Un “vaccin” anticancéreux à base d’ARNm mis au point par l’institut de recherche russe Gamaleya pourrait recevoir l’approbation réglementaire dès le mois d’août et être utilisé chez l’homme d’ici septembre.
Selon la feuille de route que nous avons soumise au ministère de la santé, mais qui n’a pas encore été définitivement approuvée, nous recevrons probablement l’autorisation de mise sur le marché à la fin du mois d’août, afin de pouvoir commencer à traiter les patients en septembre”, a déclaré Alexander Gintsburg, directeur de l’institut, à RIA Novosti.
L’institut de recherche Gamaleya est connu pour avoir mis au point la première injection de Covid-19 au monde, Sputnik V.
En 2022, l’institut a utilisé la technologie de l’ARNm pour développer des médicaments contre le cancer.
Le produit pharmaceutique à base d’ARNm est censé ordonner au système immunitaire du patient de détruire les cellules cancéreuses. L’injection active les lymphocytes cytotoxiques, afin qu’ils identifient les protéines étrangères (antigènes) présentes à la surface des cellules tumorales dans le corps d’une personne vaccinée.
Ces lymphocytes cytotoxiques cibleraient et détruiraient les cellules étrangères métastasantes dans tout le corps.
L’institut travaille également sur des modèles de traitement d’autres cancers, notamment le cancer du pancréas, du rein et une forme particulière du cancer du poumon.
Ce vaccin contre le cancer à base d’ARNm serait mis gratuitement à la disposition des patients.
Selon CNBC:
Les vaccins ARNm agissent en introduisant un morceau d’ARN messager dans l’organisme, ce qui incite les cellules à produire une protéine spécifique. L’ARN ou acide ribonucléique est une molécule polymérique essentielle à la plupart des fonctions biologiques des cellules vivantes.
Le système immunitaire reconnaît cette protéine comme étrangère et produit des anticorps pour la combattre. Dans le cas du cancer, ce processus est adapté pour aider le système immunitaire à identifier et à attaquer les cellules cancéreuses.
M. Gintsburg a confirmé que son injection à ARNm contre le cancer est développé à l’aide de l’intelligence artificielle (IA).
L’IA élabore un “schéma directeur” qui permet de produire le médicament en l’espace d’une semaine environ.
Mais la technologie progresse si rapidement qu’un produit fini devrait être fabriqué en une heure à peine.
Au début de l’année, le président russe Vladimir Poutine s’est montré optimiste quant aux progrès réalisés, déclarant que:
le pays était sur le point de créer des “vaccins contre le cancer et des médicaments immunomodulateurs de la prochaine génération”.
Le vaccin personnalisé coûtera à l’État environ 300 000 roubles (2 869 USD) par dose.
Remède ou poison?
Une étude évaluée par des pairs et publiée dans Cureus a révélé une augmentation alarmante du nombre de décès dus au cancer au Japon à la suite de l’administration généralisée de vaccins à ARNm pour le Covid.
La surmortalité par cancer est passée de -1 379 en 2020 à 7 162 en 2022, avec des augmentations significatives des taux de mortalité ajustés à l’âge pour des cancers tels que le cancer de l’ovaire, la leucémie et le cancer du pancréas après la troisième dose de vaccin.
Les auteurs ont conclu que:
l’augmentation marquée des taux de mortalité par cancer peut être attribuée à plusieurs mécanismes de la vaccination par ARNm-LNP” plutôt qu’aux infections par le Covid ou aux perturbations des soins de santé liées à la pandémie.
Cette conclusion fait suite à une tendance inquiétante où les taux de mortalité par cancer, auparavant en baisse, ont commencé à s’inverser après l’introduction du vaccin, coïncidant avec une augmentation stupéfiante de la surmortalité toutes causes confondues, qui atteindra 115 799 décès en 2022.
Les conclusions de Cureus sur l’augmentation du nombre de décès par cancer liés aux vaccins à ARNm Covid mettent en évidence une sombre ironie : Le nouveau médicament russe à base d’ARNm, conçu pour lutter contre le cancer, repose sur la même technologie qui, d’après les recherches, pourrait contribuer à la maladie même qu’il prétend traiter.
En outre, le président américain Donald Trump a récemment annoncé un projet de 500 milliards de dollars, connu sous le nom de code “Stargate”, visant à utiliser l’IA pour développer des vaccins contre le cancer.
La mise au point du vaccin russe contre le cancer à base d’ARNm, parallèlement à des initiatives internationales telles que le projet américain Stargate, témoigne d’un élan mondial en faveur de la technologie de l’ARNm, en dépit des préoccupations sanitaires actuelles.
