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Un docu d’Arte donne la parole à des victimes d’effets indésirables

Une première sur une chaîne publique. Mais le problème est minimisé par des avis médicaux unilatéraux. En esquivant, sans débat, des questions cruciales.

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Diffusé le 7 février 2023, ce reportage de 30 minutes met en évidence la détresse de victimes des injections ARNm en Allemagne.

C’est une première, à notre connaissance, qu’une chaîne TV grand public donne la parole à des malades souffrant de troubles consécutifs à leur vaccination anti-covid.

Pourtant, la démarche d’Arte soulève de nombreuses questions déontologiques, à commencer par la partialité des médecins choisis pour tempérer, voire contredire le récit des victimes. Elle se contente de relayer le taux officiel minime de 0,02% d’effets indésirables.

De même, en Suisse, le 2e groupe de presse TX Group (ex Tamedia) a publié en janvier 2023 un reportage dans ses quotidiens à grand tirage sur les témoignages de victimes, tout en minimisant aussi l’importance du phénomène, citant des estimations de 0,01 à 0,03% de tous les vaccinés Covid.

Or l’étude du cardiologue de l’Hôpital de Bâle Christian Mueller (Covidhub du 1er novembre 2022) établissait que le nombre de myocardites était 800 fois supérieur chez la population vaccinée, atteignant une incidence de 2,8%. Sans parler des nombreux autres troubles.

Un premier centre de thérapie à Marburg

Le docu d’Arte montre le premier centre de thérapie en Allemagne pour les personnes atteintes du «syndrome post-vac», à l’hôpital universitaire de Marburg. Depuis début 2022, 250 malades d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse y ont été soignés, comme Pascal Mertens. Cet homme de 34 ans menait auparavant une vie normale. Depuis sa vaccination, il marche avec un déambulateur.

“L’absence de lieux d’accueil et de traitements renforce le sentiment d’abandon chez de nombreuses personnes présentant de graves symptômes post-vaccination. Elles se battent désormais pour être reconnues”.

Tamara : il n’y a personne qui répond !

«Je me suis adressée à toutes les instances politiques possibles – sans aucune réponse. Si j’avais su que l’on serait ainsi abandonnés, impuissants et que l’on ne verrait que le visage de médecins désemparés, je ne me serais jamais fait vacciner contre quoi que ce soit», témoignait une autre victime en mars 2022, Tamara Retzlaff, 28 ans.

Tamara, qui n’a plus envie d’attendre que la classe politique prenne des mesures, a fondé un groupe d’entraide, qui compte un millier de membres pour parler de leurs problèmes physiques et interactions avec les médecins. Elle raconte que certaines personnes souffrent de graves problèmes psychiques, vu qu’elles ne sont pas écoutées. Personne ne veut les soigner. Elle reçoit des messages de gens qui veulent se jeter sous un train, alors que Tamara n’est pas formée pour ça. Elle ne sait pas comment les aider. Elle raconte que la semaine dernière, une femme s’est jetée par la fenêtre.

En France, toujours le silence

Son récit résonne avec celui de Mélodie Féron en France qui a créé le collectif Où est mon cycle. Sur le plateau de Cnews le 15 décembre 2022, elle rappelait avoir collecté, comme Tamara, via son compte Instagram «vaccin menstruel», le témoignage de 9’000 Françaises de tout âge. Et ajouté que 2 millions d’effets secondaires ont été rapportés sur la base de données européenne Eudravigilance, dont 25 % de cas graves. Elle a été victime de censure, de shadow banning (invisibilisation) de la part d’Instagram. Son téléphone a été hacké, son ordinateur a eu des problèmes. Elle a reçu des menaces par téléphone en pleine nuit.

Le journaliste Pascal Praud, dans cette émission, se demandait pourquoi Mélodie Féron n’était pas invitée dans les médias du service public : «Jamais je n’ai vu autant de journalistes et médias prendre faits et causes pour des doxas qu’ils imposent au reste de la population. Il me semble que ce n’est jamais arrivé dans l’histoire, ces 50 dernières années. Il y a une parole officielle… Les journalistes s’auto-censurent eux-mêmes. C’est quasiment être d’extrême droite que de publier ce livre, c’est ce qui est sidérant dans ce pays, absolument incroyable !».

Arte ne donne la parole qu’à des médecins pro-vax

C’est précisément ce qui est problématique dans le documentaire d’Arte : il ne donne la parole qu’à des médecins qui soutiennent les campagnes de vaccination, quelle que soit la gravité des effets secondaires constatés.

L’un parle de «hasard», affirmant qu’on ne peut pas parler de «séquelles post vaccinales». Et ajoutant «cela risque de ne pas aider la campagne de vaccination».

Réaction de téléspectateurs choqués par le «parti pris des médias»

Sur les réseaux sociaux, une forte majorité de téléspectateurs dénoncent «sans surprise, une fois de plus, le parti pris des médias». Ils remettent en question les chiffres énoncés, vu qu’il est admis que les effets secondaires sont sous-déclarés.

Selon les chiffres officiels, visiblement minimisés, évoqués par Arte, 0.02 % d’effets secondaires représentent tout de même, au vu du nombre de doses administrées en Allemagne, 37’200 personnes. Or la clinique de Marburg est dépassée : 6’500 patients souffrant de symptômes post-vaccinaux en liste d’attente. Une malade a dû attendre 8 mois avant d’avoir un rendez-vous.

Beaucoup d’internautes reprochent au reportage d’esquiver ces questions:

– Comment se fait-il, alors que les autorités sanitaires ont fait tant de zèle pour encourager la population à se faire vacciner, qu’elles ne mettent pas tout en œuvre pour venir en aide aux victimes ?

– Pourquoi ce reportage n’évoque pas la longue liste des effets secondaires constatés, dont la mort, notamment d’enfants et de jeunes ?

– Comment ces médecins et autorités peuvent-ils encore soutenir une telle vaccination dans ces conditions?

– Normalisation du risque et non responsabilité de l’Etat, des fabricants de vaccin et des médecins…
Les effets secondaires font partie du risque et les patients doivent se prendre en charge tout seuls..

– Pourquoi les journalistes ne font à aucun moment état des éventuels conflits d’intérêts de ces deux médecins, ce serait pourtant leur rôle?

– L’un des médecins déclare que dédommager ces victimes coûterait beaucoup d’argent à la société. Les Etats ont pourtant dépensé des milliards pour acheter toutes ces doses et réaliser des «campagnes de propagande».

Des cobayes ou des témoins gênants

Ces victimes ont de plus en plus l’impression d’être considérées comme des cobayes, des témoins gênants. Elles tiennent le coup grâce à leur famille, leurs amis, leurs échanges avec d’autres victimes. D’autres sont désespérément seules. Peu de politiques sont mobilisés pour les défendre. Des avocats ont porté plainte dans plusieurs pays pour faire reconnaître leurs préjudices. Mais la route est longue. La parole se libère, les effets secondaires sont de plus en plus reconnus.