Médecin homéopathe dont la compétence est reconnue dans les 50 Etats américains, Joseph Mercola donne de l’écho, sur le site de son entreprise éponyme, aux révélations d’une chercheuse, Brook Jackson, qui a travaillé sur les essais cliniques de phase 3 réalisés par la firme pharmaceutique Pfizer. Cette lanceuse d’alerte affirme que les données à partir d’essais réalisés sur des patients recrutés à l’aveugle, ont été falsifiées. La société aurait embauché des personnes mal formées pour administrer les injections. Par ailleurs, le suivi des effets secondaires aurait été bâclé.
Interpellée, la Food and drug administration, la FDA, l’équivalent de Swissmedic, n’a pas donné suite à la plainte de Brook Jackson ni enquêté sur ses allégations avant d’accorder une licence complète au vaccin Comirnaty de Pfizer, précise le docteur Mercola. Pourtant, dans un rapport couvrant la période allant de décembre 2020 à fin février 2021, Pfizer ne cache pas que le vaccin provoque des effets secondaires graves et souvent à long terme, notamment chez les femmes enceintes et allaitantes. Sur la base de ces seules données, dont la FDA avait connaissance fin avril 2021, le vaccin Pfizer aurait dû être retiré du marché, insiste le docteur Mercola.
Il y a peu de chance que ces révélations trouvent confirmation par la voie “naturelle”: la FDA se donne 75 ans avant de publier les résultats de son enquête interne…