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Vaccins grippe et Covid: risqués et inefficaces selon une vaste étude

Les données portant sur 11'000 patients montrent accidentellement que ces deux injections ne réduisent ni les hospitalisations ni les décès. Au contraire.

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Traduction et résumé des analyses de Steve Kirsch et Igor Chudov

L’étude que nous allons examiner aujourd’hui est intitulée “Risque de décès chez les patients hospitalisés pour Covid-19 vs grippe saisonnière à l’automne-hiver 2022-2023” et a été publiée en avril 2023 dans le Journal de l’Association médicale américaine (JAMA). Son intention était de démontrer que si vous êtes hospitalisé pour une grippe ou Covid, vous avez plus de risques de mourir du Covid que de la grippe.

Il s’avère en réalité que les chiffres de l’étude permettent d’aboutir à d’autres conclusions que les auteurs ne mentionnent pas. En effet, on s’attendrait logiquement à ce que les vaccinés contre la grippe aient moins de risques d’être hospitalisés pour la grippe et que ceux vaccinés contre le Covid soient moins hospitalisés pour le Covid. Or, révèlent les lanceurs d’alerte Steve Kirsch, en octobre dernier, et Igor Chudov, les pourcentages du groupe “grippe” et “Covid” sont quasiment identiques, ce qui remet en question une quelconque efficacité des deux vaccins, voire pire, comme nous allons le voir.

Conflit d’intérêts?

Avant de poursuivre, il est important de relever que l’un des auteurs de l’étude publiée dans le JAMA, le Dr Xie, a déclaré avoir été consultant (non rémunéré) pour Pfizer, tandis que son collègue, le Dr Al-Aly, a déclaré avoir reçu des honoraires de conseil de Gilead Sciences, de Tonix Pharmaceuticals et aussi d’avoir été consultant (non rémunéré) pour Pfizer.

Ceci pourrait-il expliquer pourquoi certaines révélations pourtant flagrantes au niveau des chiffres ne sont mentionnées nulle part dans le texte de l’analyse ? La question reste ouverte.

Plus de onze mille hospitalisations de vétérans sous la loupe

Techniquement, les données analysées concernent 8996 hospitalisations pour Covid et 2403 hospitalisations pour la grippe, issues de la base de données du Département américain des anciens combattants (vétérans), soit un total de 11’399.

On y retrouve 95% d’hommes dont la moyenne d’âge était respectivement de 71 et 73 ans pour les hospitalisés Covid et ceux de la grippe. Les données de 143 patients admis à la fois pour la grippe ET le Covid ont été écartées.

Les vétérans ont ensuite été répartis dans un tableau les classant en colonnes par raison d’hospitalisation – grippe ou Covid – et par lignes en fonction de leur statut vaccinal détaillé, permettant de couvrir tous les cas de figure (voir zone entourée en rouge) :

Première surprise : où se cache l’efficacité du vaccin antigrippal ?

Les analyses critiques respectives d’Igor Chudov et Steve Kirsch à propos de ce papier scientifique mettent en lumière un phénomène surprenant : dans les données présentées par l’étude, décomposées par statut vaccinal, là où on s’attendrait à percevoir clairement l’efficacité des vaccins pour leur maladie respective, on ne trouve qu’une très faible différence entre les deux types d’hospitalisations (pour Covid ou grippe). Dans ces deux cas de figure, les résultats sont quasiment identiques pour chaque statut vaccinal.

Par exemple, si l’on revient au premier tableau de cet article plus haut et que l’on observe les données soulignées en bleu sur la dernière ligne, on voit que 63,43% des patients hospitalisés pour la grippe et 63,84% des patients hospitalisés pour un Covid ont été vaccinés contre la grippe.

Or le vaccin Covid n’est pas censé protéger de la grippe et on peut exclure que les vaccinés contre la grippe soient les mêmes que les vaccinés contre le Covid car les données montrent que 61% des hospitalisés ont reçu le vaccin grippal alors que 80% sont immunisés contre le Covid.

Si le vaccin antigrippal était efficace à 100% pour prévenir les hospitalisations dues à la grippe, dans le tableau ci-dessus, nous aurions zéro patient vacciné contre la grippe hospitalisé pour la grippe, et pas 63,43%.

Idem pour le vaccin Covid

Cette même réflexion fonctionne également pour les vaccinés Covid. Les autorités sanitaires américaines, les CDC, affirment que le vaccin Covid réduit d’un facteur cinq le risque d’être infecté et d’un facteur dix le risque d’être hospitalisé ou de mourir du Covid :

Si le vaccin fonctionnait comme annoncé ci-dessus par les CDC et offrait une réduction par 10 du risque d’hospitalisation, on s’attendrait à ce qu’environ 70% des personnes non vaccinées soient hospitalisées pour le Covid. On n’observe cependant aucune différence nette entre les deux groupes.

