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Vaccins pédiatriques “classiques”: résidus toxiques, nanoparticules métalliques et ADN étranger

Le "vaccinegate" de 2018 avait montré l'absence de contrôle et la mauvaise qualité des vaccins d'usage courant

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Par Senta Depuydt

Dans un article précédent, nous avons rapporté les observations du Dr Ana Mihalcea dans la vidéo “Qu’y a-t-il dans les vaccins Covid?“. Cette vidéo a suscité beaucoup de réactions, certaines mettant en avant un manque de rigueur scientifique de la part du Dr Ana Mihalcea. Comme annoncé dans notre article y relatif, nous publierons prochainement d’autres documents qui convergent et/ou contestent ses affirmations.

La possibilité de réaliser de véritables analyses scientifiques indépendantes du contenu des fioles vaccinales permettrait de tirer les choses au clair. Pour comprendre l’importance et la difficulté d’une telle entreprise, nous vous proposons de revenir quelques années en arrière avec le dossier du “Vaccinegate” réalisé par l’association Corvelva, dans le prolongement d’une enquête parlementaire en Italie.

Leur incroyable saga pour vérifier la qualité des lots a révélé une réalité que l’on soupçonnait guère à propos des “bons vieux vaccins pédiatriques”: le contenu des fioles vaccinales est fort différent d’un lot à l’autre et de nombreux échantillons sur le marché ne sont pas conformes à la réglementation. L’on y trouve des choses qui ne devraient pas y être et, à l’inverse, dans certains échantillons les ingrédients principaux (les agents pathogènes) font défaut…

Le texte ci-dessous reproduit sans modification un article que j’avais rédigé pour le magazine Nexus en mars 2019 (n°121).

En republiant ce dossier, il me semble que les analyses italiennes méritent d’être relues à la lueur des recherches actuelles sur les vaccins Covid. Prenons l’exemple de flacons d’Infanrix Hexa, l’un des vaccins les plus courants chez les enfants. Les échantillons analysés ne présentaient pas un seul des 9 antigènes censés composer le vaccin, mais contenaient en revanche une série de “macromolécules insolubles”, sous forme d’agglomérats de protéines.

S’agirait-il du même type d’agglomérats que ceux qui sont décrits par le Dr Ana Mihalcea dans les échantillons de vaccins Covid?

Plutôt que de balayer les trop nombreuses questions qui se posent, l’ensemble de la communauté scientifique devrait se mobiliser pour y répondre, car c’est toute la population qui est concernée.

L’expérience italienne, dont nous partagerons des nouvelles plus récentes dans d’autres articles, révèle clairement le refus obstiné des autorités sanitaires de procéder à de telles vérifications, quel que soit le type de vaccin concerné.

Lien pour consulter les documents du Vaccinegate sur Corvelva

Note sur le terme ‘nanoparticules’: les nanoparticules dont il est question dans les recherches de Gatti et Montanari sont des éléments métalliques polluants. Elles ne doivent pas être confondues avec des nanoparticules lipidiques des vaccins Covid qui sont des ingrédients principaux de ces vaccins. Mais, cela ne signifie pas que les injections Covid ne puissent pas, elles aussi, contenir des nanoparticules métalliques (comme le suggère le Dr Mihalcea).

“La vérité sur la qualité des vaccins”

Par Senta Depuydt – Publication originale dans le magazine Nexus No. 121 en mars 2019

En Italie, le mouvement citoyen Corvelva s’est associé à des scientifiques pour analyser la qualité des vaccins en testant différents produits sur le marché. Ils souhaitaient vérifier l’éventuelle présence de polluants et contaminants, mais les premiers résultats les ont tout simplement stupéfaits. 

C’est à la suite des travaux de la Commission d’enquête parlementaire ‘Uranium appauvri’ que le projet d’analyse des vaccins est né. Plusieurs chercheurs avaient en effet participé à cette Commission, dont l’objectif était d’investiguer la raison d’un nombre élevé de décès et de maladies graves, principalement des cancers, survenus chez des militaires ayant été assignés à des missions à l’étranger.

