Les Bilatérales III occultent quatre échéances capitales et imminentes pour la Suisse

Alors que l’attention publique semble focalisée sur les Accords bilatéraux III dont la votation est prévue pour 2027-2028 seulement, plusieurs réformes clés à court terme pourraient d’ici là transformer en profondeur la Suisse.
Michelle Cailler, présidente du Mouvement Fédératif Romand, alerte: la principale bataille ne se joue pas dans deux ans, mais dès maintenant, à travers des objets de votation beaucoup plus imminents, qui paraissent techniques ou moins importants, mais qui ensemble conditionnent l’avenir du pays et de ses citoyens.
Essentiel News a reçu Mme Cailler en direct mercredi 6 août, interviewée par Icaros, pour résumer les aspects les plus importants de ces différents sujets, et ce que chacun peut y faire.
L’e-ID: une identité numérique alignée sur les standards européens
Le 28 septembre 2025, le peuple suisse se prononcera sur la loi fédérale sur l’identité électronique (e-ID), qui vise à créer une identité numérique officielle et centralisée.
Bien que présentée comme un progrès technique facilitant l’accès aux services numériques, l’e-ID suisse est conçue pour être interopérable avec les standards européens (comme eIDAS 2.0), ce qui doit permettre à terme une reconnaissance mutuelle des identités numériques entre la Suisse et l’UE.
L’identité numérique est de surcroît un précurseur nécessaire et évident des monnaies numériques de banques centrales (CBDC); voir les articles Essentiel News du 21 mars 2025 et du 31 janvier 2025 qui explicitent ce lien.
Initiative pour le maintien du cash
L’initiative populaire «l’argent liquide, c’est la liberté» vise à inscrire le droit d’utiliser des espèces dans la Constitution. Derrière ce débat se profile une tension plus large: la numérisation du système monétaire suisse et l’introduction potentielle d’une monnaie numérique de banque centrale (CBDC).
La motivation du Mouvement suisse pour la liberté, à l’origine de l’initiative, est de contrecarrer la volonté institutionnelle de suivre l’exemple de l’UE (et d’autres pays) vers une monnaie numérique au détriment des espèces. Une disparition du cash ouvrirait notamment la voie à une surveillance accrue des transactions, et à un contrôle total sur la façon dont le fruit du travail est dépensé.
Michelle Cailler explique en particulier la différence entre le texte de l’initiative et le contre-projet de la Confédération.
Loi sur les épidémies (2026) et les certificats sanitaires numériques
En 2026, une révision de la Loi sur les épidémies (LEp) sera soumise au vote. L’un des aspects controversés de cette réforme est l’intégration du certificat sanitaire suisse dans une infrastructure numérique gérée en partie par l’OMS (Organisation mondiale de la santé).
Cette réforme découle du nouveau règlement sanitaire international, auquel la Suisse participe via des accords internationaux. Il s’agit notamment de prévoir des «certificats numériques de santé» standardisés à l’échelle mondiale.
La souveraineté sanitaire suisse, et la liberté de ses citoyens, pourraient se voir réduites si ces mécanismes devenaient obligatoires, notamment en cas de «futures pandémies».
L’initiative sur la neutralité
L’initiative sur la neutralité cherche à inscrire dans la Constitution que la Suisse ne participe à aucune alliance militaire et s’abstient de toute implication dans des conflits armés étrangers. Selon le comité d’initiative, elle garantit l’indépendance de la Suisse pour les générations futures.
Le Conseil fédéral a d’ores et déjà rejeté l’initiative, en expliquant qu’il souhaite pouvoir continuer à sanctionner des pays tiers selon son gré; il explique ainsi qu’il préfère la «neutralité flexible» pour être capable de «réagir aux défis de politique étrangère».
Un engrenage d’intégration par petits pas
L’argument central de Mme Cailler est que chacune de ces initiatives prise isolément semble d’envergure moindre, mais qu’ensemble, elles dessinent un cadre institutionnel, numérique, monétaire et sanitaire de première importance.
Le processus discret privilégié par la Confédération – souvent appelé “intégration silencieuse” ou «tactique du salami» – rendrait une adhésion formelle à l’UE ou une extension des accords bilatéraux presque superflue. En 2027, lors du vote sur les Bilatérales III, le cadre institutionnel de la Suisse pourrait déjà être largement aligné sur celui de l’UE, réduisant ainsi la portée réelle du débat démocratique.
En direct le 6 août à 20h30
Il s’agit, en une heure environ, d’expliquer pourquoi le cœur du problème n’est pas seulement l’intégration à l’Union européenne, mais le glissement progressif hors du champ de décision populaire.
