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Mike Yeadon (ex-Pfizer): centraliser la santé, c’est absurde

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Mike Yeadon, un ancien vice-président de Pfizer, dénonce la volonté de concentrer la gestion sanitaire mondiale entre les mains de l’OMS. Il plaide pour une gouvernance décentralisée en interaction internationale: elle permettra de mieux gérer une future pandémie.

L’OMS cherche à faire signer pour 2024 environ 300 amendements au Règlement sanitaire international et à faire ratifier en parallèle un nouveau traité sur les pandémies.

Dans cette vidéo brève mais dense, Mike Yeadon, ancien cadre de Pfizer jusqu’en 2011, affirme que ces réformes sont “la fin de la démocratie en matière de santé”.

Santé unique = pensée unique

En cas de nouvelle pandémie, par définition, personne ne saurait comment réagir au mieux face à la nouvelle menace. Or l’OMS réclame une gestion centralisée et technocratique de la prochaine urgence globale, dans laquelle au final une seule personne, son directeur, aura le pouvoir ultime d’imposer des mesures qui nuiront tant à la liberté qu’à l’efficacité.

Yeadon estime que centraliser toutes les décisions importantes est le meilleur moyen de ne jamais trouver la réponse optimale à une nouvelle menace, faute de pouvoir expérimenter et comparer différentes solutions dans plusieurs pays.

Décentraliser permet d’innover

L’ancien cadre de Pfizer considère que les humains sont naturellement brillants dans des situations de crise car ils sont capables d’innover.

Il estime que si chaque Etat reste autonome dans la gestion d’une urgence, avec une bonne communication entre les régions, l’humanité aura plus de chances de trouver des solutions qui feront leurs preuves et seront utiles au monde entier.

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