Aujourd’hui, dans la catégorie des antiméningocoques, seule la vaccination avec la souche C est imposée aux enfants de moins de 1 an. Mais le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux, a annoncé dans un communiqué l’entrée en vigueur dès le 1er janvier 2025 de l’obligation vaccinale contre les méningocoques A, B, W et Y.
Cette décision porte donc à 15 vaccins obligatoires (ou 12 vaccins comme il est parfois écrit dans la presse, puisque ces quatre nouveaux vaccins seront contenus dans une seule injection) au lieu de 11 vaccins…
Association française, la Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations précise que:
Les 4 souches (A, C, W et Y) seront incluses dans un seul vaccin, dit “tétravalent” avec le vaccin “ Nimenrix “ du laboratoire Pfizer, et sera administré en deux doses successives à 6 et 12 mois.
Concernant le méningocoque de souche B, ce sera le vaccin “ Bexsero” toujours du laboratoire Pfizer, qui sera toujours donné séparément, en trois doses successives à 3 mois, 5 mois puis 12 mois.
Un effondrement du système immunitaire des enfants ?
La raison donnée à cette nouvelle vaccination obligatoire serait une augmentation du nombre d’infections invasives à méningocoque chez les tout-petits de 72% par rapport à 2022 et un niveau sans précédent depuis dix ans, selon un bulletin de Santé publique France publié le 9 avril:
Cette recrudescence (d’infections) post-Covid-19 pourrait s’expliquer par la baisse de l’immunité dans la population.
Mais un lien est-il fait entre la perte d’immunité des enfants et les vaccinations excessives ? Interpelée par notre rédaction, la Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations dénonce l’absence d’études faisant le lien entre l’effondrement immunitaire de la population et la vaccination:
Cela ne nous empêche pas de nous en rendre compte en rencontrant les familles. Dans son livre “La (bonne) santé des enfants non vaccinés: Au-delà de la polémique ! “, le Dr Françoise Berthoud explique pourquoi lorsque les enfants sont vaccinés trop jeunes, à deux mois par exemple, cela leur coupe leur immunité naturelle.
L’association française, qui se bat pour que la vaccination soit un choix individuel fait en toute connaissance de cause, rappelle aussi que:
La composition des vaccins change d’année en année, les laboratoires ajoutent des excipients sans être dans l’obligation de le dire aux parents. Aujourd’hui, nous ne savons pas si les vaccins pour les enfants sont à ARNm ou non.
Les moyens légaux pour repousser les vaccins obligatoires
De nombreux parents ne sont pas en accord avec la vaccination des enfants, mais de quels moyens légaux disposent-ils aujourd’hui pour s’opposer à la vaccination ?
La Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations recommande une série de solutions pour pouvoir dire non à la vaccination:
- L’association préconise déjà aux parents de repousser au maximum, jusqu’à 18 mois, le moment de la vaccination, pour laisser le temps au système immunitaire du bébé de se construire. En France, lorsque l’enfant ne va pas en collectivité, les parents disposent d’un délai jusqu’à ses 18 mois légalement pour commencer la vaccination. Cependant, dès lors que les parents souhaitent inscrire les enfants dans des collectivités telles que la crèche ou le jardin d’enfants, ces derniers réclament le carnet de santé avec toutes les vaccinations à jour.
- Les parents peuvent aussi demander au médecin de réaliser “un examen préalable à la vaccination”, ce qui permet également de “gagner du temps” et de repousser au maximum le moment de la vaccination. Le médecin doit alors établir une ordonnance et les parents envoient cette ordonnance à la sécurité sociale. Tant que le dossier est en attente de traitement par la sécurité sociale, le médecin peut faire un courrier en expliquant que “en attente d’examen préalable, il ne peut pas commencer la vaccination de l’enfant.”
- Une autre solution est possible si un problème de santé avéré (diabète, maladies auto-immunes,…) est présent dans la famille ou si un membre de la famille a déjà rencontré des soucis avec une vaccination antérieure, les parents peuvent alors demander au médecin d’établir un certificat de contre-indication à la vaccination.
- À noter : Pour les enfants arrivés à l’âge de 6 ans, le rappel du vaccin DTP (diphtérie, tétanos, poliomyélite) n’est pas obligatoire, malgré la recommandation insistante du système de santé.
Pour en savoir plus
Le livre “La (bonne) santé des enfants non vaccinés: Au-delà de la polémique !”, du Dr Françoise Berthoud
Le site web de La Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations