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Article de SENTA DEPUYDT d’Essentiel News & vidéo de son interview par Clémence Houdiakova de Tocsin le 18 septembre 2024

Publié en français en mars 2024, “Labo P4 à Wuhan: que nous a-t-on caché? La terrifiante course aux armes biologiques” est le 2ème ouvrage que l’avocat et candidat aux élections américaines Robert Kennedy Jr publie sur la pandémie. En près de 500 pages et plusieurs milliers de références, cet imposant ouvrage révèle une conspiration mondiale d’une ampleur inouïe.

En épinglant un à un les patrons du “cartel des armes biologiques”, l’auteur met à nu ce gigantesque réseau d’influence et son modus operandi.

Un livre réquisitoire

Dans une première partie, Kennedy commence par décrire l’ascension de ce dangereux lobby en retraçant l’histoire peu connue de la course aux armes biologiques. On y découvre à quel point les agences militaires, les services de renseignement et l’industrie pharmaceutique pèsent dans l’orientation des politiques de santé nationales et internationales, et cela depuis la seconde guerre mondiale.

Mais, c’est le second volet de cet imposant ouvrage qui prend la tournure d’un véritable roman policier. Armé de dizaines de documents, rapports d’enquête, coupures de presse et déclarations de témoins, l’auteur nous propose une reconstitution palpitante de la “saga du virus” à Wuhan.

Labo P4 à Wuhan, le 2ème opus de Kennedy sur le cartel de la pandémie

Mensonges, menaces, censure, propagande, corruption: l’ampleur des efforts déployés pour dissimuler les origines de la pandémie et la démesure des profits engrangés par la caste qui a piloté la réponse sanitaire sont un réquisitoire sans appel contre les politiques de santé mondiale et leurs responsables.

Voici donc quelques points forts de cet implacable “document à charge”.

Un virus précoce 

Pour reconstituer les faits qui se sont déroulés à Wuhan, Robert Kennedy Jr s’est en grande partie appuyé sur le rapport que le Dr Steven Quay a remis à la Commission d’enquête du Congrès des États-Unis sur l’origine et la gestion de la pandémie. Cette version a donc aujourd’hui un certain poids juridique et politique dans le cadre des accusations portées contre le Dr Fauci et les responsables de la réponse sanitaire durant la pandémie.

Le virus aurait fait sa première apparition en août 2019, suite à une faille de sécurité au laboratoire de l’Institut de virologie de Wuhan. Les trois “patients zéro”, le biologiste”Ben Hu” et ses 2 collègues sont des collaborateurs de Mme Shi-Zengli, une des principales scientifiques à travailler sur les gains de fonction des coronavirus à partir de prélèvements de chauve-souris.

Les échantillons sérologiques conservés à l’hôpital de l’Armée populaire de libération de Wuhan suggèrent que le 1er groupe de patients infectés par les virus de lignée A et B s’est constitué le long d’une ligne de métro, empruntée quotidiennement par 1 million de personnes. Cette ligne, la n°2, relie l’hôpital, le fameux marché aux poissons et aux pangolins, l’institut de virologie et ses laboratoires, et malheureusement aussi l’aéroport.

Ceci signifie que des premiers malades ont facilement pu se trouver à Milan, New York ou Dubaï avant de ressentir le moindre symptôme et que le virus a donc parcouru le monde dès sa 1ère escapade.

Apparemment, les hôpitaux de Wuhan auraient connu un pic d’affluence, dès les jours suivants. C’est en tout cas ce que semblent indiquer le taux d’occupation des parkings de l’hôpital observé via satellite ainsi que l’augmentation des requêtes liées aux symptômes de grippe dans le moteur de recherche “Baidu”.

