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Tedros hausse le ton: “L’accord sur la pandémie ne donnera à l’OMS aucun pouvoir sur un État ou un individu”

Le discours intégral du directeur de l'OMS au Sommet mondial des gouvernements à Dubai, avec les commentaires de notre rédaction.

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A l’approche de la 77ème Assemblée mondiale de la santé fin mai 2024, la pression monte face au projet d’un “Accord Pandémie” et de révision du Règlement sanitaire international. À l’OMS, les groupes de travail ne sont pas parvenus à produire à temps les textes devant être soumis aux membres pour qu’ils en discutent dans leurs assemblées nationales. Par ailleurs, les propositions avancées dans les documents préparatoires sont considérées par un nombre croissant de citoyens et de politiques comme des atteintes à la souveraineté nationale et à la vie privée. Devant le possible échec des négociations et le report du vote à l’an prochain, le directeur de l’OMS hausse le ton et tente de rallier les forces politiques pour effectuer un passage en force des “instruments pandémiques”.

Voici l’intégralité de la traduction du discours que le directeur de l’OMS a prononcé le 12 février au Sommet mondial des gouvernements à Dubai (Emirats arabes unis) avec les commentaires de notre rédaction en italique.

Vos Altesses, Vos Excellences,

Chers collègues et amis,

Assalamu’alaikum warahmatullahi wabarakatuh.

Je remercie Vos Altesses pour leur hospitalité, pour leur soutien indéfectible à l’Organisation mondiale de la santé et à la santé mondiale, et pour l’occasion qui m’est donnée de m’adresser à vous aujourd’hui. C’est un grand plaisir de revenir à Dubaï. J’ai eu l’honneur d’être ici en décembre de l’année dernière pour la COP28 – la première COP à inclure une journée consacrée à la santé, et je remercie les Émirats arabes unis pour le leadership dont ils ont fait preuve en accordant à la santé une place aussi importante dans le programme sur le climat. C’était la première fois qu’une telle journée était organisée. Merci aux Émirats arabes unis d’avoir ouvert la voie.

Santé et climat

147 pays ont signé la déclaration des Émirats arabes unis sur le climat et la santé lors de la COP28, reconnaissant ainsi que la crise climatique est une crise sanitaire.

Covidhub: Ce thème se retrouve dans la nouvelle stratégie française en santé mondiale 2023-2027, qui accorde une importance prioritaire aux liens entre santé et enjeux climatiques, environnement et perte de biodiversité, en lien avec l’approche Une Seule Santé (entre autres décarbonation des systèmes et produits de Santé, investissements dans de nouveaux secteurs et produits qui lient le climat et la santé, collecte de données, surveillance de nouveaux paramètres). 

Aide humanitaire d’urgence

Je remercie en particulier les Émirats arabes unis pour leur soutien au centre logistique mondial de l’OMS, ici à Dubaï, qui est devenu un élément essentiel de la réponse opérationnelle de l’OMS aux urgences sanitaires dans le monde. L’année dernière, le centre a distribué des fournitures médicales pour 50 millions de personnes en situation d’urgence dans 81 pays, dans toutes les régions du monde – Afghanistan, Tchad, Fidji, Haïti, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Sri Lanka, Ukraine, Venezuela, Yémen et bien d’autres encore.

Depuis son ouverture en 2015 à Dubaï, la plateforme a été multipliée par sept, passant de 3 000 à 20 000 mètres carrés. En effet, le hub joue actuellement un rôle vital dans notre réponse à plusieurs urgences dans le monde, y compris la crise actuelle à Gaza.

Jusqu’à présent, nous avons livré 447 tonnes de fournitures médicales à Gaza, mais ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des besoins, qui ne cessent de croître chaque jour. Seuls 15 des 36 hôpitaux de Gaza sont encore partiellement ou très peu fonctionnels. Les professionnels de la santé font de leur mieux dans des circonstances impossibles. Je suis particulièrement préoccupé par les récentes attaques contre Rafah, où la majorité de la population de Gaza a fui les destructions au nord.

