Montrer ce que les médias ont passé sous silence
“Médecins suisses, que reste-t-il de liberté thérapeutique” est un docu co-produit et réalisé par Daniel Rousseau et Nicolas Dépraz (ex animateur de l’émission “Une seule planète” de la Radio Télévision Suisse en 2019-2021).
Ces deux professionnels engagés ont mêlé leurs connaissances du domaine de la santé et du journalisme d’investigation pour réaliser cet important travail de mémoire qu’aucun média n’avait couvert jusqu’à présent.
Muselage et harcèlement
Cette série d’entretiens personnels présente des témoignages de médecins qui se sont vus pour la première fois de leur carrière empêchés de s’exprimer, de donner des conseils de prévention simples ou encore de soigner librement leurs patients et ce malgré des résultats positifs. Notamment avec l’ivermectine. Un droit qui ne leur avait jamais été contesté de manière aussi brutale auparavant. Dr Klaus Schustereder, médecin généraliste:
Dès le départ je me pose des questions, c’est mon job.
Ces soignants discriminés parlent d’une médecine de plus en plus dominée par des individus dans les instances sanitaires et le monde politique qui, sans même n’avoir jamais soigné de patients, entravent arbitrairement la liberté thérapeutique des médecins sur des critères qui ne sont pas scientifiques. Dr Phillippe Saegesser:
Faisant partie du comité de la Société vaudoise de médecine, lorsque cette crise (du Covid) est arrivée, j’ai réagi à plusieurs reprises, compte-tenu du fait que je n’étais pas en accord avec le discours dominant et la position de la Société vaudoise de médecine.
Des plaintes sans fondement et du harcèlement policier viennent encore assombrir le tableau de ce que ces médecins qui défendaient une approche différente, prudente et modérée, ont vécu durant la crise. Daniel Rousseau:
Je suis un simple citoyen qui a décidé avec des moyens limités et une équipe de bénévoles de parler d’un thème d’actualité qui dépasse largement le débat opposant les adeptes ou les contestataires du vaccin relatif au Covid. En ma qualité d’ancien directeur RH, administrateur d’un EMS et aide infirmier impliqué auprès de patients contaminés par le Covid, il m’est apparu important d’interroger le citoyen suisse sur le profil du médecin qu’il souhaite avoir aujourd’hui. Partant de la crise du Covid, j’ai voulu interroger les médecins qui ont été bâillonnés pour avoir émis des avis qui divergeaient du discours politique et m’attacher à une seule question: quel est le rôle du médecin et sa marge d’action en 2023?
Un film auto-financé
En Suisse romande, 1500 spectateurs ont fait le déplacement pour voir le documentaire au cinéma lors de soirées-débats.
Le budget total de 15’000 CHF a été couvert aux deux tiers par les entrées et les dons.
Avis aux mécènes : 5000 CHF manquent encore pour amortir l’investissement réalisé à titre personnel, nous dit Daniel Rousseau.
Réformes de l’OMS, pourquoi?
Le Dr Philippe Saegesser, figure marquante de ce documentaire, continue de s’engager pour que les médecins de demain ne deviennent pas de simples exécutants aux ordres de “big pharma” et puissent, tout comme sa génération, continuer de pratiquer avec déontologie, liberté et responsabilité, pour le bien des patients.
Il a récemment publiquement exprimé son inquiétude par rapport au Traité pandémique et aux réformes de l’OMS prévues pour 2024, qui n’ôteraient pas seulement leur souveraineté thérapeutiques aux médecins, mais aussi aux États eux-mêmes (voir son discours et notre article ici).
“Médecins suisses, que reste-t-il de liberté thérapeutique” en intégralité
Le documentaire existe aussi en version allemande (40 min.).
Interview du réalisateur Daniel Rousseau par Radio Libre
Hors docu, le cas du Dr Arturo Perez
Itinéraire d’un héros ordinaire, un médecin aspirant à être simplement médecin dans une époque qui ne tolère plus ceux qui pensent par eux-mêmes? Quand le Covid est apparu, le Dr Arturo Perez a simplement voulu faire son travail de médecin de terrain: soigner les gens et sauver des vies. C’était compter sans des autorités sanitaires qui, pour la première fois de l’histoire, interdisaient aux médecins de soigner. C’était aussi compter sans la direction de son hôpital, déterminée à faire passer la politique avant le soin.
Comment soigner dans hôpital qui préfère faire de la politique ?
Il a pourtant persisté et soigné, avec des protocoles de traitement précoce, des centaines de patients tellement satisfaits qu’ils se passaient le mot sur les réseaux sociaux. Certains traversaient même le pays pour venir se faire soigner par son équipe. Ce n’est pas le plus petit paradoxe de cette affaire: c’est précisément parce que les patients étaient satisfaits que l’hôpital interdira, à deux reprises, au médecin de soigner, convoquant à chaque fois un expert dont on verra que la connaissance du sujet était pourtant très singulièrement lacunaire.
Resilients.tv s’est entretenu avec le Dr Arturo Perez :