Le biologiste Hervé Seligman confirme que depuis le début des attaques en Israël, il reçoit de nombreux témoignages de décès, en particulier chez les jeunes.
Ironie tragique du sort ? Yonatan Erlichman, l’enfant modèle de la campagne de vaccination Covid pour les enfants en Israël est décédé d’un arrêt cardiaque, comme de trop nombreux jeunes vaccinés. Les signaux d’alerte sur les décès et les myocardites étaient pourtant présents dès les premières semaines. L’on sait aujourd’hui que les autorités de santé ont choisi de les ignorer et de vacciner toute la population mondiale, une décision qui a de lourdes conséquences sur la santé des jeunes.
Décès sans explications officielles
C’est à la veille de la fête de Yom Kippour, alors qu’il prenait son bain, que le petit garçon âgé de huit ans a fait un arrêt cardiaque, manquant de justesse de se noyer. Alerté par ses parents, le personnel médical était arrivé sur les lieux en quelques minutes et était parvenu à le réanimer. Il avait ensuite été transporté à l’hôpital Hadassah du Mont Scopus, toujours dans un état grave. Mais Yonatan est malheureusement décédé quelques jours plus tard.
Fils et petit-fils d’éminents médecins israéliens, en 2020, le garçon était apparu dans une vidéo aux côtés de la marionnette Shushki, pour promouvoir la vaccination auprès du jeune public.
Yonatan et Shuski pour la campagne de vaccination Covid
Il n’y a pas de confirmation officielle quant à la vaccination du petit Yonatan, mais selon certains internautes qui affirment le connaître, l’enfant aurait reçu quatre doses du vaccin. Sa famille s’est limitée à une déclaration laconique dans l’Israël National News :
Notre Yonatan Moshe est décédé il y a peu de temps. La veille de Yom Kippour, Yonatan a fait un arrêt cardiaque à la maison. Après cela, nous nous sommes battus à ses côtés, jusqu’à son départ. Nous remercions tous ceux qui nous sont chers et qui ont été à nos côtés dans les derniers jours de sa vie.
La page du journal ne se charge plus, mais la nouvelle a beaucoup circulé sur le net. De nombreux internautes se sont irrités du fait que l’histoire n’ait pas été diffusée dans les journaux télévisés.
Un deuxième cas rare a également été signalé. Tamar Torpiashvili, une fillette âgée de 9 ans est morte de façon similaire. L’enfant avait été saisie en entendant la sirène d’alerte anti-missiles et s’était effondrée durant l’évacuation de la famille vers un abri. Tout comme le jeune Yonatan, Tamar avait pu être réanimée et transférée à l’hôpital local, l’Ashdod Medical Center. Mais elle est décédée dans les jours suivants.
La cause de ces arrêts cardiaques, très rares chez de jeunes enfants, n’a pas reçu d’explication officielle.
Irrégularités dans les chiffres dénoncées
Interpellé par la rédaction sur ces décès tragiques, le biologiste Hervé Seligman, ancien chercheur et enseignant à l’hôpital d’Aix-Marseille et spécialiste de l’ARN et de la génétique, confirme que depuis le début des attaques en Israël, il reçoit de nombreux témoignages de décès, en particulier chez les jeunes. Pour le scientifique, il est évident que la peur et les émotions fortes liées à la guerre favorisent le déclenchement de troubles cardiaques. Mais il rappelle que la vaccination Covid a fragilisé la santé de la population israélienne.
Le chercheur avait été le premier à analyser les chiffres de mortalité du ‘pays cobaye’ de la vaccination Covid… et à remarquer que le nombre de décès avait grimpé dès le début de la campagne.
Il suffisait de faire une règle de trois. En utilisant le taux de mortalité attribué au Covid avant la vaccination comme référence pour les non-vaccinés, on pouvait comprendre que le nombre de personnes décédées durant cette première période de vaccination était anormalement élevé. Dès le début de la campagne, la mortalité avait plus que triplé. Depuis le début de la pandémie et jusqu’à la mi-décembre 2020, il y avait eu 3014 décès en 9 mois, soit 334,9 décès par mois. Mais à partir de la mi-décembre, il y a eu 2337 morts en deux mois, soit 1168,5 décès par mois. Donc l’incidence était 3,5 fois plus élevée. Sachant que chez les non-vaccinés le taux de mortalité Covid rapporté était resté stable et que chez les vaccinés il était déclaré comme bien inférieur… et bien cela ne tenait pas debout. On peut dire qu’un certain nombre de morts avait disparu.