Les prochaines votations de 2025 et 2026 sont peut-être moins spectaculaires qu’un référendum sur l’adhésion ou les bilatérales, mais elles en posent les fondations concrètes.
L’alerte citoyenne est donc lancée: Mme Cailler explique qu’en démocratie directe, l’attention ne doit pas seulement se porter sur les grandes échéances visibles, mais aussi – et surtout – sur les petits pas administratifs, techniques, législatifs, qui construisent une réalité irréversible.
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C’est quelle lien SVP, pour écouter mercredi 06 août en direct ?
Meilleures salutations
Nous venons de l’ajouter en tête d’article.
Voici en complément, le lien direct vers Youtube : https://www.youtube.com/live/v9TM9izc0oA?feature=shared
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« NON à l’identité numérique » le 28 septembre prochain.
Comment l’État transforme-t-il vos organes en monnaie d’échange pour l’identité numérique ?
Le gouvernement a relancé l’e-ID LE 20 décembre 2024, déjà refusée par le peuple en mars 2021. Suite au référendum, nouvelle Votation cruciale: Le 28 septembre 2025. Cette e-ID + argent numérique nous conduit directement au Crédit social à la Chinoise.
Nos LIBERTÉS sont gravement en danger!
#MFR
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« La redevance radio-TV: une histoire controversée »
Vidéo générée à partir de documents officiels, d’arrêts du TF, de lois, de résultats de votations, de mes propres recherches, etc.
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Publié le 1 mai 2024
*Consentement présumé pour le don d’organes: ouverture de la consultation*
https://www.news.admin.ch/fr/nsb?id=100879
Quelques réflexions :
– Le mot « démocratie », en dehors de son sens inversé en novlangue, signifie que le pouvoir est au peuple, celui-ci se gouverne seul, sans groupe lui imposant sa volonté.
Les tenants de la fausse « démocratie » actuel tiennent le discours de l’irrationalité et de l’incompétence du peuple pour se gouverner lui-même, afin d’imposer leurs diktats à tous sous couvert qu’ils seraient bienveillants. Nul doute que toute personne qui tient ce discours est perverse et nuisible.
Le mot « démocratie » a d’abord été utilisé pour définir une période de l’histoire, la soi-disant démocratie athénienne. Puis le mot a été à nouveau utilisé depuis deux siècles pour servir de caution à un système dictatorial basé sur la manipulation des masses.
Je pense qu’il est préférable d’utiliser ce mot comme un adjectif et non comme un nom propre puisque ce dernier a une définition à géométrie variable. Là alors, il devient facile de classifier ce qui est du domaine démocratique et ce qui est du domaine dictatorial. Ces deux sens s’opposent totalement.
Dans le second, nous avons une ou plusieurs personnes qui dictent à une ou plusieurs autres personnes ce qu’elles doivent faire et penser. C’est donc priver l’autre de son humanité en la réifiant, c’est à dire la transformer en chose dont on dispose à sa convenance. C’est donc le principe de l’esclavage qui impose qu’il y ait un dominant et un dominé, les deux jouant le jeu.
Dans le premier, c’est l’inverse, il n’y a pas du tout de dominant, chacun est souverain de sa vie et ne cherche pas, par aucun moyen, y compris psychologique, à dominer l’autre. Au 19ème siècle le mot « anarchie », qui a dévoyé pour lui donner le sens de chaos, est apparu, ne serait ce pas en réaction au mot « démocratie » totalement dévoyé. Ce mot signifie en effet qu’il n’y a pas de pouvoir, donc pas de domination. Aujourd’hui le mot ne veut plus rien dire, ce sont souvent les pires vermines sectaires qui s’en revendiquent.
Bien des principes du système actuel présentés comme « démocratique » ne le sont pas, ils sont même l’inverse. C’est le cas par exemple de la « majorité », imposer aux autres les diktats de 50,01% de la population n’est pas démocratique mais bien dictatorial.
L’assemblée au sens général est d’abord le regroupement des gens pour débattre afin de prendre collectivement la meilleure solution conforme à l’objectif défini lors de la décision de faire « société ». Dans un groupe de criminels, comme le sont les États auto proclamé actuels, l’objectif peut être malveillant à l’égard des autres car ceux-ci ne font pas partie du groupe.
Lorsqu’on n’a pas délibérément consenti à faire « société », l’objectif commun ne peut être que naturel, c’est à dire suivre l’objectif commun de la Vie, et celui-ci n’est pas bien compliqué, il s’agit tout simplement de sa perpétuation, et celle-ci passe par la garantie d’un équilibre, d’un fonctionnement harmonieux. Le débat n’est alors possible qu’en dehors de tout système sectaire qui crée justement des groupes (idéologie). La division des gens entre eux est une astuce vieille comme le monde pour s’assurer le contrôle du pouvoir. C’est d’ailleurs là qu’on comprend que la fiction d’un monde multipolaire où tout le monde respecte l’autre est absurde.
Dans cette interview, on rappelle la hiérarchie des « lois », c’est à dire des diktats, qui met en priorité les traités internationaux. Ceux-ci sont tout particulièrement dictatoriaux, ils ne peuvent pas être démocratiques puisque celle-ci commence par l’individu, donc du plus petit niveau vers le plus grand. Imposer des diktats pris à distance et de plus en plus loin des gens, c’est simplement garantir que personne ne vienne y mettre son nez, c’est dictatorial.
Francis Dupuis-Déri, qui a travaillé sur l’histoire du mot « démocratie », a inventé le concept de « agoraphile » et « agoraphobe » pour remplacer l’usage du mot « démocratie » qui a été complètement dévoyé. L’agora est le lieu de rassemblement pour débattre, donc au niveau local. Ceux qui s’y opposent comme on a pu le voir avec les ronds points des « gilets jaunes » sont donc des défenseurs d’un système dictatorial et des anti démocrates par excellence.
Source intéressante : https://luxediteur.com/catalogue/democratie/
– Un autre point flagrant qui montre bien que nous ne vivons pas dans un système « démocratique »/ »agoraphile » est l’anonymat lors d’élection ou de vote. Comment pouvons nous réussir à débattre et prendre la meilleure solution si on ne s’exprime même pas directement. La volonté de se cacher est la reconnaissance, soit que nous n’avons pas de bonnes intentions, soit que nous avons peur des répercussions. Mais alors si nous avons peur, pourquoi participer, autant faire sécession avec les criminelles.
– Je réitère le fait qu’il faut éclaircir pour tous ce qu’est le système monétaire, comment fonctionne la création monétaire, son histoire, etc.
– Il faut bien distinguer le sens des mots « vote » et « élection », ce n’est pas la même chose. A la limite on peut parler de vote à une élection mais pas inversement.
Voter, c’est d’abord et avant tout exprimer son point de vue sur un sujet, et non déléguer ce pouvoir à autrui.
En france, les diktats spécifient que les élus ont interdiction du mandat impératif, ce qui signifie qu’ils sont censés uniquement se représenter eux même. Donc ils n’ont aucune obligation de respecter ce qu’ils ont dit, ils peuvent donc mentir, manipuler les gens (pourtant dans le droit des contrats c’est censé être interdit), etc. Pour autant ils n’ont aucun problème pour suivre ceux qui servent leur intérêt personnel, un bel exemple de pseudo « justice » à géométrie variable. Tel que c’est donc organisé, on pourrait supposer que l’élection servirait à avoir des élus qui représentent le territoire à la façon du panel d’un sondage, sauf qu’il n’y a aucune prérogative pour s’en assurer, c’est la main invisible qui fait tout.
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000006527492/2021-07-27
https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-bloc-de-constitutionnalite/texte-integral-de-la-constitution-du-4-octobre-1958-en-vigueur
– Pour compléter l’avancée de la dérive totalitaire numérique du système dictatorial, je rappelle aussi la facture électronique, qui, sous couvert de progrès, est en fait une nouvelle taxe et un moyen de contrôle absolu sur les échanges.
– Il faut toujours exercer un esprit critique sur tout, y compris ce qui nous paraît une vérité. Nous vivons dans un système sectaire, nous sommes abreuvés de mensonges dès notre naissance et aujourd’hui la montagne de mensonge est si grande qu’on ne sait plus ce qui réel ou non.
Où en sont les gens du « Mouvement Fédératif Romand » sur l’interrogation de la véracité des bases sur lesquelles reposent ce qu’ils attaquent ?
Ont ils demandé explicitement les preuves de l’existence des virus, et plus généralement de la contamination selon la théorie des germes et de la causalité de ces derniers dans la maladie ? Je pense qu’ils peuvent faire de même avec tout ce qui se rapporte à la génétique car cela semble pareillement du charlatanisme.
Bon courage à vous en Suisse, ne lâchez rien.
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple le plus sacré et le plus indispensable des devoirs. »
Maximilien de Robespierre – Discours sur la nouvelle déclaration des droits de l’homme et du citoyen, 24 avril 1793
l’argent liquide, ce n’est pas la liberté, juste une laisse moins courte.