En septembre dernier, le parlement helvétique approuvait le projet e-ID (identité numérique) du Conseil Fédéral. Essentiel News y avait consacré un article, rappelant que par 64,36% des voix, un tel projet avait été balayé par le peuple lors d’une votation populaire le 7 mars 2021.
La tendance est mondiale: en Europe notamment, l’e-ID a été adoptée en avril 2024, obligeant les États membres «à mettre au point au moins une application mobile permettant aux citoyens européens de stocker et utiliser les données liées à leur identité.» En Chine, l’identité numérique est entièrement intégrée au système de «carte d’identité de résident» et est obligatoire pour tous les usages courants de la vie quotidienne.
Dans un rapport de 2023 intitulé “Reimagining Digital ID” (réimaginer l’identité numérique), le World Economic Forum (WEF) expliquait que l’identité numérique est une affaire d’inclusion et d’équité, et devait donc s’imposer comme représentant la marche inévitable du progrès.
Or le mouvement Mass-Voll ne l’entend pas de cette oreille: en début d’année, le groupement citoyen a en effet annoncé un référendum visant à empêcher l’introduction de l’identité numérique en Suisse. Il a jusqu’au 4 avril pour récolter 50’000 signatures.
Questions fondamentales
Essentiel News a reçu Mme Michelle Cailler, présidente du Mouvement Fédératif Romand et membre du comité référendaire, pour nous expliquer les tenants et aboutissants de l’e-ID, et les raisons pour lesquelles le référendum a été lancé.
Cet entretien a été l’occasion de plonger en profondeur dans le sujet. Nous avons notamment répondu aux questions suivantes:
- Identité numérique et surveillance: quels risques et avantages existent à donner aux autorités la capacité de nous identifier formellement en-ligne?
- Identité numérique, monnaie numérique de banque centrale (CBDC) et système de crédit social: que nous enseigne la Chine, pionnière en matière d’identité numérique?
- Deux tendances s’affrontent: celui du tout-digital, contre celui du «droit à une vie hors-ligne» tel qu’adopté par le canton de Genève en première mondiale. Sont-elles compatibles?
- Quelles congruences entre l’identité numérique, le passeport biométrique, l’intelligence artificielle, la souveraineté individuelle et le futur de la révolution numérique?
- Identité numérique, profilage en ligne et propagande algorithmique: l’enjeu dépasse-t-il celui de la surveillance grossière?
En plus d’aborder ces questions peu examinées, cet entretien fut aussi l’occasion d’expliquer le projet e-ID dans son contexte législatif, et de donner aux auditeurs de nouvelles clés de lecture inédites.
Il est possible de parrainer l’envoi de feuilles de signatures dans de nombreuses boîtes aux lettres et contribuer ainsi de manière importante à la collecte de signatures. Délai : 4 avril pour récolter 50’000 signatures. Toutes les informations sur ce site :
Je vous invite à regarder le dernier éditorial de Slobodan Despot pour l’Antipresse, il m’a permit de comprendre en effet l’erreur de traduction du terme AI (Artificial intelligence) en français. Ceci explique mon opposition depuis toujours à considérer cette technologie comme douée d’intelligence. En effet il faut voir ici le sens qu’on retrouve dans “CIA” par exemple. https://youtu.be/co5_PoKmHXE?t=720 (à partir de 12min)
Depuis quelques années, nous n’entendons plus parler de big data, pourtant c’est étroitement lié. L’IA (en français) se base sur l’analyse de données en très grand nombre pour définir des modèles. Une fois cette apprentissage fait, elle peut tenter d’analyser les données sur une seule personne, et ainsi dresser un profil servant ensuite au système totalitaire.
Le système n’a aucune raison objective de mettre en place cette IA en terme d’intérêt général. Les arguments fallacieux tel que la sécurité doivent être immédiatement rejetés puisque c’est le système lui-même qui met en place tout cela (pompier pyromane).
En réalité, nous pouvons aisément aujourd’hui refuser cette nouvelle arme de dictature numérique totalitaire. Il suffit de simplement rejeter l’utilisation du numérique. Que pourront ils bien y faire … Je refuse personnellement déjà, alors bien sûr je ne peux plus agir sur ma déclaration d’activité professionnelle, je ne peux plus profiter de mon droit à la formation, bientôt je verrai même mon permis de conduire rendu illégal (juste car il est en papier rose). J’ai remisé dans un coin mon téléphone portable qui n’a pas accès à Internet, ni d’application, il reste chez moi même quand je sors (beaucoup de monde ne vont pas y croire mais on vivait très bien sans il n’y a même pas 30 ans).