L’OMS continue d’appeler à un accès sûr pour le personnel et les fournitures humanitaires ; Nous continuons à demander la libération des otages détenus par le Hamas et nous continuons à demander un cessez-le-feu.

Manque de préparation aux crises

Excellences,

Le 12 février 2018 – il y a exactement six ans – je suis monté sur cette scène et j’ai déclaré que le monde n’était pas préparé à une pandémie, et j’ai exprimé mon inquiétude à l’époque quant au fait qu’une pandémie pouvait survenir à tout moment. Comme vous vous en souvenez, moins de deux ans plus tard, en décembre 2019, la pandémie de Covid-19 a frappé et, en effet, le monde n’était pas préparé.

Covidhub: On peut à la fois contester le concept de ‘manque de préparation’ (voir les références en fin d’article) et le fait qu’une véritable pandémie ait eu lieu, ni même qu’elle puisse avoir lieu dans le futur. Selon plusieurs experts, l’idée qu’un tel risque puisse menacer la planète est discutable (ex: Pierre Chaillot, Denis Rancourt, Martin Zizi, David Bell et Garrett Brown du Brownstone Institute).

Aujourd’hui, je me tiens devant vous, au lendemain de la pandémie Covid-19.

Avec des millions de morts, des chocs sociaux, économiques et politiques qui se répercutent encore aujourd’hui, bien que certains progrès aient été accomplis, comme l’amélioration de la surveillance, le Fonds de lutte contre les pandémies, le renforcement des capacités de production de vaccins et l’examen périodique que nous avons entamé, le monde n’est toujours pas prêt à faire face à une pandémie.

Covidhub: Globalement, l’année 2020 ne semble pas avoir été une année plus mortelle que les autres, comme l’indiquent les chiffres officiels de décès (toutes causes confondues) sur l’ensemble de la planète (à l’exception d’un pic initial au début des mesures Covid et sans tenir compte des régions qui ont connu des conflits armés ou des catastrophes naturelles). En revanche, les pics de mortalité ont démarré l’année suivante, dès le début des campagnes de vaccination contre la Covid et y sont étroitement liés (ex: travaux d’Hervé Seligmann, de Pierre Chaillot et de Barry Young). Ce fait est particulièrement visible dans l’analyse de Denis Rancourt des chiffres de mortalité des pays du sud où le Covid a très peu tué, mais où les décès ont augmenté de manière anormale en saison estivale, dès l’introduction du vaccin. 

Par ailleurs, l’OMS a modifié l’attribution de la mortalité, en comptabilisant les morts ‘avec un test positif’ au Covid comme des morts dont le décès a été provoqué par le Covid. Ce qui a contribué à gonfler les chiffres et à créer une impression de pandémie.  

Le cycle de la panique et de la négligence commence à se répéter.

Covidhub: ceci est contredit par le fait que partout dans le monde, très peu de gens ont pris plus de trois doses du vaccin. Malgré des recommandations de réactualiser les mesures, face à l’apparition de l’un ou l’autre variant, on s’aperçoit que ce n’est suivi presque nulle part. L’OMS elle-même parle de ‘fatigue pandémique’, ou de lassitude devant des alertes qui ne font plus peur. C’est pourquoi son conseil stratégique pour la santé globale a suggéré un changement de narratif, en remplaçant le discours autoritaire par des arguments d’inclusion, d’égalité et de solidarité. L’alerte de la variole du singe, que Tedros Ghebreyesus a déclaré de manière unilatérale, à l’encontre de l’avis du comité d’expertise, n’a pas non plus provoqué de panique.

Retour des pandémies, maladie X

Les leçons douloureuses que nous avons tirées risquent d’être oubliées à mesure que l’attention se porte sur les nombreuses autres crises auxquelles notre monde est confronté. Mais si nous ne parvenons pas à tirer ces leçons, nous le paierons cher la prochaine fois. Et il y aura une prochaine fois. L’histoire nous enseigne que la prochaine pandémie est une question de “quand” et non de “si”.

Elle peut être causée par un virus de la grippe, par un nouveau coronavirus ou par un nouvel agent pathogène que nous ne connaissons pas encore – ce que nous appelons la maladie X. La maladie X a fait l’objet de beaucoup d’attention ces derniers temps, mais en fait, il ne s’agit pas d’un phénomène nouveau. Nous avons utilisé le terme “maladie X” pour la première fois en 2018 – au moment même où j’ai pris la parole à ce Sommet des gouvernements mondiaux – pour désigner une maladie que nous ne connaissons pas encore, mais à laquelle nous pouvons néanmoins nous préparer.

Le Covid-19 était une maladie X – un nouvel agent pathogène causant une nouvelle maladie.

Mais il y aura une autre maladie X, ou une maladie Y ou une maladie Z.  Dans l’état actuel des choses, le monde n’est pas préparé à la prochaine maladie X et à la prochaine pandémie. Si elle survenait demain, nous serions confrontés aux mêmes problèmes que ceux rencontrés avec le Covid-19.

Traité pandémies

C’est pour cette raison qu’en décembre 2021, les États membres de l’OMS se sont réunis à Genève et ont convenu d’élaborer un accord international sur la préparation et la riposte aux pandémies – un accord juridiquement contraignant pour travailler ensemble à leur propre sécurité et à celle des autres. Les pays s’étaient fixé un délai pour conclure l’accord à temps pour qu’il soit adopté par l’Assemblée mondiale de la santé en mai de cette année. Cela devrait être chose faite dans 15 semaines.

Toutefois, deux obstacles majeurs s’opposent actuellement au respect de ce délai.

Le premier est un ensemble de questions sur lesquelles les pays ne sont pas encore parvenus à un consensus. Ils progressent, mais il reste des points de divergences qui doivent faire l’objet de nouvelles négociations entre les pays. Aucun de ces obstacles n’est insurmontable. Si les pays écoutent leurs préoccupations respectives, je suis convaincu qu’ils pourront trouver un terrain d’entente et une approche commune.

Souveraineté, mensonges et complots.

Le deuxième obstacle majeur est la litanie de mensonges et de théories du complot au sujet de l’accord. L’on entend dire qu’il s’agit d’une prise de pouvoir de l’Organisation mondiale de la santé ;

Covidhub: étant donné que les textes actuels ne sont pas prêts et pas communiqués, il est simple d’affirmer que “les accords” sont respectueux des droits et de la souveraineté des peuples. Dans les premières versions qui ont circulé, ce n’est pas le cas. Par ailleurs, ce qui ne figure pas dans les “accords”, peut bien se trouver dans la révision du Règlement sanitaire international. L’amendement à son article 1 stipulait que: tous les Etats doivent mettre en oeuvre les recommandations permanentes et temporaires. Il était également question de sanction pour les pays ne respectant pas l’accord ou le RSI. Et le rapport d’évaluation du comité officiel sur la révision du RSI a souligné les problèmes que les nouveaux textes posent au principe de souveraineté des Etats membres. 

Il s’agit d’une prise de pouvoir de l’Organisation mondiale de la santé ;

Covidhub: voir notre article “C’est confirmé, l’OMS vise les pleins pouvoirs”

il s’agit d’une cession de souveraineté à l’OMS ;

que l’on donnera à l’OMS le pouvoir d’imposer aux pays des restrictions ou des obligations en matière de vaccins

qu’il s’agit d’une “attaque contre la liberté” ;

Covidhub: c’est également l’avis de 12 eurodéputés qui ont écrit à l’OMS pour demander des garanties concernant les questions de perte de souveraineté liées à cet accord. Le premier ministre slovaque Roberto Fico a déjà déclaré qu’il rejetterait ces deux textes qui “violent les libertés fondamentales”. 

