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Vaccins Covid: chez Pfizer on émettait secrètement des doutes dès 2021

Un lanceur d'alerte muni d'une caméra cachée révèle les inquiétudes de scientifiques du groupe pharma au sujet de la technologie ARNm.

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Un ancien journaliste de Project Veritas, organisation devenue célèbre pour ses nombreuses révélations obtenues en caméra cachée, vient de publier des enregistrements inédits de scientifiques de Pfizer discutant leurs inquiétudes au sujet des vaccins Covid.

Infiltré comme employé chez Pfizer, c’est à la fin 2021 que ce journaliste, Justin Leslie, a réalisé ces enregistrements; or ils n’ont été publiés ni par Project Veritas, ni par James O’Keefe, le directeur de Project Veritas à l’époque (qui a depuis fondé une nouvelle organisation de lanceurs d’alertes).

Ces enregistrements viennent seulement d’être publiés par Liam Cosgrove et via le journaliste lui-même. Et ils créent déjà la sensation.

Des vaccins expérimentaux et “sournois”

Dans un premier extrait daté du 6 octobre 2021, la scientifique de Pfizer Kanwall Gill, lorsque M. Leslie lui pose en caméra cachée la question de savoir s’il est éthique et prudent d’administrer une deuxième dose du vaccin ARNm, dit la chose suivante:

Nous sommes dans une période étrange. Nous ne savions même pas, lorsque nous avons commencé, je dis aux gens, nous n’avions aucune idée de ce à quoi ça allait ressembler. Les vaccins ARNm existent depuis 50 ans, mais ne sont jamais arrivés aux essais cliniques. Parce que les vaccins ARNm sont connus pour avoir des effets secondaires. Moderna y travaille depuis 10 ans; ce n’est pas une nouvelle chose. Mais la raison pour laquelle on n’est jamais arrivé aux essais cliniques, c’est à cause de tous ces effets secondaires. Pfizer et Moderna ont utilisé l’urgence et la pandémie pour, en quelque sorte, le faire passer maintenant.

Puis le journaliste lui demande: “donc on ne pouvait pas obtenir l’autorisation de la FDA [ndlr: administration américaine des aliments et médicaments] jusqu’à ce qu’on ait cette urgence, n’est-ce-pas? On devait essayer quelque chose de nouveau?”.

Mme Gill hoche alors la tête, et M. Leslie d’ajouter: “Pourquoi n’avons-nous pas essayé une formulation de vaccin qui a été efficace par le passé, comme ce qu’on fait avec des œufs pour les vaccins contre la grippe?”.

Mme Gill répond alors:

Oui, donc, dans ce cas on ne l’a pas fait car on avait déjà une collaboration avec BioNTech sur la grippe, avant même que le Covid arrive. Donc l’ARNm … ce qui s’est passé, l’histoire derrière le démarrage c’est parce que le type de BioNTech, Ugur Sahin, le PDG de BioNTech, a téléphoné à Kathrin Jansen [ndlr: ex-responsable de la recherche et du développement des vaccins chez Pfizer], et lui a dit qu’il avait cette technologie, et qu’il n’avait pas les ressources pour la développer en grand. Donc Kathrin lui dit “et bien, nous avions une collaboration en place pour la grippe”. Donc, nous voulions essayer. Il y a un nouveau truc ARNm … personne ne savait rien dessus. Nous n’avions jamais fait cela. Tout était neuf depuis l’année dernière. Tout à été fait à la volée. Pandémie, juste déploie-le, déploie-le, déploie-le.

La vidéo est ensuite coupée, et dans le segment qui suit, on entend Mme Gill dire: “ce n’était pas le moment de penser, c’était le moment d’agir.”

Premier extrait fourni par l’ancien journaliste de Project Veritas Justin Leslie et diffusé par Liam Cosgrove sur Twitter le 12 mars 2024. Dans son Tweet, il cite la “scientifique principale” de Pfizer, Mme Kanwall Gill: “Nous n’avions aucune idée de ce à quoi ça allait ressembler. Les vaccins ARNm existent depuis 50 ans, mais ne sont jamais arrivés aux essais cliniques. Parce que les vaccins ARNm sont connus pour avoir des effets secondaires”.

Dans un deuxième enregistrement en caméra cachée, on entend Mme Gill dire la chose suivante:

Seuls les effets secondaires de Johnson & Johnson ont été publiés rapidement, il y avait des caillots qui se produisaient. Avec celui de Johnson & Johnson. A part ça, ARNm et LNP [ndlr: nanoparticules de lipides] sont très sournois je crois; on ne voit pas encore beaucoup de grosses complications.

La vidéo est ensuite coupée, et dans un autre segment, elle dit ce qui suit:

Il y a trois types d’essais, d’accord? Phase 1, phase 2, phase 3. On est allé directement à la fin, tu vois? C’est pour ça que ça prend 10 ans avant qu’un vaccin sorte. Ca prend des années d’observation, bla bla bla [sic], un, deux et trois. Ici, nous faisons tout en même temps. Donc, tout le monde est aussi intrigué. Personne n’a 100% … même le PDG, le PDG de Pfizer et Ugur Sahin n’auront pas de réponses. Parce qu’ils l’observent, en le regardant de près. A ce stade, c’est la seule chose que nous puissions faire. Et moi j’ai l’impression que oui, c’est aussi en train de devenir un jeu d’argent.

A ce stade de l’extrait, Mme Gill remet son masque (qu’elle avait autour du cou jusqu’ici), et la vidéo se coupe. Dans le segment suivant, on l’entend simplement admettre qu’il y a beaucoup de politique en jeu.