Représentation artistique d’un coronavirus

Raid sur le laboratoire

Le 12 septembre à minuit, le gouvernement chinois inquiet de cette nouvelle maladie, lance un raid sur le laboratoire de Wuhan, en vue d’évaluer la situation et de nettoyer les preuves de l’incident. Plus de 22 000 échantillons de pathogènes non publiés et des séquences génomiques collectées durant 20 ans sont saisis et les données susceptibles de révéler le lien avec les activités de gain de fonction menées à l’Institut de virologie sont supprimées.

Celles-ci comprenaient entre autres: des centaines de pages d’informations du site internet, soit plus de 300 études et une bonne partie des travaux de Madame Shi Zengli. Le lendemain, un appel d’offre est lancé pour sécuriser le labo. L’institut fermera ensuite entre le 7 et le 24 octobre.

Propagation

Tout en étant alerté des risques posés par cet incident et par l’apparition d’une nouvelle maladie de type Sars-cov-2, le gouvernement chinois décide de maintenir l’organisation des Jeux militaires mondiaux dans les semaines qui suivent l’apparition des premiers cas. En octobre, la ville de Wuhan accueille ainsi près de 10 000 athlètes en provenance de 105 pays.

Bon nombre de sportifs rentrent chez eux avec le virus, si bien qu’un mois plus tard, le Covid est déjà en train de se propager en Europe, notamment dans le nord de l’Italie.

Wuhan, 18 octobre 2019, cérémonie d’ouverture des Jeux militaires mondiaux (Wikipedia)

Mi-octobre, tandis que les sportifs se rencontrent à Wuhan, les leaders de la santé mondiale se réunissent à New York pour un exercice de simulation nommé Event 201. Autour du scénario fictif de la propagation d’un dangereux coronavirus, il s’agit d’organiser “une coopération fiable entre plusieurs industries, gouvernements nationaux et institutions internationales clés” pour faire face à la menace.

Parmi les participants, l’on note la présence de George Fu Gao, directeur du CDC, Centre de contrôle des maladies chinois (qui doit alors déjà être au courant de la nouvelle épidémie) et d’Avril Haines, chercheuse au Centre John Hopkins, directrice adjointe de la CIA, conseillère du Conseil de sécurité national du gouvernement américain.

À l’issue de la réunion, le Centre Johns Hopkins pour la sécurité sanitaire, le Forum économique mondial et la Fondation Bill & Melinda Gates émettent conjointement une série de recommandations pour la préparation à une future pandémie. Vaccins, tests, passes sanitaires, nouvelles réglementations, santé numérique, c’est tout l’agenda de la santé mondiale qui s’y retrouve, sans oublier l’un des aspects majeurs de la réponse au virus: le contrôle de l’information.

Fin décembre “on demande à Mme Shi Zengli” d’analyser des échantillons qui lui permettent d’identifier un nouveau coronavirus issu de la chauve-souris, responsable de nouvelles ‘pneumonies’ humaines. Une inquiétude traverse alors la chercheuse quant à l’origine du virus et à la sécurité de son laboratoire, mais après vérification minutieuse de sa part, “l’hypothèse d’un incident est exclu”.

Ce n’est que le 19 janvier que la Chine admet officiellement que le virus se transmet d’homme à homme, alors que seulement trois jours plus tard, la ville de Wuhan est soumise à un confinement draconien.

Finalement, le 30 janvier, l’OMS déclare une urgence sanitaire de portée internationale. Progressivement, le monde s’arrête.

4 mois se sont donc écoulés entre le raid du laboratoire et l’information officielle de la Chine à l’OMS, des semaines précieuses durant lesquelles tout a été fait pour faire disparaître les preuves de l’incident à Wuhan.

Pour Robert Kennedy Jr :

La dissimulation initiale du Parti communiste Chinois – soutenue par l’OMS – a contribué à transformer la fuite du virus en pandémie mondiale. (p. 365)

La conspiration du pangolin

Au lendemain de l’annonce de la pandémie et des 1ères publications scientifiques décrivant le nouveau coronavirus, une équipe de New Delhi met les pieds dans le plat et repère une séquence génomique particulière dans le génome du virus. Désignée comme un “site de clivage de la furine”, cette nouvelle apparition dans un coronavirus est précisément ce qui permet de lui donner des super pouvoirs: à savoir le rendre plus transmissible et plus pathogène.

