Commentaire de la rédaction:
Nous republions ce discours de maître Kruse qui vient d’être traduit en français. Il a été prononcé le 21 mai à Genève, à la manifestation organisée par le Mouvement Fédératif Romand au lendemain de l’adoption du Traité pandémie.
Comme pour la modification du Règlement Sanitaire International l’an dernier, la séance de vote a pris la tournure d’une mascarade, en se basant sur “un simple consensus”.
Le président s’est contenté de questionner l’Assemblée:
L’Assemblée est-elle prête à adopter cette résolution? Je ne vois aucune objection. La résolution est adoptée.
Et les délégués se sont contentés de l’applaudir.
Pour maître Kruse, une telle procédure est tout bonnement ahurissante:
Je ne connais aucun parlement au monde qui adopterait une loi ou une résolution en se contentant de demander à l’Assemblée plénière: “y a-t-il des objections, je n’en entends aucune”!
Il s’agit d’une énième démonstration des manoeuvres frauduleuses de l’organisation, qui est toujours dirigée par un directeur au profil particulièrement douteux.
Le fait que le vote se soit déroulé en dehors de la procédure légale de l’organisation efface ici toute crédibilité quant au respect des valeurs démocratiques dont se pare la version finale du Traité. Et la question de savoir si ces instruments juridiques ont bien valeur de loi doit impérativement se poser.
Comme le rappelle très justement maître Kruse, l’OMS est captive de ses bailleurs de fonds. C’est le grand problème des partenariats public-privé, où des intérêts financiers anonymes siphonnent l’argent public et imposent leur volonté aux populations, en dehors de tout processus démocratique.
L’avocat explique aussi que les actions légales qu’il a menées durant la période Covid démontrent que la Suisse est aujourd’hui complètement inféodée à l’OMS, dont les avis prévalent sur les données et experts nationaux, en dépit des apparences.
N’est-il pas temps d’en sortir? C’est ce que préconisait déjà le Prof. Wolfgang Wodarg, ancien président de la commission Santé au Conseil de l’Europe, dans une interview pour Essentiel News, datant de mars 2024.
Ce pneumologue, épidémiologiste et spécialiste en santé publique, qui fut autrefois un fervent admirateur de l’OMS, s’emploie à présent à dénoncer les dérives de l’organisation.
D’après son expérience en tant que responsable de santé publique en Allemagne, la sortie est non seulement possible, mais réellement souhaitable: “on peut faire tellement mieux avec une médecine adaptée aux individus et à l’échelle locale.”
Depuis le départ des États-Unis et d’une dizaine de pays, l’organisation est en chute libre et c’est en quelque sorte “le moment où jamais” de lui régler son compte.
Analyse critique du Traité pandémie et de la révision du RSI.
Voir toutes les vidéos de la manifestation du Mouvement Fédératif Romand, notamment les interventions de Michelle Cailler, Shaz Khan et Jean-Dominique Michel, entre autres.