A compter du 15 octobre, de facto, seuls les chômeurs, les femmes et hommes au foyer et les retraités pourront encore esquiver le Green Pass. Au total, 23 millions d’actifs devront eux s’y plier pour garder leur gagne-pain. Le gouvernement italien franchit donc un nouveau cap, dans le sillage de la Grèce.
Après l’obligation vaccinale des soignants et des enseignants, c’est désormais l’ensemble des travailleurs italiens, secteurs public et privé confondus, qui sont visés. La décision a été prise à l’unanimité par le Conseil des ministres.
L’objectif visé est sans équivoque : pousser encore la campagne de vaccination, pour rendre les lieux de travail “plus sûrs”, en anticipation d’une nouvelle vague hivernale de contagions. De facto donc, indiquent les médias, seuls les chômeurs, les femmes et hommes au foyer et les retraités auront encore la possibilité d’esquiver le Green Pass.
Les travailleurs récalcitrants (ou distraits), qui se présenteraient sans le sésame, risqueront une suspension sans salaire de la relation de travail (mais ne seront pas licenciés) ou une amende allant – selon les sources – de 400 à 1500 euros. Quant aux tests, ils ne resteront gratuits que pour les exemptés d’injection pour raison médicale.
No jab, no job
Sur fond d’opposition entre patronat (en faveur du pass généralisé) et syndicats (contre) et de manifestations populaires toujours plus tendues, les autorités mettent donc les bouchées doubles pour toucher le taux de 80% de vaccinés de plus de 12 ans. Actuellement ils seraient “seulement” 75%, soit quelque 40 millions de personnes.
Depuis le 13 septembre, la Grèce oblige également les employés non vaccinés, du public comme du privé, à se faire tester à leurs frais une à deux fois par semaine, selon leur profession.
L’Europe se dirigerait-elle à grands pas vers une application à large échelle du slogan “no jab, no job” (pas de vaccin, pas de travail) ?
Sélection médiatique :
- Article sur Capital.fr
- Article dans Les Echos
- Lire/Voir sur BFM Business
- Article du Courrier International
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