Les annonces de Trump sur les causes de l’autisme: paracétamol et retrait de l’aluminium dans les vaccins

Commentaire: cette annonce du président Trump est une véritable victoire pour les millions de familles touchées par l'autisme aux États-Unis, même si ces efforts restent insuffisants, tant sur le plan de la recherche des causes de l'autisme, que sur celui des traitements. Les risques liés au paracétamol (Dafalgan, Perdolan) sont connus depuis longtemps et avaient même été dénoncés par le professeur Luc Montagnier et d'autres médecins lors du congrès "Sortir de l'autisme" en janvier 2016 à Paris. Quant aux recherches concernant l'impact des adjuvants toxiques sur la survenance des troubles autistiques, elles ne doivent pas occulter les autres problèmes liés aux vaccins, par exemple au ROR qui n'en contient pas. Par ailleurs, il semble évident que la mise à l'écart des "vieux vaccins toxiques" est propice à l'accélération de l'arrivée de nouvelles technologies vaccinales. Malgré cela, cette annonce reste un grand coup porté au mythe de la perfection vaccinale et représente un espoir réel dans la prévention et la prise en charge de l'autisme. (www.congressortirdelautisme.com)
Traduction de l‘article de Brenda Baletti publié le 23 septembre 2025 dans Children’s Health Defense
Le président Donald Trump a conseillé lundi aux femmes enceintes d’éviter le Tylenol pendant la grossesse sur la base de preuves que son ingrédient actif, l’acétaminophène, peut être associé à un risque accru de maladies neurologiques, y compris l’autisme et le TDAH chez les enfants.
Si les femmes ont absolument besoin de prendre de l’acétaminophène pendant la grossesse, elles devraient prendre la plus petite quantité pour la plus courte durée, a déclaré la Maison Blanche.
Le même jour, La Food and Drug Administration (FDA, Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) a lancé un processus visant à ajouter des avertissements à la notice du Tylenol et à d’autres produits contenant de l’acétaminophène, et a informé les médecins et le public des risques qu’ils posent.
L’annonce est intervenue dans le cadre de la conférence de presse de la Maison Blanche au cours de laquelle les responsables de l’administration ont dévoilé les efforts visant à examiner toutes les causes possibles de l’autisme, y compris les vaccins.
Même si le communiqué de presse de la Maison-Blanche comprenait des liens vers des études d’instituts de recherche réputés tels que Harvard, l’Université Johns Hopkins et Mount Sinai, qui ont identifié un lien entre le Tylenol utilisé pendant la grossesse et l’autisme, les médias grand public ont affirmé que tout cela était non fondé, non scientifique et que cela manquait de preuves.
Les préoccupations concernant un lien possible entre l’utilisation de l’acétaminophène pendant la grossesse et l’autisme ne sont pas nouvelles. En 2021, 91 scientifiques avaient signé une déclaration commune, publiée dans la revue Nature Reviews Endocrinology, affirmant qu’un ensemble croissant de recherches suggère que l’exposition prénatale au médicament peut modifier le développement fœtal et augmenter les risques de troubles neurodéveloppementaux, reproductifs et urogénitaux.
Selon eux, ces médicaments avaient longtemps été considérés comme sûrs pour les femmes enceintes, mais de nouvelles preuves appelaient à revoir la question.
Ils avaient appelé à prendre des «mesures de précaution» et à prévenir les femmes en début de grossesse pour qu’elles évitent le médicament autant que possible. Cette recommandation a été reprise hier par les autorités de santé.
Lorsque cette déclaration avait été publiée en 2021, l’American College of Obstetricians and Gynecologists (ACOG) avait immédiatement publié une réponse insistant sur le fait que le Tylenol pendant la grossesse était considéré comme sûr. L’ACOG est à nouveau revenu à la défense du médicament suite à l’annonce de Trump faite ce lundi.
Largement utilisé pendant la grossesse
Une déclaration publiée hier par la FDA faisait écho à la déclaration de consensus Nature Reviews 2021. La FDA a noté que bien qu’une relation causale n’ait pas été définitivement établie, un ensemble considérable de preuves et le «principe de précaution» peuvent amener les femmes à éviter d’utiliser le médicament pendant la grossesse, sauf dans certains scénarios où il est raisonnable de le prendre.
L’acétaminophène, l’ingrédient que l’on trouve dans des centaines de médicaments sur ordonnance et en vente libre – y compris des produits comme le Tylenol – est systématiquement recommandé pour réduire la fièvre et soulager les douleurs légères à modérées.
