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Bonnes nouvelles pour l’ivermectine

Une étude péruvienne datant de 2020 enfin validée

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Après l’Australie, c’est au tour des États-Unis de confirmer la liberté thérapeutique donnée aux médecins pour prescrire l’ivermectine dans le cadre du Covid. Ailleurs, de nombreux professionnels de la santé qui ont prescrit ce traitement continuent pourtant d’être inquiétés et parfois même menacés.

Tour d’horizon de l’actualité autour de l’ivermectine avec un nouveau livre du Dr Kory sur le sujet, qui déplore les trois ans qu’il aura fallu pour que la communauté scientifique valide une étude péruvienne de 2020. Celle-ci l’avait convaincu à l’époque que cette molécule aurait pu mettre fin à la pandémie avant l’arrivée des vaccins.

Liberté thérapeutique garantie aux USA

Trois médecins américains licenciés pour avoir prescrit de l’ivermectine comme traitement du Covid ont gagné début août un procès en appel contre l’autorité de régulation des médicaments, la FDA. Selon le juge, une fois qu’un médicament est autorisé par l’agence, la liberté thérapeutique s’applique pour les médecins et l’agence ne doit pas interférer avec celle-ci.

L’agence du médicament (FDA) a également reconnu leur droit à en prescrire librement pour traiter le Covid. Ashley Cheung Honold, avocate du Département de la justice représentant la FDA:

La FDA reconnaît explicitement que les médecins sont habilités à prescrire de l’ivermectine pour traiter le Covid.

En ligne de mire, une campagne de la FDA, reprise massivement par tous les grands médias dans le monde entier, qui affirmait “Vous n’êtes pas un cheval. Vous n’êtes pas une vache. Sérieusement, vous tous. Arrêtez!”.

Cette campagne avait mis à mal la carrière des médecins recourants, leur employeur interprétant l’appel de la FDA comme une interdiction, licenciant dans la foulée les médecins récalcitrants. Jared Kelson, représentant des médecins:

La question fondamentale dans cette affaire est simple. Une fois que la FDA a approuvé la vente d’un médicament à usage humain, a-t-elle le pouvoir d’interférer avec la manière dont ce médicament est utilisé dans le cadre de la relation médecin-patient ? La réponse est non.

La FDA a tenté de minimiser la portée de son message et de sa campagne lors du procès, niant avoir voulu en faire une injonction pour les médecins.

En Australie également

Cette décision fait suite à une annonce venant d’Australie en mai de cette année et relatée par le journal en ligne France-Soir : “À partir du 1er juin 2023, les médecins australiens peuvent prescrire de l’ivermectine pour des usages hors ceux prévus lors de l’autorisation de mise sur le marché”.

Un médicament adoubé par l’OMS

Développée dans les années 80 spécifiquement pour les humains puis pour traiter les animaux, l’ivermectine figure sur la liste de l’OMS des médicaments les plus sûrs et les plus efficaces dans le monde entier. Utilisée depuis des décennies, elle n’aurait pas d’interactions médicamenteuses connues. Elle a révolutionné les soins de santé en Afrique et sauvé des millions de vies. Elle a même été l’objet d’un prix Nobel de médecine en  2015.

Dès le début de la pandémie, en 2020, alors que les vaccins n’étaient pas encore prêts, de nombreux médecins ont fait ce qu’on leur a appris à faire : regarder parmi les médicaments existants si l’un d’entre eux pourrait être efficace contre la nouvelle menace sanitaire. L’ivermectine est très tôt devenue une excellente candidate, montrant de bons résultats contre le Covid.

L’OMS n’excluait pas l’usage de l’ivermectine contre le Covid mais recommandait de l’utiliser uniquement lors d’essais cliniques, considérant que les premiers résultats encourageants n’étaient pas assez importants pour tirer des conclusions définitives. Il est à relever que le remdesivir, traitement cher et dangereux, déconseillé par l’OMS, a pourtant longtemps continué de faire l’objet de recommandations et d’achats dans de nombreux pays, dont la Suisse et la France.