Un chapitre embarrassant

Bombes à l’uranium appauvri

Au départ, les recherches de la Commission parlementaire avaient surtout porté sur le rôle de l’uranium appauvri utilisé dans certaines armes de guerre. Mais, au cours de l’enquête, l’on s’était rapidement aperçu que de nombreux cas concernaient des militaires n’ayant pas quitté le sol italien ou n’ayant pas été impliqués dans des opérations sur le terrain.

Ceux-ci avaient par contre été préparés à partir, notamment par l’administration rapprochée de nombreux vaccins ou rappels. Une enquête approfondie sur ces cas avait abouti à la rédaction d’un chapitre sur la sécurité des vaccins administrés aux militaires dans le fameux rapport Uranium.

Des lacunes impensables

Publié après 14 ans d’enquête, ce rapport accablant avait été remis au parlement italien en février 2018 [1][2] à la veille des élections italiennes. Dans le chapitre relatif à la vaccination, les membres de la Commission avaient attiré l’attention sur de nombreux problèmes et procédé à des recommandations. En premier lieu, ils avaient mis en cause l’administration de vaccins combinés, par exemple d’un vaccin penta- ou hexavalent (contre cinq ou six maladies), et celle de plusieurs injections en une seule visite.

Les calendriers vaccinaux [3] recommandent parfois des vaccinations concomitantes, tant dans le schéma ‘normal’ que pour les rattrapages ou la préparation aux voyages. Par exemple, chez les nourrissons, le vaccin contre les pneumocoques (Prevenar 13) doit être administré en même temps que les hexavalents (Infanrix ou Hexyon), bien que la notice de Prevenar 13 signale une augmentation d’effets secondaires comme une fièvre élevée ou des convulsions lorsque ces vaccins sont combinés [4].” Les experts italiens se sont étonnés des lacunes dans la littérature scientifique à propos des vaccins multiples et avaient finalement conclu qu’il valait mieux ne pas vacciner contre plus de cinq maladies en même temps.

Par ailleurs, ils se sont aussi penchés sur tout ce qui était susceptible, dans la composition des vaccins, d’entraîner des effets secondaires graves sur le système immunitaire, par exemple l’accumulation de toxiques liés aux adjuvants et conservateurs.

Enfin, ils en étaient venus à s’interroger sur la qualité et la conformité des produits injectés, notamment sur la présence d’éventuels contaminants.

Première pollution : les nanoparticules

En 2006, la chercheuse Antonietta Gatti, responsable du laboratoire des biomatériaux du département des neurosciences à l’université de Modène, avait été chargée par la commission d’enquête d’examiner la question de l’uranium appauvri, qui aurait affecté les militaires lors de conflits armés. Gatti avait identifié le rôle que des nanoparticules pouvait avoir sur différentes pathologies organiques [5] et mis en évidence le fait que le problème n’était pas uniquement dû aux propriétés toxiques de l’élément observé (l’uranium par exemple). Le problème résidait surtout dans le fait que des particules solides de taille nanométrique pouvaient pénétrer à l’intérieur du noyau cellulaire et affecter n’importe quel tissu ou organe. L’existence de ces nanoparticules, principalement sous forme de pollutions aériennes, avait attiré l’attention de la communauté scientifique et Gatti avait dirigé deux projets de recherche sur ce sujet dans le cadre de programmes de l’Union Européenne.

Quelques années plus tard, Antonietta Gatti et celui qui devint son époux et collaborateur Stefano Montanari, furent invités à se pencher sur la présence des nanoparticules dans les vaccins [6][7] à la demande de chercheurs allemands étudiant la formation de granulomes (mini kystes) au point d’injection. À leur grand étonnement, la quasi-totalité des échantillons analysés était polluée par un nombre élevé de nanoparticules, alors qu’il s’agissait de produits fabriqués par les plus grands laboratoires pharmaceutiques. In fine, un seul vaccin fut considéré ‘propre’. Il s’agissait d’un vaccin pour chat, produit par un plus petit laboratoire.