que l’OMS n’autorisera pas les gens à voyager ;

Covidhub: En février 2023, l’OMS a conclu de sa propre initiative des contrats avec T-systems, une filiale de Deutsche Telekom, pour développer une plateforme de certification numérique mondiale, sur le modèle du passe sanitaire européen qu’elle a adopté le 1er juillet 2022. L’organisation travaille en partenariat avec les agences d’aviation internationales comme l’OICA et l’IATA. Aucun parlement n’a été consulté pour entamer ce genre de procédure. 

et que l’OMS veut contrôler la vie des gens.

Covidhub: Dans le chapitre 2, art. 18 des “accords”, les États devraient s’engager dans une collaboration internationale à “lutter contre les infodémies”, à savoir contrôler l’information des médias et des réseaux sociaux, identifier les profils et mener les actions nécessaires. L’OMS travaille avec d’autres agences onusiennes dans des programmes qui assimilent les discours divergents à des éléments de cybercriminalité. 

Ce sont là quelques-uns des mensonges qui sont répandus. S’ils n’étaient pas si dangereux, ces mensonges seraient drôles. Mais ils mettent en péril la santé de la population mondiale. Et ce n’est pas une plaisanterie. Ces affirmations sont totalement, complètement et catégoriquement fausses. L’accord sur la pandémie ne donnera à l’OMS aucun pouvoir sur un État ou un individu.

Covidhub: Il est possible que ceci ne figure pas dans les “accords”, mais c’est au menu des 300 amendements de la révision du Règlement sanitaire international, un instrument dont les avis deviendraient contraignants. Il s’agit de renforcer les pouvoir du directeur de l’OMS par une plus grande allocation de ressources et de personnel, par la possibilité de déclarer des urgences sanitaires (PHEIC) de manière unilatérale, y compris des urgences ‘potentielles’. 

Quiconque affirme le contraire est soit mal informé, soit menteur.

Mais ne me croyez pas sur parole. Le projet d’accord est disponible sur le site web de l’OMS pour tous ceux qui souhaitent le lire. Et quiconque le lira ne trouvera pas une seule phrase ou un seul mot donnant à l’OMS un quelconque pouvoir sur des États souverains. Vous savez, les pays parlent même de l’IA souveraine, comme nous l’avons vu dans le panel précédent, de la même manière. Les pays conserveront leur souveraineté. C’est parce que ce sont les États souverains eux-mêmes qui rédigent l’accord. Pourquoi accepteraient-ils de céder leur souveraineté à l’OMS ?

Covidhub: dans sa stratégie globale pour la santé, l’Union européenne parle bien d’une gouvernance mondiale par la santé dont l’OMS serait l’organe central. Ensuite, les négociations se font avec plus de 200 ‘parties prenantes‘, à savoir tout le secteur privé de l’industrie de la pandémie, les Pharma, les ONG, les banques, les assurances, les laboratoires, etc. Les seuls à ne pas être consultés sont les parlements nationaux, comme en témoigne un appel de députés du monde entier envers l’OMS fin 2022. Les États ne sont représentés que par quelques rares délégués de leur administrations sanitaire. 

Nous ne pouvons pas permettre que cet accord historique, ce jalon dans la santé mondiale, soit saboté par ceux qui répandent des mensonges, délibérément ou non. Soyons clairs : l’OMS n’a rien imposé à personne pendant la pandémie de Covid-19. Ni confinement, ni obligation de porter des masques, ni obligation de vacciner.

Covidhub: Ces recommandations proviennent de l’OMS qui a loué “les mesures chinoises” et accéléré la mise en place de l’initiative Covax et ACT accelerator, au lieu de favoriser des traitements peu coûteux, et respectueux des droits des patients. L’OMS a agi avec la banque mondiale et le FMI pour imposer ses mesures. En mai 2020, le président biélorusse a déclaré à son cabinet avoir reçu une offre de la présidente du FMI de 940 millions de dollars en échange de l’imposition de mesures draconiennes (confinement, etc.).