Donc encore une fois, si un tel système totalitaire se met en place, nous serons responsable de celui-ci, c’est à dire que nous aurons causer nous-même le problème, faute de cohérence intérieur.
ok pour le portable, internet, plus de permis valable mais quoi faire lorsque’on vous demandera l’ID pour entrer dans le supermarché ?
Ce jour là je n’aurai déjà plus de compte en banque. Et puis faudrait il encore que le supermarché existe toujours, parce qu’une dictature numérique cela n’existe pas sans électricité et sans moyen de communication, c’est une dictature avec des pieds d’argile très très fragile.
En France, leur propre déclaration des droits de l’Homme stipule : “Article 2 – Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.”. La violence vient du dominant, pas du dominé ou du résistant, c’est pourquoi ceux-ci veulent comme toujours inverser les choses, et faire de l’agresseur l’agressé. Il suffit alors de sortir de l’endoctrinement.
J’invite tous français à analyser leur déclaration des droits de l’Homme (pas la déclaration universelle qui est corrompue) pour conclure que le système actuel qui se revendique de la “République” est en réalité précisément le contraire, comme au temps du fascisme, c’est juste que ce dernier est désuet, aujourd’hui c’est bien pire, peut être pourrait on parler de “hainisme” (terme entendu chez Slobodan Despot).
https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-bloc-de-constitutionnalite/declaration-des-droits-de-l-homme-et-du-citoyen-de-1789
Pendant le covid, j’ai subi la ségrégation pendant presque deux ans, étant interdit d’accéder aux magasins, mais aussi à la Poste, au dentiste, etc, faute d’accepter le terrorisme d’État par la torture (muselière).
Bonjour,
J’ai 2 questions :
1) Nous avons reçu 3 référendum sur ce même sujet. Quel est votre avis sur les 2 autres..?
– https://www.mass-voll.ch/fr/e-id/
– https://politbeobachter.ch/wp-content/uploads/2025/01/Loi-sur-le-ID-NON_Feuille-de-signatures.pdf
– https://eid-nein-danke.ch/fr/
2) Parmi nos ami.e.s de lutte, on se demande à la longue à quoi servent les pétitions, référendums, initiatives qui se font souvent dévier et/ou torpiller en route..
Pour moi, il s’agit de donner la visibilité à notre vision de la réalité, préoccupations, actions démocratiques etc. même si elles n’aboutissent pas à la finalité que nous souhaitons.
Quel(s)est (sont) votre point de vue..?
MERCI !
En France, cela n’existe pas et les pétitions ne servent à rien car elles ne sont pas visibles. Donc il ne faut surtout pas abandonner cette possibilité en Suisse, il faut même structurer les choses (organisations), rendre tout cela encore plus visible et anéantir ainsi les pervers psychopathes avides de pouvoir.
Bravo pour votre courage
Quelques remarques après avoir regardé l’échange, vu de France.
Pour info, au niveau le plus haut du système dictatorial esclavagiste, nous avons “Le pacte numérique mondial” : https://www.un.org/digital-emerging-technologies/fr/global-digital-compact
Il faut cesser d’utiliser les termes comme “démocratie directe”, “démocratie participative” ou encore l’antagonisme “démocratie représentative” (injonction paradoxale).
On ne peut pas parler de “démocratie”, ce n’est pas un système en soi, mais la caractéristique d’un système dans lequel le souverain est le peuple. Donc la seule chose qu’on peut faire c’est de qualifier les différents éléments d’un système de démocratique ou bien de dictatorial (où des personnes dictent aux autres quoi faire et dire). En France, par exemple, il n’y a rien de démocratique, l’exemple qui pourrait éventuellement s’y rattacher est le tirage au sort des jurés pour les assises (tribunal pénal) mais ils semblent que la façon concrète dont sont gérés les jurés invalide même cette idée.
Je ne sais pas dans les autres pays mais ici, la constitution de la dictature instaure en son article 27 l’obligation du mandat représentatif, extrait :
“Tout mandat impératif est nul. Le droit de vote des membres du Parlement est personnel.” (ce n’est pas respecté dans les faits, la corruption est omniprésente)
Le problème est que les gens, dans leur ensemble, ont compris l’inverse. Ils pensent que les pseudos élus doivent les représenter eux, et les médias, l’école, etc, ne cessent de les rassurer dans leur croyance erronée.