Ces chiffres étonnants n’ont pas été relevés par les auteurs de l’étude alors qu’ils démontrent qu’il n’y a absolument aucun avantage en termes d’hospitalisation à être vacciné.

Les vaccins Covid protègent-ils de la mort ?

Les auteurs de l’étude affirment avoir trouvé un “bénéfice” en termes de décès à 30 jours pour les personnes vaccinées une ou deux doses par rapport aux personnes non vaccinées. Au mieux, le “bénéfice” est de 2,32/1,66, ce qui correspond à 40% de décès en moins. Mais ce qui n’est pas clairement relevé non plus, c’est que le nombre d’hospitalisations concernées est trop faible pour que l’on puisse dire avec certitude que les vaccins empêchent vraiment les décès.

De plus, comme on peut le voir dans le tableau ci-dessous en rouge, les intervalles de confiance de ces valeurs se chevauchent à presque 50%, ce qui limite encore la probabilité d’une différence avérée en termes de décès, il y a des chances égales que cette différence soit due au hasard :

Biais de sélection pour le seul résultat “statistiquement fiable”

Le seul résultat statistiquement fiable concernerait la différence de mortalité entre les patients hospitalisés qui ont reçu le booster Covid et ceux non-vaccinés : 8,75% des non vaccinés meurent, contre 5,18 % des “boostés” (voir encadrés en vert dans le tableau ci-dessus). Les rappels offriraient ainsi une protection contre la mort de 1-5,18/8,75 = 41%.

Cette information doit pourtant être relativisée en raison d’un biais de sélection important non mentionné dans l’étude : les “boostés” Covid sont ceux qui ont survécu à toutes les injections Covid précédentes, qui ont actuellement le Covid et qui sont toujours en vie. Ce sont les plus résistants par rapport à une population de base dont les individus les plus fragiles font déjà partie des statistiques de décès.

Convergence avec les résultats d’autre études

Le fait que le vaccin antigrippal ne réduise en rien la mortalité ou l’hospitalisation des personnes âgées est déjà bien établi dans la littérature scientifique évaluée par les pairs, grâce à une étude très complète qui a porté sur 170 millions de prises en charge médicales et 7,6 millions de décès, intitulée “L’effet de la vaccination antigrippale des personnes âgées sur l’hospitalisation et la mortalité”.

Cette hypothèse défavorable aux vaccins antigrippaux se voit donc confirmée par inadvertance dans cette nouvelle étude.

Les vaccinés sont-ils sur-hospitalisés ?

Les données révèlent une réalité pire encore.

Selon le site web du Département américain des anciens combattants, au 18 octobre 2023, seuls 5,3 millions de vétérans avaient reçu au moins une dose du vaccin Covid (4,9 millions de Pfizer ou Moderna + 0,4 million de Janssen). Au total, ce ne sont pas moins de 9 millions de vétérans qui sont inscrits dans ce service spécialisé.

Le taux de base des vétérans vaccinés contre le Covid (avec un ou plusieurs vaccins) est donc de 5,3/9 = 59 %.

Or le pourcentage de personnes ayant reçu un ou plusieurs vaccins Covid dans le groupe des hospitalisés grippés s’élève à 81%.

Les vaccinés Covid, contrairement à ce que l’on s’attendrait à observer, sont donc surreprésentés parmi les personnes hospitalisées dans les deux groupes.

En clair, si vous avez été vacciné avec le vaccin Covid, les risques d’être hospitalisé pour le Covid ou la grippe augmentent de plus de 40%.

Est-ce que ce taux de vaccination supérieur chez les personnes hospitalisées s’explique par le fait que seules les personnes les plus malades et les plus fragiles ont été vaccinées ?

Rien ne l’indique mais en admettant que ce soit vrai, si le vaccin Covid avait fonctionné comme promis en sauvant les plus malades de la mort, pourquoi n’y a-t-il pas de différence dans la répartition des vaccinés Covid dans le groupe grippe par rapport au groupe Covid ?

Une réinfection toute aussi mortelle que la première

Une autre information intéressante passée sous silence de cette même étude est que le risque de mourir d’une réinfection par le SARS-CoV-2 (5 décès sur 100 hospitalisations) est quasiment le même que lors de la première infection (6 décès sur 100 hospitalisations), comme indiqué dans le tableau suivant :

L'”immunité hybride multicouche robuste” censée se produire avec toutes ces injections et réinfections ne s’observe pas vraiment dans ces chiffres et une réinfection est à prendre tout aussi au sérieux qu’une première infection.