La Suisse va connaître début juin une exception qui fascine et suscite de l’envie chez nombre d’observateurs des pays voisins : le peuple se prononcera sur la “loi Covid”, suite à l’aboutissement d’un referendum prévu dans le régime de démocratie semi-directe.
Dès lors que plus de 50’000 signatures de citoyennes et citoyens sont réunies, toute loi adoptée par le parlement fédéral peut ainsi être soumise à l’approbation du “souverain” comme les Helvètes aiment à qualifier le peuple. Ici, les référendaires ont réunis près du double et l’objet “loi Covid” sera donc soumis au verdict populaire le 13 juin prochain.
La contestation de la loi est portée par une association qui s’est constituée aux fins de défendre, selon sa propre définition, les droits constitutionnels mis à mal (à tort selon les opposants et à raison selon les convaincus par les affirmations des autorités) depuis une année.
Les arguments qu’elle a présentés en conférence de presse sont ici résumés par la journaliste Sarah Dohr, présidente du média en ligne indépendant Bon pour la tête.
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