La recherche montre que même si les femmes sont réticentes à utiliser des médicaments pendant la grossesse, 8 femmes sur 10 prennent au moins un médicament pendant la grossesse. L’acétaminophène est celui qui est le plus couramment utilisé – en grande partie parce que les femmes pensent qu’il présente le risque le plus faible et le plus grand avantage.
Que les femmes enceintes considèrent ce médicament comme sûr, a été démontré dans une étude par le fait que la plupart d’entre elles n’ont même pas pensé à signaler spontanément son utilisation lorsqu’on leur demandait de faire la liste des médicaments utilisés pendant leur grossesse.
L’acétaminophène peut être important pour traiter une fièvre élevée ou une douleur intense qui pourrait potentiellement affecter le fœtus en développement ou la mère. Cependant, des études suggèrent que de nombreuses femmes enceintes y recourent trop facilement – pour des indications comme des douleurs chroniques, les douleurs au dos et aux genoux ou des maux de tête.
Qu’a trouvé la recherche sur le lien entre l’acétaminophène et les troubles neurologiques?
Plusieurs études majeures publiées dans les meilleures revues examinant le lien entre le Tylenol et l’autisme ou le trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité (TDAH) ont trouvé une association, bien que certaines n’en aient trouvé aucune.
Aucune étude n’a toutefois identifié un lien de causalité définitif.
Les études qui ont suggéré un lien comprennent:
- Une revue de 2025 par des scientifiques de Harvard, Mount Sinai et d’autres grandes institutions publiée dans BMC Environmental Health qui a examiné 46 études précédentes ayant pour la plupart montré une association entre la consommation prénatale d’acétaminophène et le TDAH, l’autisme et d’autres troubles neurologiques.
- Une étude de 2019 de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health publiée dans JAMA Psychiatry qui a analysé les données de la Boston Birth Cohort. Cette étude sur 20 ans avait pour objet de répertorier les facteurs du début de la vie qui influencent la grossesse et le développement de l’enfant. Les chercheurs ont découvert que l’exposition à l’acétaminophène dans l’utérus peut augmenter le risque de TDAH ou d’autisme chez un enfant. Ils en ont conclu que: «Des mesures appropriées et immédiates devraient être prises pour conseiller aux femmes enceintes de limiter la consommation d’acétaminophène afin de protéger le neurodéveloppement de leur progéniture.»
- Une étude d’observation de 2019 publiée dans l’American Journal of Epidemiology qui a analysé les données sur près de 9 000 enfants nés entre 1993 et 2005 de femmes inscrites à la cohorte Nurses’ Health Study II. Les chercheurs ont trouvé un lien entre l’utilisation prénatale d’acétaminophène et le TDAH.
- Une déclaration de consensus de 2021 basée sur un examen complet de la littérature expérimentale et épidémiologique publiée entre 1995 et 2020 dans la base de données scientifiques PubMed. Les auteurs ont noté que l’acétaminophène est un perturbateur endocrinien qui peut traverser la barrière hémato-encéphalique et ils ont estimé qu’il existait des preuves concernant son impact sur le neurodéveloppement.
Certains enfants ne peuvent pas métaboliser efficacement l’acétaminophène
Toutes les études n’ont pas eu les mêmes résultats. Une étude d’observation basée sur la population en Suède publiée en 2024 dans le Journal of the American Medical Association n’a trouvé aucun lien entre l’utilisation de l’acétaminophène et l’autisme, le TDAH ou la déficience intellectuelle.
William Parker, Ph.D., un chercheur qui s’est penché sur l’action du Tylenol, rejette les conclusions de cette étude suédoise. Selon lui les résultats sont plus nuancés. Ce qui apparaît dans cette recherche, c’est que l’acétaminophène n’est lié à l’autisme que lorsqu’il est associé à d’autres facteurs de risque importants.
En 2024, Parker et ses collègues ont publié une étude en pédiatrie clinique et expérimentale qui a identifié des liens entre l’acétaminophène et l’autisme non seulement durant la grossesse, mais aussi lorsqu’il est utilisé au début de la vie chez les bébés et les enfants ayant des fragilités.
Parker a déclaré à The Defender que tous les enfants n’ont pas cette sensibilité, mais que certains enfants ne peuvent pas métaboliser efficacement le médicament, ce qui peut déclencher des troubles neurologiques.
Parker a souligné que c’était aussi le cas d’autres médicaments, tels que la codéine, qui sont pourtant considérés comme sans danger pour les enfants depuis plus de 100 ans. Aujourd’hui, son utilisation est restreinte dans de nombreux pays en raison des différences génétiques qui influencent la façon dont les individus métabolisent ce médicament.
