Daniel Rousseau : la nuance dérange les extrêmes
Daniel Rousseau a exercé la fonction de DRH pendant plus de 10 années après avoir notamment assumé le rôle d’administrateur d’un centre de requérants d’asile et d’un EMS.
En 2001, il se fait connaître du grand public en signant l’écriture et la production artistique de la comédie musicale “Mathieu et l’Innocence” qui traite de la place de l’Innocence dans notre société. En 2019, son essai “la créature sans cerveau” paraît aux éditions du Panthéon. Considéré comme polémique, son essai évoque l’absence de recul relatif à des grands thèmes d’actualité ou chaque chose devient si dogmatique et manichéenne que l’esprit de synthèse en est dépourvu.
La crise du Covid va lui donner raison et il va rentrer dans la “résistance”. Il devient responsable de la Broye vaudoise et fribourgeoise des Amis de la Constitution, produit et diffuse un reportage avec des témoignages accablants de médecins suisses relatifs à la liberté thérapeutique avant de rassembler une trentaine de journalistes RP reconnus et participer à la concrétisation d’un livre de témoignages journalistiques coordonné par Myret Zaki.
Convaincu par l’importance d’un contre-pouvoir dans un pays qu’il ne reconnaît plus et face aux guerres intestines qui ronge les AdC, il initie et co-fonde le mouvement fédératif romand dont la présidence est assumée par la juriste Michelle Cailler.
Depuis plusieurs mois, ses interventions sont plus rares et se concentrent sur Linkedin. Il croit dans l’importance du débat et de l’utilité d’un contre pouvoir mais remet en question la capacité des militants les plus actifs d’un côté ou l’autre de l’échiquier sociétal, à ne pas occulter une partie de la vérité en invoquant une cause supérieure qui justifierait l’omission ou le mensonge. L’Etat en abuse depuis longtemps, la résistance doit-elle s’en inspirer ?
