Le 30 juillet dernier, les mots forts et l’émotion étaient au rendez-vous.
Cet événement, que nous avons annoncé le 19 juillet, a réuni environ 150 participants, rassemblés en solidarité avec les victimes de la traite d’êtres humains et de la pédocriminalité en particulier. Le message était clair: la Suisse n’est pas épargnée par ce phénomène. Il est temps de dénoncer l’innommable et de protéger les victimes.
Vidéo réalisée par Agora TV.news.
Prises de paroles de :
Chantal Frei (victime d’abus sexuels rituels en tant qu’enfant, qui s’exprime dans le film Les Survivantes de Pierre Barnérias, actuellement au cinéma)
Corinne Fonseca (mère qui dénonce le placement abusif de ses enfants)
Michelle Cailler, juriste
Chloé Frammery, reporter citoyenne
Dr Dominique Chatton, sexologue
Jean-Dominique Michel, anthropologue, particulièrement ému à cette occasion
Olivier Pahud, reporter citoyen, entre autres.
“Pro Camus” (le style de son auteure se laisse reconnaître sous ce pseudonyme) continue son travail de dénigrement et de “délire raisonnant”…
Comparer l’émotion que je ressens face à ce sujet à celle de Macron lors de certains discours hystériques est simplement odieux.
Je regrette qu’essentiel.news, que j’ai aidé à créer, fasse place à des commentaires anonymes d’une telle malveillance, pratiquant des amalgames sophistiques toxiques de la part de personnes planquant leur malveillance derrière le lâche confort de l’anonymat.
Tristesse d’une époque qui ne respecte plus rien.
Selon Schollaert, “pseudo Camus”, Laurence Kayser et autres tristes sires, les Pr Raoult et Perronne, Louis Fouché, Alexandra Henrion Caude, Marie-Estelle Dupont et moi-même (entre autres) sommes des traîtres au service des oppresseurs, qu’ils font harceler par des suiveurs endoctrinés et dociles et appellent à lyncher en ligne et hors ligne.
Qu’essentiel.news devienne le relais de cette folie et de cette haine est un motif de consternation – on n’avait pas exactement besoin de cela en plus dans cette époque de m…
Tout finira de toute manière tôt ou tard par apparaître en pleine lumière.
“C’est à ses fruits qu’on reconnaît un arbre” : toutes les personnes capables de discernement voient très bien qui a œuvré avec sincérité, bienveillance et intégrité et qui sert à l’inverse la cause de l’intolérance, de la division, du dénigrement et de la haine.
Quand à la “sexualité des enfants”, la question est fort simple : il y a quatre volets à la définition de la sexualité dans la langue française :
1. BIOL. Ensemble des caractères physiques qui différencient les sexes, les individus mâles et femelles; fait d’être sexué.
2. PHYSIOL. Ensemble des mécanismes physiologiques qui concourent au rapprochement des sexes et à la reproduction de l’espèce.
3. Ensemble des tendances et des activités qui, à travers le rapprochement des corps, l’union des sexes (généralement accompagnés d’un échange psycho-affectif), recherchent le plaisir charnel, l’accomplissement global de la personnalité.
4. PSYCHANAL. Ensemble des pulsions et des actes qui, dès la première enfance, tendent à obtenir des satisfactions sensuelles (autres que celles des besoins d’auto-conservation) en débordant la simple génitalité et en investissant toutes les zones érogènes.
Les définitions 1 et 4 concernent aussi les enfants, qui sont à ce que l’on sache sexués et sont en recherche de sensations corporelles au sens large.
Ariane Bilheran ramène et réduit la sexualité aux définitions 2 et 3, moi-même et d’autres relevons que ces points font l’objet d’un interdit fondamental structurant, protégeant les enfants de toute intrusion d’adultes, mais que les définitions 1 et 4, non-problématiques, existent aussi et que nier toute existence de ces réalités avant la puberté est stupide et contre-productif.
Que Mme Bilheran soit incapable de saisir ces nuances et réponde avec l’agressivité qu’elle démontre en traitant en substance toute personne rappelant qu’un petit garçon et une petite fille ce n’est pas pareil et que l’enfant n’attend pas la puberté pour avoir une curiosité non-problématique pour ces questions en substance d’allié des pédophiles montre la posture fanatique dans laquelle elle a dérivé après s’être approprié le travail de Marion Sigault.
Que cela s’accompagne de campagnes de lynchage de ceux qui osent exprimer un désaccord avec elle n’est pas moins lamentable et consternant.
Quant à l’attaque au sujet de Maffesoli (autre procédé caractéristique…) je puis répondre ceci :
1. L’œuvre sociologique de Michel Maffesoli est magistrale et (tiens, tiens !) c’est l’un des seuls universitaires de son envergure à avoir dénoncé la psycho-pandémie et la dérive totalitaire…
2. Je ne suis pas responsable des fréquentations des autres. Si Maffesoli était au courant des agissements pédocriminels de Matzneff et autres, il pourrait avoir à en répondre mais je n’ai pas connaissance que ç’ait été le cas.
3. On vient de découvrir avec effroi que Jean-François Revel et Claude Imbert étaient d’ignobles pédocriminels. Cela veut-il dire que toutes les connaissance et amis des ces deux personnes (et les amis de leurs amis) qui ignoraient cette monstrueuse réalité soient coupables de quoi que ce soit ?!
4. On sait comment les pervers et les sociopathes sont des charmeurs qui adorent se présenter sous un jour plaisant. Les gens qui se sont laissés abuser sont-ils en faute ?
5. Hanna Arendt (qu’Ariane Bilheran cite abondamment) a été la disciple et la maîtresse du philosophe Heidegger, soutien actif du régime nazi. Cela fait-il de Hanna Arendt et d’Ariane Bilheran des sympathisantes du nazisme ?
L’avantage d’attaques comme celle-ci est de permettre de montrer comment fonctionne la perversité : procès d’intention, amalgames, insinuations, manipulations (je jouerais à la victime d’être la cible d’attaques tordues de cette nature ?!?), inversion accusatoire, etc.
Tout ceci est lamentable et odieux.
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