Nous n’avons pas le pouvoir de le faire, nous ne le voulons pas et nous n’essayons pas de l’obtenir. Notre travail consiste à soutenir les gouvernements en leur fournissant des orientations, des conseils et, le cas échéant, des fournitures, fondés sur des données probantes, afin de les aider à protéger leur population. Mais les décisions leur appartiennent. Il en va de même pour l’accord sur la pandémie. Il a été rédigé par les pays, pour les pays, et sera mis en œuvre dans les pays conformément à leurs propres lois nationales. En fait, l’OMS ne fera même pas partie de l’accord. Les parties sont les gouvernements et les seuls gouvernements. Loin de céder la souveraineté, l’accord affirme en fait la souveraineté et la responsabilité nationale dans ses principes fondamentaux.

Covidhub: si ces gouvernements désignent l’OMS comme organe central d’une gouvernance mondiale de la santé,  ce sera toujours une cession de souveraineté. En 2022, le rapport de la stratégie de santé globale de l’Union européenne parle bien d’une “gouvernance mondiale de la santé” dans laquelle l’OMS joue un rôle central. Ce rapport n’est plus consultable, mais on peut se référer au briefing aux parlementaires qui l’a précédé.

En effet, l’accord est lui-même un exercice de souveraineté. Il s’agit des engagements pris par les pays pour se protéger et protéger les autres contre les pandémies.  Et il reconnaît qu’ils ne peuvent y parvenir qu’en travaillant les uns avec les autres. Permettez-moi de vous dire ce que dit l’accord. Il s’agit d’un ensemble d’engagements pris par les pays pour renforcer les défenses de la planète dans plusieurs domaines :

Une seule Santé

Renforcer la prévention en adoptant l’approche “Une seule santé” ;

Covidhub: “Une seule Santé” est la notion fourre-tout élaborée dans le cadre de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, qui permettrait à l’organisation de régenter l’ensemble des activités humaines, du climat à l’information, en passant par l’éducation, les transports, le logement, la nourriture, la culture, l’aide sociale, les activités économiques, le sport et mêmes les habitudes comportementales.

Le personnel de santé et de soins ;
Covidhub: il n’y a pas besoin d’accord international pour revaloriser le personnel de santé et les hôpitaux. Il faut mettre fin à la fermeture des établissements et embaucher à des conditions décentes.

La recherche et le développement ; L’accès aux vaccins et autres produits ;

Covidhub: Certes, c’est tout l’objectif de l’OMS et de ses  principaux ‘investisseurs’ dont Bill Gates, à qui 10 milliards de dollars investis en vaccins ont rapporté 20 fois plus (200 milliards!).

Partage d’informations, de technologies et d’échantillons biologiques ; et bien d’autres choses encore. Je vous pose maintenant la question : qu’y a-t-il de si problématique dans ces engagements ? Y a-t-il quelqu’un qui pense que les pays ne devraient pas coopérer ? Quelqu’un pense-t-il que les pays ne devraient pas partager des informations ? Quelqu’un pense-t-il que certaines personnes méritent plus que d’autres d’avoir accès aux vaccins et à d’autres outils ?

Covidhub: la coopération est souvent de l’imposition. Certains pays préfèrent payer/développer leur infrastructure sanitaire, avoir l’accès à l’eau potable, à l’hygiène, aux soins de base, plutôt que d’acheter des vaccins ARN développés en 6 mois, pour une maladie dont on ne meurt pas chez eux. Idem dans les pays où les campagnes de l’OMS ont consisté à stériliser les femmes en prétendant les vacciner contre le tétanos, comme au Kenya. 

