“Vaccins” Covid: 24% disent connaître quelqu’un qui en est mort

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Selon une enquête d’opinion américaine, 42% des personnes interrogées seraient prêtes à rejoindre un procès collectif.

Aux États-Unis, une enquête menée en octobre 2023 a recueilli les avis sur la mortalité due au coronavirus et celle attribuée au vaccin anti-Covid. Les trois questions essentielles posées par l’institut de sondage Rasmussen indiquent qu’environ un quart des Américains pensent qu’une personne de leur entourage est décédée des effets secondaires du vaccin Covid-19. Près de la moitié envisagent même de se porter partie civile dans le cadre d’une action collective contre les fabricants des vaccins.

Dans cette enquête nationale réalisée par téléphone et par un questionnaire en ligne, voici les trois questions qui ont été posées :

Connaissez-vous personnellement quelqu’un qui est mort du virus de la Covid-19?

oui 47%- non 49%- pas sûr 4%

Connaissez-vous personnellement quelqu’un qui est mort suite aux effets secondaires d’un vaccin Covid?

oui 24%- non 69% – pas sûr 7%

S’il y avait une plainte collective auprès des compagnies pharmaceutiques concernant les effets secondaires des vaccins,  souhaiteriez-vous y participer?

très probable 24%, probable 18%, peu probable 22%, très peu probable 25%, pas sûr 11%

Le sondage a été réalisé auprès de 1 110 adultes américains avec une marge d’erreur d’échantillonnage de +/- 3% et un niveau de confiance de 95%.

Près de la moitié des personnes interrogées (47%) disent connaître personnellement quelqu’un qui est mort du virus Covid-19, tandis que 49% ne connaissent personne qui soit mort du virus, malgré le décompte journalier des morts effectué par les autorités sanitaires.

Les détails du rapport révèlent que parmi ceux qui déclarent connaître personnellement quelqu’un qui est mort du virus, 81% affirment connaître aussi quelqu’un qui est mort des effets secondaires du vaccin Covid-19. En revanche, parmi ceux qui disent ne pas connaître de personnes décédées, seuls 9% pensent connaître quelqu’un qui soit mort des effets secondaires du vaccin.

Les jeunes hommes sont les plus motivés à porter plainte

Le nombre de personnes qui déclarent connaître personnellement quelqu’un mort des suites du virus est plus élevé chez les hommes (51%) que chez les femmes (44%).

Les adultes de moins de 40 ans sont moins susceptibles de dire qu’ils connaissent quelqu’un qui est mort du virus Covid-19, mais plus susceptibles de dire qu’ils se joindraient à un grand procès collectif contre les sociétés pharmaceutiques pour les effets secondaires des vaccins.

43% des personnes de race blanche, 52% des personnes de race noire et 57% des autres minorités déclarent que quelqu’un qu’ils connaissent personnellement est mort du virus Covid-19. Les Blancs sont moins nombreux (20%) que les Noirs (28%) ou les autres minorités (32%) à dire qu’ils connaissent quelqu’un qui est mort des effets secondaires d’un vaccin.

Il n’y a pratiquement pas de différences politiques sur ces questions, les résultats ne semblent pas varier selon que l’on soit républicain ou démocrate.

En revanche, les adultes mariés sont plus susceptibles que leurs pairs non mariés de dire qu’ils connaissent quelqu’un qui est mort soit du virus Covid-19, soit des effets secondaires du vaccin. Ils sont également plus enclins à rallier une action en justice contre les sociétés pharmaceutiques.

Les fonctionnaires (40%) sont deux fois plus susceptibles que les travailleurs du secteur privé (18%) de déclarer que quelqu’un qu’ils connaissent personnellement est décédé des effets secondaires du vaccin Covid-19.

Ces chiffres qui ne reflètent que la perception du public et non des données scientifiques inciteront-ils les pouvoirs publics à enfin traiter la question des dommages vaccinaux avec sérieux, notamment en publiant les données de mortalité associées au statut vaccinal? De tels sondages seront-ils réalisés à grande échelle et assortis d’une consultation publique, avant de poursuivre la politique du “tout vaccin”, ou plutôt du “tout ARN”? Ce que l’on observe en l’état, c’est plutôt la pression intense que l’industrie pharmaceutique exerce sur les gouvernements et les agences sanitaires pour faciliter l’autorisation de mise sur le marché de toute une gamme de thérapies géniques.

Plus d’informations sur les différentes catégories interrogées et la méthodologie.