Un rapport qui sème le trouble

La publication de ces résultats dans la revue Vaccine en janvier 2017 attira l’attention du public et marqua le début des ennuis pour les deux chercheurs. Diverses associations militant pour le libre choix à la vaccination, en Italie et à l’étranger, en firent un large écho et Gatti et Montanari furent invités à de nombreux débats sur la sécurité des vaccins. Ceci leur valut des représailles immédiates sous forme de pressions, menaces anonymes et manœuvres de harcèlement. Autrefois respectés pour leur rigueur scientifique, Gatti et Montanari ont depuis lors été l’objet d’une intense campagne de discrédit, jusqu’à ne plus avoir accès au microscope électronique dont ils ont besoin pour effectuer leurs travaux.

Antonietta Gatti et Stefano Montanari du laboratoire Nanodiagnostics

Au final, la question des nanoparticules fut reprise par la commission d’enquête dans le chapitre sur la sécurité des vaccins administrés aux militaires, en ajoutant un énième problème à ceux déjà soulevés. Ce chapitre fit l’objet de grandes tensions parmi les membres composant la commission et surtout au sein de leur parti respectif. Toutefois, malgré les tentatives de la ministre Lorenzin et de son parti pour tenter de censurer l’information, le rapport fut rendu public dans son intégralité.

Contaminations biologiques multiples

C’est donc dans ce contexte que l’idée d’effectuer des contrôles complémentaires, indépendants, sur la qualité des vaccins, s’est imposée à certains des membres ayant participé aux travaux de la commission. Vincenzo d’Anna, ancien parlementaire et Président de l’Ordre national des biologistes, estimait que d’un point de vue éthique, comme scientifique, il fallait se demander si la recherche d’éventuels lots défectueux devait être entreprise ou si, au contraire, on pouvait l’exclure. Le partenariat avec l’association Corvelva, qui avait déjà participé à la diffusion du rapport de la Commission Uranium, a finalement permis de lancer ce projet.

Plusieurs mois ont été nécessaires pour mettre en place le protocole et la méthodologie, récolter les fonds (plus de 50 000 euros), trouver les laboratoires agréés et finalement procéder aux analyses. Les premiers résultats ont bien confirmé l’utilité de la démarche. Dans le rapport remis aux autorités par Corvelva, 7 lots de différents vaccins ont été soumis à un premier test, en commençant par des vaccins pédiatriques. Deux lots ont fourni des données concordant avec ce qui est attendu et annoncé sur les notices, mais cinq ne semblaient pas conformes et ont mené à une analyse plus approfondie de leur composition chimique et biologique (métagénomique [8]), révélant une série d’anomalies graves.

Une partie de la recherche s’est donc concentrée sur la présence dans les vaccins d’ADN et d’ARN d’origine humaine, animale ou microbienne, en utilisant une méthode de séquençage appelée Next Generation Sequencing, réputée pour être l’une des techniques les plus performantes sur le marché. En voici quelques résultats.

Le Gardasil

Dans le vaccin contre le virus à papillome humain Gardasil 9, l’on a retrouvé de l’ADN humain dont on suppose qu’il provient des tissus sur lesquels a été prélevé le virus, ainsi que de l’ADN de souris, dont on ignore évidemment l’origine.

L’on a aussi identifié du matériel génétique provenant de virus adventices, en l’espèce un fragment L1 du papillomavirus, ce qui pourrait constituer un risque du fait que, n’étant pas complètement dégradé, il pourrait interagir avec l’ADN de la personne vaccinée. On a aussi repéré des gènes du virus ‘molluscum contagiosium’, qui s’apparente à la famille de la variole, ainsi que du virus de la leucémie des souris, et du rétrovirus endogène humain K ou HERV-K. C’est sans doute ce dernier qui pourrait être le plus problématique, car il est associé à certains types de cancers [9] (cancer des ovaires, de la prostate ou des testicules, cancer du sein, mélanome malin ou sarcome de Kaposi).

L’ennui c’est que si ces fragments d’ADN et/ou de virus opérants pour ceux dont on a aussi retrouvé les séquences ARN entrent en interaction avec l’aluminium contenu dans le vaccin, il y a un risque d’inflammation, de réactions auto-immunes, voire de formation de tumeurs cancéreuses.

