Le rôle de Rockefeller et de la Commission trilatérale dans la présidence américaine et la guerre contre l’Iran

La famille Rockefeller, qui a construit sa fortune sur le pétrole, a directement contribué à faire élire les présidents et à nommer les membres des gouvernements successifs dans le but de servir ses intérêts mondialistes. Cette influence s'est en grande partie exercée par la Commission trilatérale qui oeuvre à l'établissement d'une gouvernance mondiale exercée par des multinationales et des intérêts privés dans le cadre d'une politique de 'libre-échange'.
Traduction de la lettre de Jon Rappoport du 26 juin 2025, auteur et journaliste d’investigation indépendant depuis plus de 30 ans
Nixon et le Watergate
L’affaire commence avec Richard Nixon et le Watergate en 1972.
Attachez votre ceinture.
La vraie raison pour laquelle Nixon a été expulsé de la présidence n’était pas le Watergate. Ce n’était pas cette conspiration criminelle particulière pour conserver le pouvoir pour le Parti républicain.
Nixon, tout d’un coup, a commencé à imposer des droits de douane sur les pays exportant des produits vers l’Amérique.
C’était une trahison massive de l’homme qui a sauvé la carrière de Nixon, après qu’il ait perdu l’élection présidentielle en 1960 et perdu la course au poste de gouverneur de Californie en 1962, et qu’il se soit replié dans son cocon en Californie, fauché et déprimé.
Un homme a donné un emploi à Nixon et l’a installé à la Maison Blanche en 1968. Cet homme était David Rockefeller.
David était un grand promoteur du libre-échange, comme tous ses semblables. Le libre-échange permet aux grandes fortunes et aux grandes entreprises de se balader dans le monde pour faire des affaires comme elles le souhaitent, sans la moindre restriction.
Laisser les grandes entreprises américaines quitter l’Amérique, abandonner leurs employés dans la rue, installer des magasins dans des pays étrangers où la main-d’œuvre est bon marché, fabriquer leurs produits et les exporter vers les États-Unis: c’est la formule mondialiste prédatrice du libre-échange.
En tant que président, Nixon était censé soutenir ce modèle de Rockefeller jusqu’au bout. Mais Nixon a voulu voler de ses propres ailes. Il a donc dû partir.
David et la famille Rockefeller étaient des amis très proches de Katharine Graham, la propriétaire du Washington Post qui a monté en épingle une affaire contre Nixon en utilisant deux journalistes débutants. Il semble qu’il ait tout fait pour se débarrasser de lui.
La Commission trilaterale pour contrôler les présidents et promouvoir un capitalisme prédateur
Le vice-président Gerald Ford a repris le bureau ovale et, par hasard, il a nommé le frère de David, Nelson Rockefeller, comme nouveau vice-président.
David est parti en voyage en Europe, où il a prononcé un discours aux gros bonnets financiers, leur assurant que l’ordre à Washington avait été rétabli et que le libre-échange était de retour sur la bonne voie.
Mais David voulait plus. Il voulait plus de contrôle sur la présidence. En partie à cause de la rébellion de Nixon sur le libre-échange, David a formé un nouveau groupe appelé la Commission trilatérale.
Il voulait choisir le prochain président et inonder son administration de membres trilatéraux.
Il a repéré un producteur de cacahuètes relativement inconnu qui était gouverneur de Géorgie, Jimmy Carter, et l’a porté aux nues en tant que guérisseur des traumas nationaux (le scandale de Nixon), et en un coup de baguette magique, Jimmy Carter s’est retrouvé président des États-Unis.
Peu de temps après que Carter ait remporté l’élection présidentielle, son assistant, Hamilton Jordan, a déclaré que si après l’investiture, Cy Vance et Zbigniew Brzezinski étaient nommés en tant que secrétaire d’État et conseiller à la sécurité nationale, « On aura perdu. Et j’arrêterai. » Perdu – parce que les deux hommes étaient de puissants membres de la Commission trilatérale et que leur nomination à des postes clés reviendrait à leur céder le contrôle de la Maison Blanche.
Vance et Brzezinski ont été nommés secrétaire d’État et conseiller à la sécurité nationale, comme le craignait Jordan. Mais il n’a pas arrêté. Il est devenu le chef de cabinet de Carter.
Pendant le mandat de Carter en tant que président, les membres de la Trilatérale ont façonné la politique intérieure et étrangère des États-Unis.