Pour ce groupe de chercheurs indiens, cela ne fait pas de doute, il s’agit d’un virus artificiel créé suite à des manipulations dites ‘de gain de fonction’.

L’avocat décrit ensuite comment, pour tromper le monde sur la genèse du Covid:

la Chine a mis en avant une série de récits officiels qui ont détourné l’attention de la planète entière du laboratoire de Wuhan.

Lors de l’épidémie de SRAS en 2002-2003, les virologues avaient pointé une mutation de coronavirus qui serait passé des civettes aux pangolins sur le marché de Fosham dans la province du Guangdong, avant d’infecter les humains (p. 370) (bien que des chercheurs aient déjà soupçonné le SARS de 2004 d’être un virus de laboratoire).

Le pangolin semblait donc à nouveau le coupable indiqué pour faire figure de bouc émissaire. Rapidement, c’est non seulement la Chine, mais tout le “cartel de la pandémie” qui appuie l’hypothèse de la “zoonose”, l’infortunée transmission du virus de l’animal à l’homme. Pourtant, sur 80 000 animaux testés en provenance du marché de Wuhan, aucun animal ne semble avoir été infecté par le fameux virus.

Le pangolin, victime innocente de “la mafia sanitaire”

Opérations secrètes

En 2014, le gouvernement Obama avait interdit ces expériences de gain de fonction, jugées trop dangereuses et assimilées au développement d’armes biologiques. Mais, diverses manoeuvres du Dr Anthony Fauci, à la tête du système de santé aux États-Unis, avaient permis de les continuer quelques temps sur le territoire américain.

Face à de nouvelles pressions pour stopper ces dangereuses expériences, elles avaient finalement été exportées à l’étranger notamment en Chine, au laboratoire de Wuhan. C’est la fameuse Shi Zengli, une chercheuse qui avait longtemps travaillé avec Ralph Baric, LE spécialiste des gains de fonction aux Etats-Unis, qui a donc poursuivi ces travaux.

Mme Shi Zengli et le labo de Wuhan ont reçu plusieurs centaines de milliers de dollars du NIH de Fauci et de l’USAID, une organisation qui finance les projets de la CIA dans le monde, par l’intermédiaire d’une association nommée Eco Health Alliance. Eco Health redistribue également des fonds privés en provenance de la fondation Gates, du Wellcome Trust ou de l’industrie pharmaceutique.

C’est donc tout un réseau complice à l’échelle internationale qui s’est employé à manipuler et contrôler les informations sur l’origine de la maladie et les mesures sanitaires à déployer.

Le cartel de la pandémie

Pour ces  individus sans scrupules, il s’agissait non seulement de dissimuler les recherches interdites et les incidents de laboratoire, mais aussi de tirer un profit maximal de la crise sanitaire, grâce à la production de vaccins, de médicaments et des diverses ‘mesures de lutte’ mises en place.

Selon Kennedy:

Trois titans contrôlent la santé mondiale à hauteur de 63%: le NIH dirigé par Anthony Fauci, la fondation Bill Gates qui contrôle l’OMS et son équivalent britannique le Wellcome Trust, dirigé par le britannique Sir Jeremy Farrar. Le reste est aux mains de la Chine et de l’industrie pharmaceutique.

Le noyau dur du “cartel de la pandémie” était ainsi constitué de :

Toni Fauci, le directeur de l’institut national de la santé, conseiller santé de 6 présidents US et sans doute “le scientifique le plus influent de la planète”. À la tête du NIH, Fauci gérait un budget de 42 milliards de dollars, de l’argent qu’il distribuait à 56 000 chercheurs aux États-Unis et dans le monde. Dr Fauci faisait la pluie et le beau temps sur la recherche mondiale.

