Aux États-Unis, l’autisme atteint des chiffres records. Selon les dernières statistiques, en Californie 1 enfant sur 22 souffre de Troubles du Spectre Autistique (TSA). Cette augmentation vertigineuse a démarré au début des années 90 avec l’ajout de nouveaux vaccins. Mais, les autorités de santé continuent de nier l’impact de la survaccination, préférant se féliciter d'”un meilleur dépistage” et “célébrer l’autisme”.
Avec un coût annuel estimé entre 500 milliards et 1 trillion de dollars en 2025, c’est pourtant un véritable tsunami qui se prépare. Des parents inquiets tentent de s’organiser pour assurer l’avenir de leurs enfants, handicapés à vie.
Flagrant déni
Marc Blaxill, économiste et père d’une fille adulte autiste, a consacré des décennies à rechercher les causes et les traitements de l’autisme.
Il est l’auteur de “Denial” (déni), un ouvrage qui documente le lien entre l’augmentation de l’autisme et l’ajout de nouveaux vaccins au calendrier pédiatrique, ainsi que de plusieurs articles scientifiques.
Aujourd’hui, il sonne l’alarme face à un « tsunami à venir » dans la prise en charge de l’autisme. Les autistes nés à partir de 1990 sont devenus adultes, avec un coût ingérable pour la société. Qui s’occupera d’eux quand leurs parents partiront?
Naissance de la vague
Lorsque Marc Blaxill a commencé à faire des recherches sur l’autisme, le taux de prévalence se situait entre 1 sur 4 000 et 1 sur 5 000. À l’époque, il n’y avait pratiquement pas d’autisme dans les pays en développement, cela n’existait que dans le monde développé.
Aujourd’hui, on parle de 1 sur 36, 1 sur 29, déclare Blaxill. L’épidémie d’autisme est réelle et la survaccination en est la cause
Selon l’économiste, il y a eu un « point d’inflexion brutal en 1990 ». En effet, de nombreux vaccins ont été introduits à la suite de l’exonération de responsabilité accordée à l’industrie pharmaceutique.
En 1986, le Congrès avait adopté le National Childhood Vaccine Injury Act (loi nationale sur les blessures causées par les vaccins aux enfants) qui a dégagé l’industrie pharmaceutique de toute responsabilité pour dommages vaccinaux. Peu après, le vaccin contre l’hépatite B et le vaccin contre l’Haemophilus influenzae de type B ont été ajoutés au calendrier vaccinal. Ces deux vaccins utilisaient le thiomersal [un composé toxique à base de mercure] comme agent de conservation. Par la suite, de nombreux autres vaccins ont rejoint la liste.
Arguments sans fondement
Dans son livre “Denial”, Marc Blaxill réfute trois arguments qui sont utilisés pour nier « la réalité de l’épidémie d’autisme » et expliquer l’augmentation du nombre de cas.
La « substitution de diagnostic »: des enfants qui étaient classés comme ayant une déficience intellectuelle sont maintenant diagnostiqués comme autistes.
Il s’agirait d’une fausse explication:
Les taux de déficience intellectuelle sont restés à peu près constants, alors que les taux d’autisme ont explosé
L'”élargissement du diagnostic“: les critères de diagnostic de l’autisme auraient été élargis en ajoutant à la classification des troubles tels que le syndrome d’Asperger.
C’est partiellement vrai, mais même en tenant compte de cet élément, les taux d’autisme “explosent” a déclaré M. Blaxill.
Le troisième argument, celui de la « négligence diagnostique », soutient que l’autisme a toujours été là, mais qu’on ne l’avait pas remarqué auparavant.
Cet argument est « plus difficile à réfuter, mais il est complètement faux. Il ne tient pas compte des preuves historiques. Avant 1930, le taux d’autisme dans le monde était effectivement nul.
Si 100 milliards d’êtres humains sont nés depuis le début de la civilisation, cela voudrait dire que 3,5 milliards d’êtres humains autistes ont vécu avant nous et que, de manière invraisemblable, ils sont passés inaperçus.
Mensonges et corruption
Pour Blaxill, l’augmentation de l’incidence ne peut être expliquée avec l’amélioration du diagnostic. Mais, les données sur les causes de l’autisme sont dissimulées par les autorités sanitaires gouvernementales.
Il n’est pas seul à le dire. L’association Children’s Health Defense, fondée par le candidat à la présidence Robert Kennedy Jr , a déposé une nouvelle requête devant un tribunal fédéral alléguant que les avocats du gouvernement américain ont dissimulé les preuves attestant que les vaccins peuvent causer l’autisme.
