Covid long, les solutions du cardiologue américain Peter McCullough

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Dans un entretien accordé début juillet 2023 à la journaliste Naomi Wolf, le Dr Peter McCullough cite plusieurs molécules qui permettent d’atténuer les effets de la protéine Spike après un vaccin Covid ou une infection par le SARS-CoV-2. Certaines d’entre elles sont également efficaces pour les autres virus à ARN, comme celui de la grippe.

Le Dr Peter McCullough, cardiologue américain, indique dans un court extrait très partagé sur les réseaux sociaux que les vaccinés ont été confrontés à de plus grandes quantités de protéine spike que les personnes qui ont été infectées par le virus lui-même.

Il affirme que les enzymes du corps humain ne dégradent pas facilement la protéine spike mais qu’il existe plusieurs substances qui le font très bien, en voici une liste non-exhaustive :

La nattokinase

La nattokinase est une enzyme obtenue à partir de la fermentation du soja, capable de dégrader des protéines, dont la spike du SARS-CoV-2, virale ou vaccinale. À ce titre elle a été utilisée avec succès comme thérapie pour les syndromes post-vaccinaux et post-Covid.

Parmi ses propriétés les plus remarquables, on peut citer qu’elle protège le système cardiovasculaire en réduisant les risque de caillot sanguin, qu’elle réduit l’hypertension, a des effets également contre les maux de tête et les tensions musculaires. De plus elle réduit la glycémie et lutte ainsi contre le diabète de type 2.

Les Japonais utilisent la nattokinase depuis 1000 ans pour ses effets bénéfiques sur la santé.

La broméline

La broméline, ou bromélaïne, est une enzyme que l’on tire de tiges et des racines fraîches d’ananas. Ses effets anti-inflammatoires sont reconnus depuis longtemps et de nouvelles recherches en période de Covid lui ont découvert des propriétés antivirales intéressantes.

Medisite.fr a consacré toute une série d’articles sur les bienfaits de ce dérivé de l’ananas :

La (nano-)curcumine

La curcumine est le pigment principal du curcuma, utilisé aussi comme colorant alimentaire (E100). Dans le contexte du Covid, 24 études ont montré une amélioration globale de 44% de l’état des patients auxquels la curcumine avait été prescrite. Ce pourcentage montait à 63% pour le seul facteur de la mortalité.

Un facteur important à prendre en compte est que la curcumine n’est pas bien assimilée par l’organisme sans prise simultanée de pipérine, qui permet d’augmenter par 2000 le taux d’absorption, selon une étude indienne de 2021.

Dans cet extrait, le Dr McCullough parle de nano-curcumine, dont la taille est réduite à l’échelle nanométrique, ce qui améliore grandement sa capacité à être diluée dans l’eau et ainsi absorbée par le corps.

L’acétylcystéine

Le cardiologue évoque aussi la N-acétylcystéine (NAC), un antioxydant capable de réduire significativement la fréquence et la gravité de la grippe, ainsi que l’incidence de la pneumonie.

Les virus ARN, pour pénétrer dans nos cellules, sont obligés de se lier à une protéine, appelée “enzyme de conversion de l’angiotensine 2” ou ACE2, qui se trouve à la surface de nos cellules.

Il a été démontré que la N-acétylcystéine interagit efficacement avec l’ACE2, modifiant suffisamment sa structure pour empêcher la fixation des particules virales sur nos cellules, avec un effet bénéfique significatif lors de la phase précoce de l’infection virale ou même à titre préventif. Une étude australienne de 2021 l’a combinée avec la broméline (BromAc) pour obtenir des résultats prometteurs en inactivant de manière synergique le SARS-CoV-2.

Pour aller plus loin

Le site Internet c19early.org regroupe près de 3000 études scientifiques concernant 51 molécules utilisées dans le traitement du Covid, couvrant un total de 102 pays. Les performances de chaque substance sont classées selon leur efficacité pour améliorer l’état des patients ainsi que leur impact sur la mortalité.

Ces informations ne peuvent pas se substituer à l’avis d’un professionnel de la santé compétent qui saura vous prescrire le traitement adapté à votre situation personnelle.

Entretien du Dr Peter McCullough avec Naomi Wolf

Extrait (en anglais sous-titré en français) :