Le site c19ivm.org offre une vue d’ensemble actualisée de l’état de la science en ce qui concerne l’efficacité de plusieurs traitements anti-Covid. À l’heure d’écrire cet article, pas moins de 99 études concernant l’ivermectine sont listées, réalisées par 1089 scientifiques sur 137 255 patients dans 28 pays. Globalement, leurs résultats montrent une diminution statistiquement significative de 49% de la mortalité et des résultats encore plus impressionnants pour la prophylaxie, les hospitalisations et la guérison.

Une de ces études, baptisée SAIVE, a été publiée cette année et a fait l’objet d’un article dans nos colonnes. De grande qualité méthodologique, sa conclusion principale est que l’ivermectine permet une diminution du risque d’infection de 72% et réduit ainsi fortement la proportion de cas positifs, la charge virale et la gravité des symptômes. Aucun effet indésirable n’est observé.

L’expression “remède de cheval” s’applique donc bien à l’ivermectine, mais au sens figuré.

Le cas de l’Uttar Pradesh

L’Uttar Pradesh en 2021 avait annoncé avoir éradiqué le Covid grâce à des kits préventifs à moins de 3 dollars par personne distribués massivement à sa population et contenant de l’ivermectine, de la Docycycline, de la vitamine C, du zinc, de la vitamine D3 et du Tylenol.

En deux semaines, les cas avaient diminué de moitié, et en trois mois, les cas avaient encore diminué de 95 % à 99,9 % par rapport aux niveaux les plus élevés.

Cela ne pouvait pas être dû aux vaccins, car au moment des faits, seuls 5 % des 241 millions d’habitants de l’État d’Uttar Pradesh étaient vaccinés.

Qui veut la peau de l’ivermectine ?

Son plus grand défaut est d’être malgré elle devenue une concurrente très sérieuse des vaccins Covid, dont l’autorisation temporaire de mise sur le marché dépendait de la non-existence d’autres traitements contre le Covid.

Malgré les preuves scientifiques de son efficacité en tant que traitement précoce et permettant d’éviter des hospitalisations et des symptômes graves, l’ivermectine a ainsi été largement désavouée tout au long de la pandémie.

Toute cette saga est racontée dans un livre du Dr Pierre Kory, “La guerre contre l’ivermectine : Le médicament qui a sauvé des millions de personnes et aurait pu mettre fin à la pandémie”, uniquement disponible en anglais actuellement. Le Dr Kory est connu également pour avoir relevé les graves manquements d’une étude qui avait été utilisée par les autorités pour minimiser l’efficacité de l’ivermectine.

Pour l’anecdote, c’est une étude péruvienne de 2020 montrant un recul de 74% de la mortalité grâce à l’ivermectine, qui avait convaincu le Dr Kory de l’efficacité de ce médicament. Or la solidité de cette étude vient à peine d’être confirmée par les pairs du Dr Kory, soit trois ans plus tard, début août 2023. Combien de gens auraient-ils pu être sauvés si les autorités avaient pris au sérieux l’ivermectine ? Des millions selon le Dr Kory.

Les pressions ont été nombreuses sur les professionnels de la santé convaincus de l’efficacité de l’ivermectine. En Suisse, le Dr Arturo Perez a dû arrêter de prescrire la molécule, constatant un déclin de l’état de ses patients, il en a témoigné récemment lors d’un entretien avec Resilients.tv.

“On sait où est ta mère!…”

Pire, le médecin et chercheur brésilien Flavio Cadegiani, auteur de plusieurs études sur l’efficacité de l’ivermectine, a affirmé dans un entretien publié par France-Soir avoir été approché par deux inconnus, portant des costumes. Ils lui auraient dit qu’ “ils savaient où était ma mère” en lui demandant de ne pas publier les données de ses recherches.

En Suisse, un pharmacien s’est vu retirer son droit d’exercer après avoir entre autres prescrit illégalement de l’ivermectine durant la pandémie. Il risque une grosse condamnation.

Aller plus loin