Le statisticien français Pierre Chaillot confirmait il y a plusieurs mois que les données anglaises de la mortalité par statut vaccinal Covid sont la preuve d’un grave problème: “On savait qu’il y a une surmortalité inexpliquée, maintenant on sait qui meurt plus.” Or les autorités françaises n’ont toujours pas réagi.
Lors d’un entretien donné au média Tocsin en septembre, Pierre Chaillot était revenu sur une information cruciale qu’il dit réclamer avec d’autres depuis longtemps en France: les statistiques de décès par statut vaccinal Covid.
Plusieurs mois se sont écoulés depuis sans réaction des autorités sanitaires. Ce refus de fournir ces données peut surprendre. On sait qu’elles pourraient définitivement clore le débat de l’efficacité ou de la dangerosité des vaccins Covid. Une silence qui contraste avec le discours officiel qui parle encore aujourd’hui d’une vaccination Covid “sûre et efficace”, allant même jusqu’à affirmer qu’elle est “sans effet secondaire” comme le ministre de la santé français Aurélien Rousseau.
Les Anglais ont montré l’exemple
Or, aujourd’hui encore, les Anglais sont les seuls au monde à avoir osé cette transparence et fournir ces chiffres, grâce auxquels le public peut enfin connaître le profil de ces personnes qui alimentent la surmortalité que l’on observe encore aujourd’hui dans tous les pays vaccinateurs.
Pour le statisticien, le raisonnement est simple :
Si on a une maladie mortelle en France qui fait des ravages, et qu’on a une vaccination qui est sûre et efficace, alors on doit montrer très facilement que les vaccinés meurent moins que les non-vaccinés. Or l’étude des données anglaises montre que les vaccinés sont surreprésentés parmi les décès anglais, il y a trop de vaccinés parmi les décès, pour toutes les tranches d’âge.
Selon Pierre Chaillot, même en prenant les décisions qui sont les plus favorables aux vaccinés, comme considérer comme vacciné des personnes dont le statut vaccinal n’est pas connu, les données du Royaume-Uni sont accablantes:
On voit que les vaccinés meurent trop. C’est plus qu’une alerte… on est au niveau de la preuve définitive… on a un problème de santé publique.
Selon lui, les autorités, pour avoir une marge de sécurité, devraient pourtant faire l’inverse et prendre les données les moins favorables à la vaccination.
Le risque de mourir augmente à chaque nouvelle dose
En Angleterre, les plus de dix-huit ans qui n’ont pas été vaccinés contre le Covid représentent 18,5% de la population (ligne orange dans le graphique ci-dessous).
Or, dans les données mises à disposition par l’office national des statistiques anglais, ils ne représentent que 3,3% de tous les décès enregistrés entre 2021 et 2023 (ligne verte).
Il s’agit de la première anomalie de taille car dans une épidémie mortelle, on s’attendrait à ce que ce soient les non-vaccinés qui meurent le plus, surtout que les vaccins ont été “vendus” pour protéger des formes graves et des décès.
Du côté des vaccinés Covid de plus de dix-huit ans avec au moins une dose, le constat est inversé : ils représentent 81,5% de la population (ligne grise) mais 96,7% des décès (ligne bleue).
En ne considérant que les vaccinés avec au moins deux doses, la situation empire : ils constituent 78,70% de la population (ligne brune) mais 96 % des décès (ligne vert foncé) :
Et enfin, les personnes vaccinées avec au moins trois doses, qui constituent 65% de la population anglaise (ligne rouge), représentent 91,5% des décès à eux seuls (ligne vert foncé) :
À quand une telle transparence des données dans d’autres pays ?
Aller plus loin
- Notre article du mois de septembre sur le sujet : Angleterre: le vaccin Covid augmenterait le risque de mourir
- Article détaillant les données anglaises de mortalité et proposant les données brutes en téléchargement (en anglais)