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Le spectre des vaccinations aérosols secrètes

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Les vaccins à ARN messager directement dans les poumons, sans consentement, c’est l’objectif annoncé à l’ONU par l’agence de promotion des vaccins GAVI, financée par le milliardaire Bill Gates.

Vaccination et “objectifs de développement durable”

Lors d’une réunion en marge de l’Assemblée générale des Nations unies de cette année, l’Alliance du Vaccin (GAVI) a suggéré que les vaccinations de masse pouvaient être utiles pour atteindre 14 des 17 objectifs de développement durable (ODD).

Les 17 ODD semblent être des objectifs nobles, comme éliminer la faim et la pauvreté, mais le risque est bien réel que certains lobbies puissants, comme celui de l’industrie pharmaceutique, instrumentalisent ces objectifs pour imposer leurs produits et leurs visions dans un monde standardisé et technocratique.

Le plan “One Health” (“Une Santé”) de l’OMS, repris en coeur par l’UE, part du principe que les humains, les chiens et les chats doivent tous être vaccinés contre toutes les maladies possibles… et même pour les rendre infertiles (lire notre article au sujet de la vaccination aérosol des chats).

Mais comment y parvenir le plus simplement possible à l’échelle d’une planète ?

L’ARNm vaccinal directement dans les poumons

L’équipe dirigée par le physiologiste cellulaire et moléculaire Mark Saltzman de l’université de Yale, alliée à l’industrie pharmaceutique, a mis au point une méthode permettant de rendre inhalable l’ARN messager et l’amener directement dans les poumons par voie aérienne.

L’étude est intitulée “Polymer nanoparticles deliver mRNA to the lung for mucosal vaccination” (Des nanoparticules de polymère apportent de l’ARNm aux poumons pour la vaccination des muqueuses) et a été publiée ici.

Selon les chercheurs, cette nouvelle méthode d’administration pourrait “changer radicalement la façon dont les gens sont vaccinés” et faciliter la vaccination des personnes vivant dans des zones isolées ou qui ont peur des aiguilles. Courtney Malo, rédactrice à Science Translational Medicine, qui a publié l’étude de Yale:

La capacité de transporter efficacement l’ARNm dans les poumons offrirait des applications pour le développement de vaccins, la thérapie génique et bien plus encore.

Un vaccin transmis par voie aérienne permet une diffusion rapide au sein de la population. De plus, comme le vaccin est libéré dans l’air, il n’est pas nécessaire de vacciner chaque personne individuellement – ce qui prend non seulement du temps, mais est également difficile si une personne refuse de se faire vacciner.

Ce n’est pas le cas d’un vaccin transmis par voie aérienne, qui peut être diffusé sans le consentement ou même la connaissance de la population.

Vaccinations secrètes et fin du consentement éclairé ?

Alors que les scientifiques saluent ce développement comme un moyen simple de vaccination de masse, les critiques se demandent si le développement d’un vaccin aérosol ne pourrait pas être utilisé à des fins malhonnêtes ou éthiquement douteuses.

Un produit ARNm transmis par voie aérienne pourrait en effet être utilisé pour vacciner rapidement toutes les personnes sans leur consentement.

Des discussions sont actuellement en cours pour savoir si l’administration de vaccins jugés “essentiels” ne devrait plus être rendue obligatoire mais plutôt effectuée de manière secrète. L’objectif de santé publique étant considéré comme prépondérant sur les questions de liberté et d’intégrité physique individuelle.

C’est l’avis exprimé en 2018 dans un papier publié par Parker Crutchfield, chercheur au département d’éthique médicale, sciences humaines et droit à la Western Michigan University, qui qualifie les vaccinations d’améliorations biologiques morales :

Certains théoriciens affirment que l’amélioration biologique morale devrait être obligatoire. Je pousse cet argument un peu plus loin en affirmant que si l’amélioration biologique morale doit être obligatoire, son administration doit être secrète plutôt qu’apparente. En d’autres termes, il est moralement préférable que l’amélioration biologique morale obligatoire soit administrée sans que les bénéficiaires sachent qu’ils reçoivent l’amélioration. Mon argument est que si l’amélioration biologique morale doit être obligatoire, son administration est une question de santé publique et doit donc être régie par l’éthique de la santé publique. Je soutiens que l’administration secrète d’un programme obligatoire de bio-amélioration morale est plus conforme à l’éthique de la santé publique qu’un programme ouvertement obligatoire. En particulier, un programme obligatoire secret promeut des valeurs telles que la liberté, l’utilité, l’égalité et l’autonomie mieux qu’un programme manifeste. Par conséquent, un programme de bio-amélioration morale obligatoire et caché est moralement préférable à un programme de bio-amélioration morale manifeste.

La question reste cependant ouverte concernant les personnes pour lesquelles la vaccination est déconseillée pour des raisons de santé, une vaccination par aérosol ne faisant aucune différence. Et surtout, de qui décide – et sur quelle base – ce qui sera un produit thérapeutique essentiel sûr et efficace.

Autorisation dès 2024 ?

Ce genre de pratique se heurte pour l’heure en théorie aux principes dictés par le Code de Nuremberg, qui proscrit toute expérience médicale à large échelle sans le consentement des patients.

Cependant, une fois que les pays membres de l’OMS auront approuvé leurs traités sur les pandémies et le renforcement du Règlement sanitaire international, on peut se demander si ce n’est pas précisément ce type d’actions qui sera mis en avant et pourra être mené de manière juridiquement contraignante dans le monde entier. Voir à ce sujet nos différents articles.

Sources