La décison présidentielle d’Emmanuel Macron, début 2023 de faire vacciner massivement à la rentrée les collégiens contre le papillomavirus (HPV) avait été qualifiée de «honteuse» par le journaliste scientifique Xavier Bazin.
Le drame qui s’est déroulé dans un collège près de Nantes le 19 octobre dernier ne le fera pas changer d’avis: un jeune garçon y a reçu le vaccin Gardasil et en est mort une semaine plus tard.
Extraits de l’article de Xavier Bazin, disponible en intégralité ici
Tout sauf une surprise
La mort de cet adolescent conduira-t-elle à stopper la campagne de vaccination à l’école ? Et d’abord, le milieu scolaire est-il vraiment adapté à la vaccination? Les lignes ci-dessous reprennent l’essentiel de l’analyse de Xavier Bazin.
Voici ce qui s’est passé. Après son injection, le collégien retourne s’asseoir. 15 minutes plus tard, il s’écroule, victime d’un malaise brutal. En tombant, sa tête heurte le sol, ce qui provoque un traumatisme crânien. Il est donc rapidement hospitalisé. Mais dans les jours qui suivent, «la situation se dégrade dans tout son organisme».
Une semaine après, l’Agence régionale de Santé annonce son décès. Dans la foulée, le Parquet de Nantes ouvre une enquête pour «homicide involontaire».
25 ans après le scandale du vaccin contre l’hépatite B
Comme on pouvait le prévoir, c’est le début d’un nouveau scandale vaccinal à l’école, 25 ans après celui de l’hépatite B. Vous vous souvenez peut-être qu’en 1998, le ministre de la Santé Bernard Kouchner avait stoppé en catastrophe la vaccination contre l’hépatite B dans les collèges.
Ce vaccin avait causé – Xavier Bazin cite un rapport officiel – «l’une des plus grandes séries d’effets indésirables recueillis par la pharmacovigilance depuis sa naissance en 1974» (sources dans son article complet)
Le Gardasil est connu pour provoquer des syncopes
Pour revenir au Gardasil, il est en tout cas connu pour provoquer des syncopes (évanouissements), un effet indésirable reconnu officiellement par l’Agence européenne du médicament.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) l’écrit aussi noir sur blanc sur son site :
La pharmacovigilance a permis de recenser un certain nombre de cas de syncope chez les adolescents.
L’OMS prend même la peine de préciser ceci :
il est possible que le taux de syncope soit plus élevé lorsque le vaccin anti-VPH est administré dans le cadre d’un programme de vaccination à l’école.
Et pour enfoncer le clou :
les personnes qui procèdent à l’administration du vaccin devraient mettre en place des mesures de prévention de la syncope et des dommages qui en résultent.
Une étude australienne montre également que les garçons ont trois fois plus de risques de faire une syncope après le Gardasil s’ils sont vaccinés à 12-13 ans plutôt qu’à 14-15 ans.
La mort, un effet secondaire également reconnu
La notice américaine du Gardasil liste le risque de décès parmi les effets indésirables reconnus.
Les notices des médicaments sont réalisées sous le contrôle des agences de santé et les effets indésirables mentionnés dans les notices sont toujours vraisemblablement causés par le produit.
Cela a été confirmé par le programme d’indemnisation vaccinale aux Etats-Unis : les familles de deux adolescents décédés suite au vaccin ont été officiellement indemnisées, ce qui signifie que la mort de leur enfant a été considérée par un tribunal comme liée au Gardasil.
Pourquoi vacciner aussi les garçons?
Au départ, le Gardasil visait uniquement les filles. Les fabricants Merck et Sanofi ont décidé de “viser” également les garçons, avançant que les papillomavirus pourraient aussi causer des cancers de l’anus ou du pénis chez les garçons.
Il convient de relever que ces cancers, extrêmement rares, ne causent aucun décès, selon les chiffres publiés par Santé Publique France.
Quant aux cancers oropharyngés (gorge), soupçonnés également d’être liés aux papillomavirus, ils sont essentiellement liés au tabac et à l’alcool, selon des études avérées.
Volte-face des autorités sanitaires
En 2016, en France, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) avait clairement déconseillé d’élargir la vaccination aux adolescents de sexe masculin, pour les raisons évoquées ci-dessus.
Mais trois ans plus tard, la Haute Autorité de Santé a rendu un autre verdict, et c’est ainsi que tous les adolescents, filles ET garçons, sont maintenant appelés à recevoir le Gardasil, avec les conséquences que l’on sait.
Aucune jeune fille ne meurt du cancer du col de l’utérus à 12 ans
Pour les filles, face au risque de décès, l’opportunité du vaccin peut prêter aussi à discussion, comme le démontre Xavier Bazin.
Le cancer du col de l’utérus cause environ 1000 décès par an, en France – soit 1 décès sur 300 environ (ou 0,3 % des décès féminins).
Ajusté par âge, ce cancer tue environ 2,2 personnes pour 100’000 habitants, chaque année.
Faut-il pour autant jouer avec la santé des adolescentes? La faiblesse de ces chiffres montre à tout le moins que ces cancers ne sont pas un problème de santé publique grave.
De plus, les décès liés au cancer du col de l’utérus touchent essentiellement des femmes de plus de 40-50 ans, généralement atteintes du SIDA (ou au minimum grandes fumeuses de tabac).
Ce sont aussi des femmes qui ont négligé de se faire dépister régulièrement (le frottis permettant de repérer et d’éliminer les lésions pré-cancéreuses).
Dans un calcul bénéfice-risque, la comparaison de décès évitables d’adultes responsables au risque de faire mourir brutalement des adolescents de 12 ans en pleine santé est discutable. En outre, de par d’autres effets indésirables non mortels, les vaccins n’en sont pas moins susceptibles de ruiner une vie entière.
Aller plus loin
- Le vaccin n’a jamais été testé sur sa protection contre les cancers du col de l’utérus : “Gardasil : 10 mensonges dans un seul article de l’AFP Factuel”, France-Soir
- En 2013 déjà, Science et Avenir alertait sur le problèmes neurologiques causés par le Gardasil : “Vaccin HPV Gardasil : des effets indésirables neurologiques connus depuis 2009”