence d’ARNm du Covid-19. Aujourd’hui, alors que d’autres vaccins à base d’ARNm sont en cours de développement, cette question est très pertinente”.

Nanoparticules dans les ovaires

L’enveloppe du vaccin à laquelle les chercheurs font référence est constituée de nanoparticules lipidiques toxiques qui renferment la séquence d’ARNm modifiée qu’on retrouve dans les injections d’ARNm de Covid.

Deux des quatre composés compris dans les nanoparticules lipidiques (NPL) n’avaient encore jamais été utilisés dans un médicament : ALC-0315 et ALC-0519, tous deux étant sous licence d’Acuitas Therapeutics. Les NPL d’Acuitas font partie des composants des vaccins Covid-19 à ARNm de Pfizer/BioNTech et de Moderna. En outre, la littérature scientifique montre que ces NPL peuvent être hautement toxiques et inflammatoires. Par ailleurs, ces minuscules particules peuvent se déplacer dans tout le corps, y compris dans les ovaires.

Il serait bon de noter que tous les principaux organismes de réglementation des médicaments savaient très tôt, avant que les vaccins ne reçoivent le feu vert et ne soient lancés, que les nanoparticules lipidiques s’accumulaient dans les ovaires. Ce fait alarmant avait été mis en évidence par les études non cliniques (sur des animaux).

L’EMA tarde à réagir

Il a fallu attendre octobre 2022 pour que l’Agence européenne des médicaments (EMA) ajoute les “saignements menstruels abondants” aux effets secondaires de Comirnaty (vaccin à ARNm de Pfizer-BioNTech) et de Spikevax (vaccin à ARNm de Moderna).

Source: points forts de la réunion : EMA’s Pharmacovigilance Risk Assessment Committee (PRAC) 24–27 October 2022

Cependant, l’Agence européenne des médicaments (EMA) avait été informée de cet effet indésirable bien plus d’un an auparavant, dès le début de l’année 2021, puisqu’il était mentionné dans le tout premier rapport périodique de sécurité (PSUR) soumis par Pfizer/BioNTech à l’autorité de réglementation, que j’ai analysé pour Children’s Health Defense Europe.

En février 2023, j’ai été invitée par Neil Oliver dans son émission GB News pour aborder la question des effets possibles des vaccins Covid-19 sur les cycles menstruels des femmes. L’entretien peut être visionné ci-dessous.

(Peu après, j’ai publié l’entretien avec GB News sur ma chaîne YouTube – dès le premier jour, elle a été supprimée parce qu’elle “violait les directives de la communauté”. Mystérieusement, près d’un an et demi plus tard, elle a refait surface sur ma chaîne. Cependant, elle est toujours difficilement accessible, ce qui est évident étant donné le nombre minime de vues qui lui est associé.)

Une info gênante pour le futur des vaccins à ARNm

Revenons à l’étude de Bar-Joseph et al. et à leur déclaration saisissante :

“Aujourd’hui, alors que d’autres vaccins à base d’ARNm sont en cours de développement, cette question est très pertinente”.

Le gouvernement américain a investi 31,9 milliards de dollars sur la plateforme expérimentale de vaccins à ARNm (la recherche et l’approvisionnement inclus). Pfizer, BioNTech et Moderna ont accumulé plus de 100 milliards de dollars de recettes mondiales depuis le lancement de leurs vaccins Covid-19.

Les chercheurs notent que “d’autres vaccins à base d’ARNm sont en cours d’élaboration” – c’est effectivement le cas. Le vaccin  à ARNm combiné de Moderna contre la grippe et le Covid a récemment passé l’étape des essais préliminaires. Pfizer et BioNTech testent également un vaccin à ARNm similaire, deux en un, contre la grippe et le Covid.

En juillet 2023, le gouvernement de Grande-Bretagne et BioNTech ont signé un accord visant à fournir des vaccins anticancéreux de précision (à ARNm) à près de 10’000 patients britanniques, d’ici 2030.
Ce qui est inquiétant, c’est que des séquences génétiques cancérigènes ont été trouvées dans les échantillons d’ARNm de Moderna et de Pfizer/BioNTech, ainsi que des taux sans précédent de contamination par de l’ADN.

Par ailleurs, les chercheurs d’une étude marquante, Mulroney et al., ont constaté que les injections à ARNm pouvaient être sources d’erreurs (c’est-à-dire pouvaient conduire à un décalage de phase à la traduction). Leurs résultats inquiétants ont montré la production involontaire de protéines “hors cible”, autres que la protéine spike, avec une réponse immunitaire “involontaire” dans le corps humain.
On peut dire que tous ces aspects inquiétants de sécurité associés aux injections de l’ARNm du Covid renvoient à la surmortalité observée dans le monde entier et que, par conséquent, “cette question est très pertinente”.

Les résultats de l’étude explosive récente sur la surmortalité qui fait état de 3 millions de décès au-delà de ce qui est attendu dans 47 pays entre 2020 et 2022, en sont témoins. Les chercheurs ont souligné que les vaccins contre le Covid pourraient avoir contribué à l’augmentation de la surmortalité.

Ce qui est également très pertinent, c’est que cette étude qui montre une augmentation des décès risque maintenant d’être retirée pour avoir osé remettre en question la sécurité des vaccins à ARNm.

Études sur les troubles de menstruations liés au vaccins Covid citées dans l’article israélien:

• Male, V. Menstruation and covid-19 vaccination. BMJ
• Lee, K. M. N. et al. Investigating trends in those who experience menstrual bleeding changes after SARS-CoV-2 vaccination. Science Advances
• Wong, K. K. et al. Menstrual irregularities and vaginal bleeding after COVID-19 vaccination reported to v-safe active surveillance, USA in December 2020–January 2022: an observational cohort study. The Lancet
• Male, V. COVID-19 vaccination and menstruation. Science
• Nazir, M. et al. Menstrual abnormalities after COVID-19 vaccines: a systematic review. Vacunas
• Rodríguez Quejada, L., Toro Wills, M. F., Martínez-Ávila, M. C. & Patiño-Aldana, A. F. Menstrual cycle disturbances after COVID-19 vaccination. Women’s Health
• Baena-García, L. et al. Premenstrual and menstrual changes reported after COVID-19 vaccination: the EVA project. Women’s Health
• Alvergne, A., Woon, E. Von & Male, V. Effect of COVID-19 vaccination on the timing and flow of menstrual periods in two cohorts. Frontiers
• Wang, S. et al. A prospective study of the association between SARS-CoV-2 infection and COVID-19 vaccination with changes in usual menstrual cycle characteristics. American Journal of Obstetrics & Gynecology