Dans notre monde interconnecté et interdépendant, les pays ne peuvent se protéger que s’ils collaborent les uns avec les autres. En ce sens, l’accord sur la pandémie est un engagement en faveur de la sécurité nationale. Il en va de l’intérêt national de chaque pays. Car les agents pathogènes n’ont que faire des lignes tracées par les humains sur les cartes, de la couleur de nos politiques, de la taille de nos économies ou de la puissance de nos armées.

Covidhub: c’est exact, c’est pour cela que les confinements et les fermetures de frontières et les passe sanitaires sont inutiles.

Malgré tout ce qui nous différencie, nous sommes une seule et même humanité, une seule et même espèce, partageant le même ADN et la même planète. Nous n’avons pas d’autre avenir qu’un avenir commun. Les menaces communes exigent donc une réponse commune.

Covidhub: les “ennemis communs” sont une stratégie conçue par le Club de Rome avec le Forum économique mondial et les ONG onusiennes pour mettre en place une gouvernance mondiale. En matière de santé, les réponses adaptées aux situations locales et individuelles sont plus efficaces. 

C’est pourquoi cet accord sur la pandémie est si important.

Impact économique

Vos Altesses, Vos Excellences,

La pandémie de Covid-19 a infligé d’énormes pertes aux communautés, aux pays, aux entreprises et aux économies.

Covidhub: tout le programme de changement de la structure financière liée à ‘une crise mondiale imminente’ (la pandémie) a été initié dès le 22 août 2019, à la réunion des banquiers centraux, sur présentation d’un rapport de Blackrock (voir le rapport The Going Direct Reset de John Titus).

Suppliques

Ces pertes ne doivent pas être vaines et ne doivent pas se répéter. Il est possible, voire probable, que nous soyons confrontés à une nouvelle pandémie au cours de notre vie. Nous ne pouvons pas savoir si elle sera légère ou grave. Mais nous pouvons être prêts. Sommes-nous prêts aujourd’hui ? Pas encore. C’est pourquoi l’accord sur les pandémies est une mission essentielle pour l’humanité. Il s’agit d’un pacte avec l’avenir, selon lequel nous n’exposerons pas les générations qui nous suivent aux mêmes souffrances que celles que nous avons endurées.

Le moment est venu pour les dirigeants des plus hauts niveaux de gouvernement de présenter l’accord sur la pandémie à l’Assemblée mondiale de la santé dans 15 semaines.

Il est temps de dire non à l’iniquité ;

Non aux mensonges et à la désinformation ;

et oui à la coopération internationale ;

Oui à l’équité ;

Solidarité?

Et oui à la solidarité.

En tant que génération ayant vécu le Covid-19, nous avons la responsabilité collective de protéger les générations futures des souffrances que nous avons endurées. Que l’histoire retienne que nous avons assumé cette responsabilité et que nous avons fait du monde un endroit plus sain, plus sûr et plus juste.

Covidhub: Tedros a fait partie d’un groupe terroriste et a été accusé de discriminations raciales et de génocide dans son propre pays, ainsi que de détournement de fonds lorsqu’il était directeur du fonds mondial pour le sida, la malaria et la tuberculose. 

Shukran Jazeelan. Je vous remercie.

Covidhub: l’histoire rappellera peut-être aussi que toute une série de plans étaient déjà en place pour lancer une opération de vaccination à l’échelle mondiale, l’introduction d’obligations vaccinales, de passeports sanitaires et de technologies vaccinales pour lesquelles il fallait écarter les législations existantes, sous couvert d’urgence (voir l’article “vaccins, un plan mondial” publié en mars 2019).  

Pour aller plus loin : Robert F. Kennedy Jr, candidat aux élections présidentielles, a publié un ouvrage intitulé “Anthony Fauci, Bill Gates, Big Pharma: leur guerre contre la démocratie et la santé publique“. Ce livre retrace les nombreux exercices de préparation aux pandémies depuis plus de 50 ans, ainsi que le noeud complexe d’intérêts militaires, politiques et industriels qui interviennent dans ces projets de “gouvernance mondiale par la santé”.