Marie-Océane Bourguignon a développé une sclérose en plaques après une vaccination avec le Gardasil

Sachant que le vaccin Gardasil est suspecté d’accélérer le cancer du col de l’utérus plutôt que de le prévenir, ces constatations devraient conduire à la plus grande prudence et à la mise en œuvre immédiate de contrôles accrus et de nouvelles recherches [10].

Hexyon

L’analyse du vaccin Hexyon, l’hexavalent contre la polio, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B et l’hémophilus influenza B, fabriqué par Sanofi Pasteur, révèle aussi d’importantes contaminations. L’on y a décelé une importante quantité d’ADN bactérien, mais aussi la présence d’ADN et d’ARN du virus du singe cercopithèque, ce qui montre que ces virus ‘survivent’ en quelque sorte. Ils proviennent de la culture de cellules VERO faite à partir de reins de singe. Par le passé, un virus de singe, le SV40, a contaminé des millions de personnes par des vaccins polio et on le soupçonne d’avoir joué un rôle dans la propagation du SIDA et dans certains types de cancers [11][12]. Bien que leur présence soit presque inévitable dans des cultures cellulaires, le principe de précaution exige évidemment de s’en débarrasser dans le produit final.

Priorix

Enfin, un autre exemple de contamination inquiétant est fourni avec le vaccin Priorix tetra (produit par GSK), vaccin contre la rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicelle. Les analyses ont montré qu’il contient une quantité d’ADN humain de près de 2 microgrammes, soit 140 fois plus que la norme maximale autorisée. Cet ADN de type MRC-5 correspond à une portion entière de génome des cellules fœtales utilisées pour la culture du virus vaccinal (en l’occurrence une ligne développée en 1966 à partir de tissu pulmonaire d’un foetus avorté).

Or selon Corvelva, dans les documents fournis par l’Agence européenne des médicaments, les normes actuelles sur la quantité d’ADN fœtal autorisée dans un vaccin sont uniquement établies à partir de calculs théoriques et non en fonction de critères expérimentaux. Par ailleurs, seules les préparations initiales sont testées et non les produits finis, si bien qu’en réalité, l’évaluation du véritable risque de mutation oncogène posé par la présence d’ADN humain dans un vaccin demeure assez floue et arbitraire.

Polluants chimiques

Corvelva a également fait réaliser des analyses sur les signaux ou traces chimiques contenus dans les vaccins. Les traces de dizaines de polluants ont été retrouvées dans la plupart des lots herbicides, pesticides, glyphosate, traces de médicaments et autres substances qui proviennent vraisemblablement de résidus issus d’autres lignes de production. Il y en avait en moyenne plus de 100 dans le Priorix Tetra, plus de 200 dans l’Hexyon, plus de 300 dans le Gardasil.

Pour l’instant, une partie seulement a pu être identifiée. Il s’agirait par exemple de résidus de médicaments tels que l’amoxicilline (antibiotique), le Tamsulosin (diurétique), le Sildenafil (Viagra), le Gabapantin (anti-épileptique), ou l’Atovaquone (anti-malaria), mais l’on pense aussi avoir trouvé des traces de Morfamquat (un herbicide), de glyphosate (herbicide bien connu) ou de Cyflumetophen (un anti-acarien), pour n’en citer que quelques-uns.

Bien qu’il s’agisse d’infimes quantités, le fait que ces substances soient injectées et non ingérées ou respirées et surtout le fait qu’elles le soient avec des adjuvants comme l’aluminium, dont l’objectif est de provoquer une réaction inflammatoire dans le corps, pourrait poser un risque, notamment pour les personnes qui consomment les médicaments détectés.

Antigènes absents !

Mais la véritable surprise de ces analyses, le choc auquel personne ne s’attendait est l’absence d’antigènes dans plusieurs vaccins. Ce résultat est tellement surprenant que les échantillons concernés ont été testés à plusieurs reprises.