Hervé Seligman et Haim Yativ, deux chercheurs ayant des enfants en Israël, avaient été les premiers à dénoncer des irrégularités dans les chiffres du ministère de la santé israélien. Un article de Ynet, le portail web le plus consulté d’Israël, intitulé “Données sur l’efficacité des vaccinations en Israël et leurs effets rapides sur la jeunesse” avait présenté les chiffres de manière confuse, faisant croire à l’efficacité des vaccins. Mais l’analyse des tableaux présentée à la mi-février 2021 par les deux chercheurs sur le blog Nakim menait à la conclusion inverse.
À l’époque, cela avait provoqué un véritable tollé dans la communauté scientifique. France Soir avait repris quelques extraits de leurs conclusions dans un débriefing, car les données israéliennes étaient déterminantes pour le déroulement de la vaccination à l’échelle mondiale. Ces chiffres montraient déjà clairement une corrélation entre la vaccination et l’augmentation importante du nombre d’AVC et de problèmes cardiaques. Hervé Seligman et Haim Hativ étaient même déjà en mesure d’affirmer que :
les vaccinations ont causé plus de décès que le coronavirus n’en aurait occasionné pendant la même période.
On a cherché à cacher les risques
Les informations divulguées l’an dernier par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) en vertu de la loi sur la transparence des données administratives, ont montré que les autorités de santé américaines avaient reçu une alerte du ministère de la santé israélien concernant les myocardites, dès ces premiers constats, en février 2021.
Le rapport était clair :
Nous observons un grand nombre de cas de myocardites et de péricardites chez de jeunes individus peu après l’administration du vaccin Covid-19 de Pfizer. Nous aimerions discuter de cette question avec un expert du CDC.
Mais, malgré le fait qu’un risque important ait été immédiatement notifié aux États-Unis par Israël, le CDC américain n’a alerté le public que vers la fin mai 2021, date à laquelle la moitié de la population des États-Unis avait déjà reçu une ou deux injections.
Ce n’est qu’en juin 2021, qu’Israël a émis un document officiel confirmant l’existence des myocardites liées aux vaccins à ARNm chez les jeunes hommes, en particulier ceux âgés de 16 à 24 ans. Le taux d’incidence était jusqu’à 25 fois supérieur à celui généralement observé au centre médical de référence Hadassah.
L’année suivante, la diffusion anonyme de l’enregistrement d’une réunion interne au ministère de la Santé israélien a confirmé que ces risques étaient connus et qu’on avait cherché à les cacher. Lors d’une discussion par Zoom avec une équipe de chercheurs mandatés par le ministère de la santé, l’un des intervenants avait averti :
Il faut penser en termes juridiques – comment présenter nos résultats pour éviter les poursuites judiciaires. Parce qu’il y a eu beaucoup d’effets secondaires, et que nous avons dit : “D’accord, ils existent et les rapports sont là, mais il faut quand même continuer de vacciner”.
Le chercheur avait aussi partagé ses préoccupations concernant les effets indésirables à long terme, relevant le lien entre l’augmentation des risques et le nombre de doses administrées.
Risques à long terme
L’arrêt cardiaque des enfants israéliens confirme les avertissements sur les risques à long terme de faire une myocardite post-vaccinale. Une étude israélienne parue en 2022 a montré que le danger était 2,5 fois plus élevé dans les 30 jours suivant la deuxième dose, avec un risque de 1 pour 1000 chez les jeunes de 16 à 19 ans, même si cet effet se mesurait moins après la troisième injection.
Le célèbre cardiologue Peter Mc Cullogh, s’est exprimé à ce sujet lors d’une audition à la commission Covid au Sénat de l’Arizona. Selon lui, le fait que les myocardites post-vaccinales puissent survenir plusieurs années après l’injection est confirmé par des rapports d’autopsie.
Les risques de myocardite sont clairement plus élevés chez les jeunes vaccinés.
Les données les plus récentes du CDC américain comparant le risque de myocardite chez les jeunes malades du Covid et chez les jeunes ayant reçu deux doses de vaccin sont sans appel : il y a 7,5 fois plus de risques d’avoir une myocardite chez un jeune de 16-39 ans à cause du Covid et 100 fois plus de risques chez un garçon de 12-24 ans qui a reçu deux doses de vaccin à ARNm.
En juin dernier, les scientifiques de l’association Children’s Health Defense ont demandé l’ouverture d’une enquête au CDC et à la Food and Drug Administration pour avoir supprimé les preuves liant les vaccins à ARNm à la myocardite et à la péricardite.
Source: The Defender