Les changements de régime en Iran
L’une de ces politiques avait à voir avec l’Iran, où des « étudiants rebelles » avaient pris 52 employés américains de l’ambassade américaine en otage – et les avaient détenus pendant 444 jours.
Le dirigeant de la nation à l’époque, le Shah d’Iran, était sorti de sa réserve et avait décidé de transformer son pays en une puissance industrielle complètement moderne (sous la pression du peuple et de son 1er ministre Mohammed Mossadegh). Mais ceci ne cadrait pas avec le plan mondialiste sur l’échiquier international.
On envoya un « homme de grande envergure » pour régler le problème en Iran. Il s’agissait du général Alexander Haig, membre de la Commission trilatérale.
Haig a rencontré en privé les commandants militaires du Shah et leur a dit de se retirer et de ne pas prendre de mesures face à la croissance des mouvements rebelles dans le pays.
Sans surprise les «rebelles finirent par gagner», le Shah fut destitué, et les membres de la Trilatérale et la CIA portèrent un nouvel homme au pouvoir: l’ayatollah Khomeini.
Sa tâche, qui lui convenait parfaitement, était de ramener l’Iran à l’âge de pierre, d’installer une théocratie islamique et de créer une nouvelle version de l’ancien conflit entre l’Islam et l’Occident, y compris en Israël. Parce que les mondialistes préfèrent la guerre comme méthode pour répandre le chaos et construire un Nouvel Ordre Mondial comme solution au chaos.
Et ainsi, au fil des ans, depuis la destitution du Shah en 1979, jusqu’à aujourd’hui, ce conflit entre l’Iran et l’Occident, mettant en vedette Israël, a été engrammé et exacerbé, encore et encore.
Et voilà, nous avons la guerre Iran-Israël actuelle.
Avec les États-Unis qui intensifient leur rôle.
De Richard Nixon à aujourd’hui, il y a une ligne beaucoup, beaucoup plus directe que les gens ne l’imaginent.
Avec l’aimable autorisation de David Rockefeller et de la Commission trilatérale.
« Certains pensent que notre famille fait partie d’une cabale secrète qui s’oppose aux intérêts des États-Unis. Ils nous qualifient ma famille et moi de mondialistes et nous accusent de conspirer avec d’autres partenaires pour édifier une structure mondiale plus intégrée sur le plan politique et économique, un monde unifié en quelque sorte. Si telle est l’accusation, je plaide coupable et j’en suis fier ». David Rockefeller (Memoirs, 2011, p. 368)
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Je compléterai juste par le fait de rappeler qui sont ces gens, ces pervers psychopathes avides de pouvoir.
Aux usa, on les appelait les barons voleurs avant que l’intervention des débuts de l’ingénierie sociale ne les transforme en « philanthropes »*, c’est à dire un mot de novlangue, qui, comme à son habitude, inverse le sens des mots car eux sont des nihilistes, des prosélytes de la haine et du chaos. D’ailleurs j’en profite pour réitérer ma demande de nommer les choses en dehors de la novlangue et comme on ne peut pas dire strictement qu’on vit dans le nazisme, j’ai emprunté un terme à Slobodan Despot et je pense qu’on devrait dénoncer ce système et le nommer le « hainisme ».
* https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9P1969
En d’autres termes, ces gens sont la mafia, et en prenant totalement la main sur les « gouverneMents », ils ont fait passer leurs activités mafieuses comme « légales » et ils ont ouvert la voie au pillage de la population à des niveaux sans précédent.
Ce qu’on appelle encore « mafia », ou encore délinquance, aujourd’hui fait pâle figure au regard de ces autres criminels là, d’ailleurs ils les servent consciemment ou non.
C’est le système qui a permit cette situation, tous ces gens là avides de pouvoir ne sont rien seuls, ils ne font que profiter des opportunités qui s’offrent à eux, et ils savent bien les détecter et même les aider à venir. C’est donc bien d’abord et avant tout les populations qui sont responsables du chaos actuels, ce sont elles qui ont laissé advenir les causes à l’origine des effets actuels, raison pour laquelle la seule et unique solution est de faire un travail introspectif sur soi, pour se comprendre et comprendre la vie. C’est en ayant acquis la sagesse nécessaire qu’on pourra mener une vie saine, garante de l’équilibre, en harmonie.