Les antigènes, généralement des protéines ou des polysaccharides, sont les substances du vaccin qui correspondent aux maladies (polio, rubéole, etc.) contre lesquelles le corps est censé s’immuniser en générant des anticorps.

Ainsi dans le Gardasil 9, seuls 7 antigènes, au lieu de 9, ont pu être identifiés. Ce sont les types de papillomavirus 11 et 58 qui n’ont pas été détectés.

Dans le vaccin Priorix Tetra, c’est le virus de la rubéole qui fait défaut, c’est-à-dire que sa présence est infinitésimale par rapport à la quantité considérée comme nécessaire pour induire une réaction immunitaire suffisante.

Encore plus inquiétants sont les résultats du vaccin hexavalent Hexyon. On y a retrouvé les protéines de la diphtérie, du tétanos et de la coqueluche, mais aucun des 3 antigènes polio, ni celui de l’hépatite B ou de la méningite (Hemophilus Influenza B).

Enfin, c’est le vaccin Infanrix hexa qui surprend le plus, puisqu’aucun antigène n’a pu être détecté, ni avec les instruments standards, ni avec le deep sequencing, qui est actuellement la méthode la plus sensible.

Macromolécule récalcitrante

Si l’on n’a pas retrouvé de trace des protéines antigènes dans le vaccin Infanrix Hexa, l’on a en revanche découvert une macromolécule insoluble composée de protéines. Interrogé par le quotidien ‘Il Tempo’ sur cette curieuse trouvaille, le biologiste Vincenzo d’Anna a précisé : “Il est possible que ce soient les protéines antigènes qui auraient été modifiées sous l’action du formaldéhyde que l’on utilise comme conservant. En tout cas, cette macromolécule ne réagit pas à la trypsine, alors qu’elle devrait se décomposer sous son action.

Normalement, dans ce vaccin, l’on devrait retrouver quatre protéines distinctes et celles-ci devraient se désagréger lorsqu’on les soumet à un traitement à la trypsine, une enzyme qui permet normalement de ‘digérer’ et décomposer les protéines. En clair, cela signifie qu’une autre substance est présente et exerce un effet agglomérant qui retient ces protéines. La question se pose de savoir dans quelle mesure ces protéines peuvent encore être identifiées ? Ce n’est pas à nous d’expliquer ce phénomène bien sûr, ni d’en extrapoler les conséquences, mais il est indispensable de le faire. Nous avons transmis cela aux agences italienne et européenne du médicament, notamment pour voir si elles ont une explication à fournir”.

Poursuivre les investigations

Il est difficile de spéculer sur cette macromolécule récalcitrante, mais il est par contre évident que l’absence de deux antigènes dans le vaccin Gardasil, de trois autres dans le vaccin Hexyon et de celui de la rubéole dans le vaccin Priorix Tetra, est préoccupante. Comment les personnes qui ont reçu ces vaccins peuvent-elles être immunisées contre ces maladies ? Autant d’anomalies alors que les analyses de Corvelva n’ont porté que sur un nombre limité de lots et d’échantillons !

À ce stade, il est donc urgent de procéder à des contrôles sur un plus grand nombre de vaccins. Ce travail doit être réalisé par les autorités de santé et Corvelva se démène pour les forcer à réagir. L’association a interpellé l’AIFA (Agence italienne des médicaments), l’Institut supérieur de la santé, et la ministre en charge Giulia Grillo. Après la fin de la première série d’analyses, les résultats ont été transmis au Procureur général de la République et au service de tutelle de l’inspection sanitaire de la police nationale. L’Agence européenne des médicaments a également été avertie. En attendant, les analyses sont en cours de publication dans des revues scientifiques et ont été soumises à des chercheurs indépendants de plusieurs pays.

Communiquer

Le 24 janvier, l’association a également organisé une présentation officielle à la salle de presse de la Chambre des députés. En introduction, l’association avait même projeté un extrait d’un cours sur la sécurité des vaccins enregistré à l’Institut Pasteur dans lequel on soulignait l’importance et la difficulté d’éviter les contaminations lors de la production de vaccins et où l’on citait plusieurs incidents de ce type survenus dans l’histoire de la vaccination [13].