Blaxill se dit « profondément désillusionné par la corruption qui permet aux industries de piloter les agences gouvernementales qui sont censées les contrôler”.
Il cite la manipulation par le CDC des taux de prévalence de l’autisme et son refus d’étudier l’ensemble du calendrier de vaccination des enfants en relation avec l’autisme, même si « c’est très probablement le facteur le plus important».
Selon lui :
Tout le monde dans le domaine médical considère la maladie comme une occasion de gagner de l’argent. Au gouvernement, vous pouvez obtenir plus de fonds, plus de budgets, vous pouvez obtenir des promotions, vous pouvez faire carrière. Dans l’industrie pharmaceutique, vous pouvez obtenir un nouveau médicament ou un nouveau vaccin à succès. »
Les efforts visant à normaliser et à célébrer l’autisme « banalisent ce handicap »
Les politiques concernant les TSA visent l’inclusion et l’acceptation, mais ne proposent pas beaucoup de vraies solutions.
Blaxill critique les politiques visant à normaliser et à “célébrer” l’autisme, au lieu d’en chercher les causes et les traitements:
Si j’honore ma fille autiste, je n’entends pas pour autant célébrer son handicap ou ce qui lui est arrivé. Parce que lorsque je ne serai plus là et que sa mère ne sera plus là, il n’y aura plus personne pour elle.
Ma fille est handicapée à vie. Ne sous-estimez pas cette condition en prétendant que le fait d’être un peu étrange fait de vous un autiste. Non, ce n’est pas le cas »
Le gouffre financier
L’augmentation des coûts pour la société est le second tabou. Au début de la vie, l’autisme est très coûteux pour les parents, notamment pour les mères qui sont souvent obligées de rester à la maison et d’abandonner leur carrière.
Mais l’économiste met en garde:
Au fil du temps, les coûts se déplacent, car les parents prennent leur retraite, les parents meurent.
À l’âge adulte, la plupart des autistes sont au chômage car ils sont incapables de travailler. Ils devront donc être logés quelque part et avoir quelque chose à faire pendant la journée. Quelqu’un devra s’en occuper…
En 2015, des chercheurs de l’université UC Davis avaient publié une étude sur l’augmentation du coût de l’autisme. Estimé à 268 milliards de dollars cette année là, le chiffre devait avoisiner les 500 milliards pour 2025. Les auteurs avaient précisé que ces estimations étaient prudentes et que, si la prévalence des TSA continuait d’augmenter, on pourrait atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici quelques années.
Les estimations plus récentes publiées en décembre 2023 par Blaxill confirment cette tendance.
La facture annuelle de l’autisme devrait s’élever à 589 milliards de dollars d’ici à 2030, grimper à 1 360 milliards pour 2040 et pourrait atteindre des sommets avec 5 540 milliards de dollars pour 2060, si aucune mesure n’est prise pour prévenir ces troubles.
Enfermement et médicaments
Polly Tommey, également mère d’un autiste sévère adulte et fondatrice de l’Autism Trust, s’inquiète aussi pour l’avenir. Elle constate que les agences gouvernementales gardent la tête dans le sable. Au lieu de faire face aux véritables causes, elles proposent comme “solution” de construire des “unités psychiatriques” qui accueilleront les autistes adultes isolés.
Ils vont les attacher avec des sangles et les droguer … parce qu’ils ne savent pas quoi faire d’eux. Ils le font déjà… Même les hôpitaux ont maintenant des services de psychiatrie.
C’est un business lucratif, car les effets secondaires des médicaments provoquent de nouvelles pathologies, et l’adjonction d’autres médicaments.
Elle cite une étude de 2016 qui constate qu’un enfant autiste sur six se voit prescrire des médicaments antipsychotiques.
Avant même de s’en rendre compte, on se retrouve avec tout un cocktail de médicaments qui ne fonctionnent pas. Il n’est pas possible d’absorber autant de médicaments et de survivre.
C’est le problème de tout le monde, ce que nous avons fait à ces adultes autistes et ce que l’avenir leur réserve. La situation est déjà désespérée, mais elle va encore s’aggraver”, a-t-elle déclaré.
Les parents s’organisent
Polly Tommey explique comment des familles s’organisent pour créer des communautés autonomes qui pourront assurer l’avenir de leurs enfants. À Austin, au Texas, une église locale leur a fait don d’un terrain pour construire ce projet entre familles.