Peter Daszak, le britannique qui dirige Eco Health Alliance, l’organisation qui permet de financer les recherches d’armes biologiques un peu partout sur la planète. C’est Daszak qui a assuré la liaison entre la Chine et le directeur du labo de Wuhan d’un côté et Ralph Baric, Tony Fauci et Jeremy Farrar de l’autre. Ceux-ci ont ensuite actionné une armée d’experts, de politiques et de directeurs de médias à leur service.

Shi Zengli, “madame chauve-souris”, titulaire d’un doctorat à Montpellier. La spécialiste des coronavirus et des recherches assimilées à du gain de fonction a collaboré avec Ralph Baric, le génie des gains de fonction et Peter Daszak, les États-Unis et la France pendant plus de 20 ans.

Mme Shi Zengli, surnommée “Bat lady”, chercheuse à Wuhan

Bill Gates, principal financier de l’OMS, de l’Alliance GAVI pour la vaccination, et du Fonds CEPI pour la préparation aux pandémies. Bill Gates espérait pousser l’introduction des technologies ARNm depuis plus de 10 ans.

George Gao, directeur du CDC chinois, membre du comité international de préparation pour les pandémies.

Jeremy Farrar, directeur de Wellcome Trust, une fondation britannique équivalente à la fondation Gates, en argent et en influence. Farrar qui a conseillé le gouvernement britannique et est un fervent partisan des mesures draconiennes est aujourd’hui directeur scientifique à l’OMS.

Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur de l’OMS au parcours douteux, est également un proche ami de Bill Gates et du président chinois Xi Jinping, dont il partage la vision politique. Tout au long de la pandémie, il ne tarira pas ses éloges pour la manière exemplaire dont la Chine avait réagi face à la menace du coronavirus.

Gates, Gao, Fauci et Ghebreyesus étaient tous co-présidents du Global Preparedness Monitoring Board, un organe de leadership pour la réponse aux pandémies créé en 2018 par Bill Gates et la Banque mondiale.

C’est donc la cohésion de ce “cartel” qui a permis de contrôler l’ensemble des informations sur la pandémie et de diriger la réponse sanitaire à leur guise afin d’en tirer un maximum de profit.

À titre d’exemple, Bill Gates aurait gagné plus de 50 milliards de dollars grâce à la pandémie. Génie de l’investissement doté d’une énorme faculté prémonitoire, Gates a ainsi investi des sommes considérables dans toutes les firmes productrices de vaccins Covid, notamment Moderna, qui n’avait jamais fabriqué un seul produit, et l’allemande BioNtech également peu connue, mais dont le vaccin a très vite été racheté par Pfizer.

Tony Fauci aurait également amassé une petite fortune. À titre d’exemple, le vaccin de Moderna, qui appartient pour moitié au NIH, rapporte non seulement des milliards de dollars à l’Institut, mais aussi à bon nombre de ses collaborateurs. 6 proches d’Anthony Fauci toucheront environ 150 000 dollars par an grâce au brevet du vaccin, jusqu’à la fin de leurs jours.

Ce système où l’agent se déverse d’étage en étage vers les différents responsables de la recherche scientifique et de la santé publique, supprime toute indépendance des diverses agences et institutions de santé.

Il en va de même pour les organismes de recherche et les revues scientifiques.

Mensonges et propagande

Plusieurs chapitres du livre de Kennedy racontent en détails la manière dont ledit cartel a constitué une équipe de choc d’experts et de scientifiques prêts à défendre leurs différents points de vue et comment le Dr Fauci a copieusement arrosé ses soutiens et sérieusement menacé ses opposants.

Les revues scientifiques les plus réputées telles que The Lancet, Nature, Science ou Cells ont toutes obéi à leurs directives en ne publiant que les articles rédigés ou approuvés par leurs soins.