Il a déclaré que l’autisme est le résultat d’un « mélange complexe de génétique, d’épigénétique et d’environnement – toutes sortes d’expositions environnementales qui vous rendent plus sensible à l’autisme ». Pour les enfants qui ont des difficultés à métaboliser l’acétaminophène, le médicament devient plus toxique et pourrait déclencher l’autisme, a-t-il déclaré.
Les défenseurs de l’autisme appellent à plus de recherches sur le lien entre l’autisme et les vaccins
Les défenseurs et les chercheurs préoccupés par les expositions toxiques liées à l’autisme ont déclaré qu’ils étaient encouragés par l’annonce, mais que les vaccins doivent également être étudiés de plus près.
Lors de la conférence de presse, Trump a suggéré que les vaccins et le calendrier de vaccination des enfants ont contribué à l’autisme et à l’apparition de maladies chroniques chez les enfants.
Il a cité des données montrant une augmentation rapide des diagnostics d’autisme ces dernières années et a déclaré: «Au lieu d’attaquer ceux qui posent des questions, tout le monde devrait être reconnaissant envers ceux qui essaient d’obtenir les réponses à cette situation complexe.»
Commentant l’annonce, la présidente de Children’s Health Defense (CHD), Mary Holland, a déclaré qu’elle était encouragée par le fait que l’administration actuelle s’engage à découvrir les causes de l’épidémie d’autisme. Elle a cependant ajouté que:
Il est inconcevable que le Tylenol et l’acétaminophène soient les seules causes. Il est essentiel que l’enquête sur les causes se poursuive, en particulier dans les 88% des cas d’autisme, caractérisés de manière plausible par une régression du développement, où les vaccins sont le principal coupable, bien que l’acétaminophène puisse être un co-facteur important.
« L’autisme » est un mot utilisé pour désigner des expositions toxiques qui induisent des lésions cérébrales; nous devons analyser les causes profondes de ce phénomène afin d’avoir une compréhension réelle de ce qui se passe.»
Des lésions cérébrales « dues à l’exposition des nourrissons à l’aluminium dans les vaccins«
Christopher Exley, Ph.D., biologiste et expert de premier plan sur la toxicité de l’aluminium, a déclaré qu’il avait regardé la conférence de presse. Pour lui « c’était assez incroyable d’entendre le président dire que nous ne voulons pas d’aluminium dans les vaccins et qu’ils vont le retirer des vaccins ».
Aucun membre de la presse n’a posé de questions sur ces déclarations, a-t-il ajouté. «De telles déclarations éclipsent tout ce qui a été dit sur le Tylenol et l’autisme. L’industrie de l’aluminium sera inquiète et tirera toutes les ficelles dont elle a besoin pour s’assurer qu’il n’y a que des mots et aucune action.»
Exley a noté que le Tylenol contient également de l’aluminium. Il a dit qu’il est possible que la plus grande charge d’aluminium provenant de la prise du médicament soit associée à un plus grand risque de trouble. Cependant, il a déclaré que l’accent mis sur le Tylenol était une distraction de la question la plus importante.
Le Tylenol est leur façon d’avoir l’air d’aborder le problème de l’autisme sans mentionner l’aluminium en soi.
Exley a déclaré qu’il pensait que l’exposition au Tylenol pendant la grossesse seule ne peut pas expliquer l’autisme sévère et débilitant. «Il s’agit de lésions cérébrales très probablement dues à l’exposition du nourrisson à l’aluminium dans les vaccins et les préparations pour nourrissons.»
Brian Hooker, directeur scientifique de CHD, a également fait valoir dans un article d’opinion: «même si l’acétaminophène est un facteur qui contribue au développement de l’autisme, il n’est pas suffisant pour causer ce trouble à lui seul. La recherche indique clairement qu’il y a des facteurs provoquant de l’inflammation et du stress oxydant qui font la différence entre les nourrissons qui développent l’autisme après une exposition à l’acétaminophène et les nourrissons qui gardent un développement normal.»
Sayer Ji, président du Global Wellness Forum, a déclaré que l’avertissement concernant le Tylenol pendant la grossesse était une première étape historique.
L’annonce d’aujourd’hui est une rupture historique par rapport à des décennies de déni. Le gouvernement a finalement admis ce que les parents ont toujours su: l’autisme est provoqué par des expositions environnementales et par la toxicité de certains produits pharmaceutiques, pas seulement par les gènes.
En mettant en garde contre le Tylenol pendant la grossesse, pour les nourrissons et les enfants, et en impliquant les vaccins dans cette catastrophe multifactorielle, la Maison Blanche a brisé le mur du silence qui a protégé les intérêts pharmaceutiques pendant des décennies.
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