Nous avons donc une notion similaire à ce qu’on utilise dans un sondage, c’est à dire qu’on suppose que la personne soi-disant élue est représentative de la population. Bien sûr il n’y a aucune règle pour garantir cela, aucun quota (par CSP, revenus ou autres), etc, donc les “élus” peuvent ne représenter dans les faits qu’une caste ultra minoritaire du pays, et c’est ce qui se passe. Résultat, crédibilité négative et consentement vicié.
Le “numérique” est du virtuel, cela s’oppose donc à la vie, qui, elle, est réelle. Vouloir imposer le numérique est donc un projet eugéniste / transhumaniste, cela n’existe pas la “vie numérique”.
En France, l’un des sophismes pour imposer l’identité numérique sur Internet est la restriction d’accès à la pornographie en ligne pour les mineurs. Hors, ces sites web ont proliféré avec la propagande venant des États et de leurs partenaires Gafam et compagnie. Avant, on ne pouvait pas obtenir de résultat dans un moteur de recherche, aujourd’hui on a accès à tout, donc il y a eu une volonté d’augmenter cet accès par les pouvoirs (on crée le problème pour imposer ensuite sa solution). En France, l’Etat produit lui-même des sites pornographiques tel que onsexprime.fr (un peu modéré depuis un moment, tant ils allaient loin), et il fait entrer le sexualité chez les enfants dès la toute petite école (les enfants n’ont pas de sexualité, le terme sexualité infantile est aussi un antagonisme, une arnaque de pervers pédophile).
Comme vous l’avez dit, l’identité numérique a déjà commencé à créer une ségrégation interdisant aux gens, qui ne veulent pas entrer dans leur secte, d’accéder aux droits que le système dictatorial est censé leur donner.
De façon générale, quand il s’agit de voler les gens (impôts, taxes et cotisations), le système sait rendre la procédure accessible et automatisée, mais quand il s’agit de l’inverse, lorsque par exemple vous voulez demander une aide (à laquelle vous avez le droit) la procédure en place vient délibérément compliquer l’accès, voir le rendre impossible.
Il ne faut pas oublier que dans le modèle d’affaires du great reset/agenda 2030 la taxation sur le CO2 est centrale. Il faut donc que le système dictatorial puissent suivre toute notre vie afin de nous voler, eux disent taxer, dès qu’on bouge le petit doigt.
En France, la facture électronique entre en vigueur, de même que l’e-reporting (l’entreprise doit quasi envoyer sa compta au système). C’est là aussi une mesure coercitive qui accompagne l’identité numérique. Pire, l’État avait promis une plateforme “gratuite” pour les entreprises qui ne veulent pas choisir un prestataire privé payant, et sans prévenir, ni sans possibilité de dire non (donc sans consentement), il a décidé qu’il ne le ferait pas juste avant de rendre leur diktat applicable (comme d’habitude, ce sont des pervers psychopathes).
Rappelez vous ce film catastrophe complètement nul avec une musique stressante du début à la fin qui s’appelle “Le monde après nous”, ils parlent d’un effondrement dû à un piratage massif. Ces films sont de l’ingénierie sociale à 100%, ils préparent les esprits à croire aux mensonges, comme avec le covid où il n’y a jamais eu la moindre pandémie. Donc, il faut prendre ce scénario comme possible.
Les piratages viennent d’abord des pouvoirs financiers, que ce soit à travers leurs États ou leurs Multinationales. Déjà qu’il est difficile de faire confiance à un environnement GNU linux, mais alors avec du windows, mac ou android, il est impensable de croire que tout va bien alors que le virus est le système lui même et ses applications (failles de sécurité et des backdoors volontaires).
Souvent j’entends dire que les gens croient aux gentils États, mais alors pourquoi ont il peur de s’exprimer ? Pourquoi votent il à une élection de façon anonyme ? Inconsciemment, enfin plus ou moins, ils savent qu’ils vivent comme des esclaves dans un système dictatorial. Le terme “liberté d’expression” venant de ce système est l’un de leur plus gros mensonge.
L’identité numérique permet très facilement au système, ou éventuellement à des pirates expert, de fabriquer des bouc émissaires ou des attentats sous faux drapeau. L’administrateur d’un système numérique peut tout faire, il n’a aucune limite.
La Chine est clairement le lieu d’expérimentation du totalitarisme numérique pour le monde entier (le système dictatorial est mondial, apatride, ils font du spectacle en présentant des blocs ennemis).