Fin février, Fauci a organisé une réunion d’experts pour discuter de l’origine du virus. Il les a engagés à publier ensemble un article soutenant l’origine naturelle du virus. La suite a révélé que la plupart des auteurs concernés étaient pourtant opposés à cette hypothèse et suspectaient plutôt un accident de laboratoire.

Le contrôle de l’information de ce cartel s’est aussi exercé avec la complicité de la Maison Blanche et les médias grand public. Dès le début de la pandémie, une série de grands titres de la presse internationale ont été réunis dans un consortium nommé “Trusted News Initiative” afin d’aligner les différents récits médiatiques et de sélectionner les informations à promouvoir ou à écarter.

À l’image du cartel de la santé, un cartel de la censure s’est également constitué autour de la “réponse sanitaire”. Bill Gates aurait par exemple dépensé près de 10 milliards de dollars pour acheter et influencer les médias. Les recommandations de l’OMS se sont répétées quotidiennement sur tous les téléphones, tandis qu’une censure implacable s’est exercée à l’encontre de toutes les voix dissidentes.

Robert Kennedy Jr en a lui-même été victime avec la suppression de son compte Instagram qui comptait plus de 800 000 abonnés, ainsi que ses compte Youtube et Facebook. Il a d’ailleurs intenté une action en justice contre le président Biden et son administration et en a fait l’un des principaux arguments de sa campagne présidentielle.

Pandemic express

Malgré les nombreuses révélations qui ont eu lieu depuis le début de la pandémie, la course aux armes biologiques se poursuit et risque même de s’intensifier dans un avenir proche. À part le Dr Fauci, aucun des personnages évoqués ne semble avoir été inquiété. Bien au contraire, leurs positions sont renforcées à coups de nominations et de dollars dans le but de développer le gigantesque marché de la pandémie et des produits ARNm qui s’ouvre grâce au “Traité pandémie” de l’OMS et aux programmes des organisations internationales.

Le président Biden a demandé au Congrès 88 milliards de dollars pour créer une banque mondiale des virus. Toujours sous l’oeil de Peter Daszak, le Global Virome Project permettra de créer un flux infini de nouveaux agents pathogènes ayant un potentiel pandémique et pour lesquels il faudra développer de nouveaux vaccins.

Comment mettre fin à cette gigantesque folie? L’ouvrage de Kennedy peut certainement servir à réveiller le monde sur l’agenda et les agissements d’une caste qui est longtemps passée pour philanthrope, mais qui ne peut plus cacher ses crimes.

Une question reste toutefois en suspens. Dans toute cette affaire, l’étroite collaboration entre les États-Unis et la Chine, tant dans la recherche à usage duel que dans la suppression et le contrôle de l’information est surprenante.

S’agit-il seulement d’une bande de dangereux criminels ayant agi à l’insu de leur gouvernement respectif ? Ou sommes-nous en présence d’un gouvernement mondial tacite qui ne se nomme pas et qui agit de manière délibérée dans le but d’officialiser son rôle et de renforcer sa domination?

L’ouvrage de Kennedy ne permet pas d’y répondre, mais donne matière à ouvrir la réflexion.

À écouter

Interview du prof. Martin Zizi, ancien expert en armes chimiques et biologiques auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, rappelle qu’il faut tempérer les risques liés à l’utilisation d’armes biologiques dans le cadre d’une pandémie. En pratique, manipuler un virus dans un laboratoire n’est guère compliqué, mais en faire une arme de destruction massive efficace que l’on peut contrôler à l’échelle planétaire est beaucoup moins facile.

Par ailleurs, les accusations d’utilisation d’armes de destruction massive ouvrent la possibilité d’enclencher une riposte avec des armes équivalentes chimiques ou nucléaires.

Par ailleurs, il est plus aisé de contrôler un instrument de destruction biologique si on l’insère dans un vaccin.

L’interview de Tiphaine Pinsolle sur BAM! presse