Le lendemain, les résultats ont également été discutés publiquement lors de la conférence ‘vacciner en sécurité’ organisée par l’Ordre national des biologistes agréés, en présence d’experts [14] de réputation internationale qui ont attiré l’attention sur l’importance de poursuivre ces contrôles.

Déni

Mais la ministre de la Santé, que ses électeurs accusent de trahison, a pris ses distances avec l’évènement, tout en refusant de faire des déclarations officielles. Dans une vidéo amateur, elle a néanmoins répondu à une mère de famille inquiète que “l’agence du médicament a démonté tout le dossier point par point’, ajoutant “vous n’imaginez tout de même pas que l’Agence mettrait en circulation des produits non testés”.

On attend donc les documents de l’agence, car pour l’instant celle-ci s’est contentée de ne répondre par écrit que sur un seul point spécifique, celui de la sécurité du vaccin Priorix Tetra, pour lequel elle a renvoyé la responsabilité… en Allemagne, en vertu d’accords pris entre les différentes agences de santé européennes. (note 22/10/24: c’est l’Institut Paul Ehrlich qui est censé garantir la qualité de ce vaccin… on a récemment parlé des scandales liés à cet institut de pharmacovigilance dans l’interview de Tom Lausen).

Une sénatrice du même parti (Le Mouvement 5 étoiles) a par contre eu le courage de relancer le débat [15]. Virginia La Mura a en effet adressé un courrier officiel au  Président de la commission à la santé et aux affaires sociales du Sénat pour rouvrir le dossier de la sécurité des vaccins, estimant qu’il est nécessaire d’entamer un véritable débat scientifique, en dehors des positions idéologiques. Elle a aussi attiré l’attention du Sénat sur la “Lettre ouverte de la part d’associations internationales à l’Organisation mondiale de la santé à propos de la sécurité des vaccins” signée par plus de 130 associations provenant de trois continents, dont une quinzaine en France [16].

Essentiel News publiera prochainement des entretiens avec l’association Corvelva et les chercheurs Gatti et Montanari pour faire le point sur cette enquête, 5 ans plus tard. Ce sera aussi l’occasion de recueillir leurs réflexions sur les vaccins Covid. 

[1] http://documenti.camera.it/_dati/leg17/lavori/documentiparlamentari/IndiceETesti/022bis/023/INTERO.pdf

[2] https://www.ilfattoquotidiano.it/2018/02/16/commissione-inchiesta-sulluranio-il-caso-dei-vaccini-ai-militari-manca-analisi-pre-vaccinale-e-le-linee-guida-sono-disattese/4162547/

[3] https://www.mesvaccins.net/textes/calendrier_vaccinations_2018_MVN_v02.pdf

[4] https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/123-prevenar-13

[5] https://www.peacelink.it/editoriale/a/15248.html

[6] https://medcraveonline.com/IJVV/IJVV-04-00072.pdf

[7] A.Gatti, S. Montanari, S. Rader “Vaccins oui ou non ?”, Talma éditions, sept. 2017

[8] La métagénomique est une méthode d’étude du contenu génétique d’échantillons issus d’environnements complexes (ex : intestin, océan, sols, air, etc.) prélevés dans la nature (par opposition à des échantillons cultivés en laboratoire). (Wikipédia)

[9] https://digitalcommons.library.tmc.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1293&context=utgsbs_dissertations

[10] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/effet-paradoxal-du-gardasil-206898

[11] Jean-François Saluzzo https://youtu.be/X331v5fE7Ec

[12] https://fr.wikipedia.org/wiki/Virus_simien_40

[13] Jean-François Saluzzo https://youtu.be/X331v5fE7Ec

[14] Giulio Tarro, Jacob Puliyel, Teresa Deischer, Anthony Mawson et Guillemette Crepeaux

[15] http://www.quotidianosanita.it/governo-e-parlamento/articolo.php?articolo_id=70539

[16] https://www.efvv.eu/wp-content/uploads/2018/09/LETTRE-OUVERTE-INTERNATIONALE-A-LOMS-1.pdf