Deuxième extrait fourni par l’ancien journaliste de Project Veritas Justin Leslie et diffusé par Liam Cosgrove sur Twitter le 12 mars 2024. Il cite toujours la “scientifique principale” de Pfizer Mme Kanwall Gill: “ça prend 10 ans avant qu’un vaccin sorte… nous faisons tout en même temps”. “Même le PDG de Pfizer et le PDG de BioNTech n’auront pas de réponses… c’est aussi en train de devenir un jeu d’argent.”

Selon sa biographie LinkedIn, Mme Kanwall Gill est “scientifique principale” chez Pfizer. On peut donc supposer de bonne foi qu’il ne s’agit pas d’une employée subalterne ne faisant que partager une opinion minoritaire et qu’elle exprime là un avis déterminant à propos de ce qui était peut-être en 2021 déjà un secret de Polichinelle chez Pfizer.

“Des gens meurent tous les jours”

Les révélations en caméra cachée nous présentent ensuite un deuxième scientifique de Pfizer, Ramin Darvari, en charge des formulations pharmaceutiques. Dans un extrait daté du 21 octobre 2021, on entend d’abord le journaliste infiltré lui parler d’une connaissance de 77 ans qui aurait pris une piqure de rappel Pfizer, et qui en serait morte le même jour dans sa salle de bains. Le journaliste prétend que ça l’inquiète, et qu’il faudrait enquêter; M. Darvari lui dit tout d’abord que “des gens meurent tous les jours”, avant d’ajouter que ce n’est pas leur responsabilité à eux d’enquêter, car la charge incombe à d’autres dans l’entreprise.

La partie plus intéressante se trouve dans un deuxième segment, qui commence par le journaliste demandant à M. Darvari: “croyez-vous que Pfizer se fâche lorsqu’ils ne le rendent pas obligatoire [le vaccin]?” Ce à quoi M. Darvari répond:

D’un point de vue commercial? Vous savez, c’est comme demander, “est-ce que vous pensez que les producteurs de chips se fâchent lorsque quelqu’un dit que les chips ne sont pas bons pour vous?”. Bien sûr! Il s’en fichent si les gens mangent des chips toute la journée et en meurent. Leur boulot c’est… de les concevoir. La façon dont je l’envisage, leur but principal n’est pas de les vendre; c’est plutôt que je les prenne, essentiellement. N’est-ce pas? Parce que sinon, je ne les achète pas.

Donc, vous oubliez cette partie, ce qu’est le commerce, essentiellement. Donc oui, ils les conçoivent spécifiquement pour que les gens prennent le suivant. Donc, augmenter ma consommation. Et augmenter ma consommation. Et devinez quoi? Ça va affecter mon coeur, et je vais mourir. Et personne ne parle de cela [rires].

Troisième extrait fourni par l’ancien journaliste de Project Veritas Justin Leslie et diffusé par Liam Cosgrove sur Twitter le 12 mars 2024. Il cite Ramin Darvari, scientifique en charge de la formulation pharmaceutique chez Pfizer, qui dit en 2021: “Ils les conçoivent spécifiquement pour que les gens prennent le suivant, donc augmenter ma consommation”. “Ca va affecter mon coeur, et je vais mourir. Et personne ne parle de cela”.

Evidemment, aucune de ces révélations ne surprennent plus en 2024. Ce qui interpelle toutefois, c’est qu’en 2021, alors qu’à l’intérieur de Pfizer des scientifiques de haut niveau discutent de ces faits, l’entreprise assure parallèlement qu’il n’existe aucune inquiétude au sujet de la sûreté de ses injections.

Pourquoi ce retard dans la publication des enregistrements?

Une question reste à poser: si Project Veritas et son directeur à l’époque, James O’Keefe, ont obtenu ces enregistrements en 2021 déjà comme Justin Leslie le prétend, pourquoi ne sont-ils publiés que maintenant? Et pourquoi est-ce que Justin Leslie doit les publier lui-même?

Le journaliste infiltré avait pourtant déjà obtenu les enregistrements du directeur R&D de Pfizer qui avaient fait grand bruit début 2023: ils nous apprenaient que l’entreprise tentait de provoquer volontairement des mutations du virus allégué être responsable de la pandémie.

Justin Leslie répond dans un documentaire qu’il réalise lui-même, intitulé “Project Whistleblower” (c’est-à-dire “projet lanceur d’alerte”) et diffusé il y a quelques jours sur Rumble. Le ton n’est pas “à piquer des vers”: James O’Keefe aurait été “récupéré” après avoir participé aux rassemblements du club privé à vocation ésotérique “Bohemian Groove”. Toutefois ces allégations sont impossibles à vérifier formellement. Du moins pour l’heure…

Documentaire complet réalisé par l’ancien journaliste de Project Veritas Justin Leslie, intitulé “Project Whistleblower” (projet lanceur d’alerte), et publié sur Rumble le 6 mars 2024. Il explique comment ses révélations ont été obtenues, et exprime son avis sur la raison pour laquelle ni son employeur de l’époque, Project Veritas, ni James O’Keefe lui-même, ne les ont publiées.

 

Appel à nos lecteurs

Puisque les Français n’ont pas accès à Rumble sans VPN et que tous ces documents risquent bien d’être supprimés d’Internet, nous avons décidé de les archiver pour référence. Voici le lien. Si un de nos lecteurs trouve une version sous-titrée en français du documentaire “Project Whistleblower”, ou à défaut peut créer les sous-titres lui-même et nous les envoyer, nous serions ravis de les ajouter à la vidéo.