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Soignants réintégrés mais pas indemnisés

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Dans le cadre de leur réintégration, la France refuse d’indemniser les soignants non-vaccinés suspendus depuis septembre 2021 malgré les preuves de plus en plus accablantes de l’arbitraire de leur situation, selon leurs défenseurs.

Les autres conditions de la réintégration font aussi débat. L’avocat Fabrice Di Vizio exhorte à la plus haute vigilance pour son application.

Le gouvernement juge “regrettable” et “inacceptable” la décision, le 4 mai 2023, de l’Assemblée nationale d’abroger l’obligation vaccinale des soignants. L’exécutif voulait simplement la suspendre pour pouvoir la réactiver n’importe quand.

La proposition de loi a été transmise au Sénat et devrait entrer en vigueur pour le 14 mai.

Indemnisations rejetées

“Les amendements concernant la compensation financière des soignants suspendus ont toutefois été rejetés”, nous apprend France Soir.

Ces propositions, issues du Rassemblement National, incluaient une indemnisation pour les étudiants empêchés de poursuivre leur formation dans le domaine médical.

Elles avaient pourtant reçu un avis favorable du rapporteur Jean-Victor Castor, situé à l’opposé de l’échiquier politique.

La résistance change de camp

De nombreuses voix pro-mesures Covid se sont exprimées contre l’abrogation de l’obligation vaccinale. C’est le cas d’Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, qui juge cette abrogation “inacceptable” et “empêchera” l’hôpital “de réagir vite” en cas de nouvelle pandémie. Le ministre de la Santé, François Braun, partage également ces inquiétudes, ce texte va selon lui “affaiblir notre capacité de réponse” face au Covid et envoie un “message regrettable”.

L’avocat Di Vizio exhorte à la vigilance

Me Di Vizio, figure connue des opposants au “covidisme” en France, a relativisé cette “bonne” nouvelle dans une vidéo (voir en fin d’article). Selon lui, l’obligation vaccinale allait de toute façon être abrogée dans les prochaines semaines et cette loi ne marque aucune reconnaissance de l’illégalité des mesures passées car elle n’est pas rétroactive.

Le processus consiste à une reprise de contact entre l’employé et l’employeur avec la proposition de reprendre un poste équivalent ou identique. Me Di Vizio exhorte ses collègues à être vigilants pour que cette loi soit appliquée telle quelle, afin d’éviter que les suspendus soient par exemple mis à l’écart des patients ou mobbés.

Il relève que l’obligation vaccinale et ce débat n’ont plus rien à voir avec des considérations sanitaires mais sont tombés dans le domaine des symboles et des “signes donnés”, qui relèvent plutôt de la fierté de ceux qui ont obéi au gouvernement.

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