Nous louons des chambres et des choses comme ça pour collecter l’argent qui nous permettra de vivre. Nous cultivons aussi notre propre nourriture.
Mais les obstacles sont nombreux. Certains voisins craignent par exemple que la présence d’autistes dans leur environnement “ne fasse baisser le prix de l’immobilier” ou qu’ils aient des comportements violents. Des nombreux parents prennent des initiatives similaires, par exemple en achetant une maison qu’ils lèguent à leurs enfants autistes, avec un conseil d’administration qui devra s’occuper de leur bien-être et gérer leur propriété.
Et en Europe?
En Europe aussi, les chiffres augmentent, mais il est difficile d’avoir une idée précise de la situation, car il n’existe pas de recensement européen de l’autisme. La plupart des pays ne publient pas de données annuelles et leurs méthodologies sont différentes. Officiellement, la France a un des taux les plus bas, avec 1 enfant sur 144, mais ces chiffres sont anciens et l’on sait qu’en pratique, les structures et moyens d’accueil sont largement insuffisants.
Il est curieux de constater que les pays anglo-saxons sont les plus touchés. Ceci peut s’expliquer en partie par un comptage plus rigoureux, mais aussi par le fait que le calendrier vaccinal y est plus chargé.
Aux États-Unis, les enfants sont vaccinés dès la naissance et reçoivent près de 73 doses de 16 vaccins différents avant leur majorité. Les injections ARN contre le Covid et le RSV ont déjà été ajoutées au calendrier, d’autres sont prévues.
Une étude s’impose: celle qui consiste à comparer la santé des vaccinés aux non-vaccinés.
Brian Hooker, père d’un adulte autiste, et auteur du livre “Vax-Unvax Let the Science speak” (à paraître en français) le dit clairement:
Le CDC n’examinera jamais les enfants vaccinés par rapport aux enfants non vaccinés, car il sait quel serait le résultat. Des chercheurs indépendants ont montré que pour un grand nombre de maladies chroniques, et même de maladies infectieuses, les enfants non vaccinés s’en sortent mieux et sont en meilleure santé”.
À l’heure où l’on investit des milliards pour fabriquer des vaccins contre des maladies “potentielles”, il semble pourtant nécessaire de se pencher sur ce qui s’impose désormais comme une dure réalité.
Sources: Children’s Health Defense
Le tsunami de l’autisme, 3 avril 2024
Le coût de l’autisme, 1 mai 2024
Ce dossier est complexe, et suscite beaucoup de questions.
Dans le temps où j’étais formée comme psychanalyste, les gens à mes côtés avaient constaté des souffrances dans la relation entre parents et enfants dans les cas de ce qu’on appelait “autisme”à l’époque.
Le fait d’avoir trouvé une souffrance dans la relation entre parents et enfants a été interprété comme une volonté de culpabiliser les parents pour l’état de leur enfant en les épinglant.
Il se pourrait que des praticiens, thérapeutes aient pu être maladroits en étant confrontés à la souffrance d’enfants, et de parents. C’est un fait que les conflits entre les générations, toutes les générations, et les sexes sont incandescents, et que ça ne peut que provoquer… de la souffrance qui se manifestera de différentes manières chez différentes personnes.
Après, pour essayer d’épingler le rôle des vaccins, comme pour le fait d’épingler n’importe quel agent extérieur : pesticide, aliment, métal, et de dire avec certitude qu’on peut isoler le rôle de cet agent, et de décréter avec certitude qu’il est le seul facteur responsable de la souffrance, ce n’est pas… scientifique, ou médical. Cela peut être compréhensible, humain, mais pas scientifique ou médical.
Dans la mesure où la transmission entre les générations est atteinte de manière massive, on peut se demander ce qui adviendra de tant de jeunes gens qui, à l’heure actuelle ont pris la décision de ne pas avoir d’enfant, sans être autistes, d’ailleurs. Qui s’occupera d’eux dans leur grand âge, s’ils atteignent un grand âge ?
Nous sommes devant un décrochage de civilisation. Les institutions ne peuvent pas se substituer entièrement aux personnes en chair et en os, et la famille… est indispensable pour socialiser l’Homme. Quelle famille pour quelle société, ça reste à déterminer…
Reste à déterminer aussi le pouvoir ? l’autorité des familles pour décider ce qu’il advient des (futurs) citoyens de l’Etat. C’est une très grande question politique qui nous concerne tous.