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Le projet Stargate: une Opération Warp Speed 2.0?

L'IA au service de la santé, un prétexte pour créer l'infrastructure d'une prison numérique et accélérer le transhumanisme

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Article de Senta Depuydt d’Essentiel News

Abracadabra, aussitôt dit, aussitôt fait! Au premier jour de sa nouvelle présidence, Donald Trump a procédé à une prise de pouvoir despotique et a levé tous les obstacles réglementaires à sa gouvernance : sortie des traités internationaux, abrogation d’anciennes lois et de départements de son administration, gel d’activités, lois pour mettre fin aux théories de genre et aux mesures climatiques.

Mais au jour 2, c’est un nouveau programme qui est sorti du chapeau du magicien: non seulement le grand retour au pétrole, l’annexion de nouveaux territoires ou l’instauration de tarifs d’exportation, mais aussi le mystérieux projet Stargate. 500 milliards de dollars pour plonger l’Amérique dans l’ère de l’intelligence artificielle et gagner la compétition contre les Russes et les Chinois, des vaccins à ARNm contre le cancer fabriqués en un jour et un nom qui évoque de sombres projets de la CIA.

Le monde retient son souffle.

La voie ouverte à l’IA

Plus de 200 décrets ont été signés par le président lors de sa 1ère journée. Du jamais vu. Les partisans de Trump ont applaudi à tout rompre: finie la corruption, Trump amorce le déclin de Davos et des organisations supranationales. Enfin le retour à la santé, la paix, la liberté et le bon sens. Mais au lendemain de ce grand élan d’espoir (aujourd’hui qualifié d’Hopium), l’on a pu découvrir “l’après”.

La suite du programme pour rendre sa grandeur à l’Amérique et créer des centaines de milliers de nouveaux emplois est une course accélérée vers l’innovation, grâce à la généreuse intervention d’une série de milliardaires investisseurs de l’IA.

Ceux-ci avaient manifestement déjà pris les devants et, dans une décision que l’on n’avait pas vue venir, Donald Trump a abrogé la loi de réglementation de l’intelligence artificielle signée par Biden en 2023. Cette loi avait pour objectif d’encadrer son développement et de limiter les risques qu’elle fait peser sur la vie privée, la sécurité et les libertés des citoyens et des organisations. Mais pour les entrepreneurs de la Silicon Valley, c’était un bâton dans les roues.

Désormais, les milliardaires “géniaux et créatifs” tels que Musk et ses collègues ont la voie libre pour organiser la ruée vers un nouvel âge d’or: celui de l’intelligence artificielle, de la gouvernance par la technologie et des expérimentations transhumanistes.

Le président Trump a expliqué que l’un des principaux objectifs du projet était de construire des centres de données et les moyens de générer les énormes quantités d’énergie qui seront nécessaires aux progrès de l’IA.

Ce que nous voulons, c’est que cela reste dans ce pays”, a déclaré M. Trump. “La Chine est un concurrent, d’autres sont des concurrents. Nous voulons être dans ce pays, et nous le rendons disponible. Je vais énormément les aider en décrétant des déclarations d’urgence, parce que nous avons une urgence, nous devons faire construire ce matériel”.

À ne pas en douter, l‘arrivée de DeepSeekR1, un modèle d’IA chinoise révolutionnaire qui prétend avoir dépassé Openai, semble tomber à point nommé pour renforcer ses arguments.

Parmi différentes promesses d’innovation de Stargate, celle qui a le plus attiré l’attention est l’annonce du patron d’Oracle Larry Ellison de développer des diagnostics et des vaccins anti-cancer personnalisés, en l’espace de quelques heures grâce à la combinaison de l’intelligence artificielle et de la technologie ARNm.

Larry Ellison a affirmé que les premiers centres de données sont en construction à Abilène au Texas.

Nous ferons des vaccins qui préviennent les cancers et une médecine personnalisée, nous n’aurons plus jamais de problème comme avec le Covid-19.

Ici aussi, “la concurrence” a déjà une longueur d’avance, puisque les Russes viennent d’annoncer un vaccin anti-cancer à ARNm pour le mois d’août.

Mais devant la rapidité et l’ampleur de ce projet en “urgence”, certains ne peuvent s’empêcher de faire la comparaison avec l’Opération Warp Speed qui a ouvert le grand marché de l’ARN messager sous prétexte d’une urgence à fabriquer les vaccins Covid.

Warp Speed 2.0?

Dans l’émission “Financial Rebellion” sur la chaîne de Children’s Health Defense, la conseillère en investissements et ancienne haut fonctionnaire du gouvernement américain Catherine Austin Fitts a rappelé quelques points fondamentaux:

Trump a financé la première Opération Warp Speed de production de vaccins Covid avec 18 milliards de dollars d’argent public. Cette fois-ci, il parle d’un montant de 500 milliards et d’une opération privée. En réalité, une bonne partie des partenaires pressentis sont des agences gouvernementales et d’autre part les changements des dernières années ont permis aux budgets secrets d’exploser, sans le moindre levier de contrôle.

C’est donc toujours le même partenariat “public-privé”, mais cette fois c’est le secteur public qui est au devant de la scène. Austin Fitts voit deux dangers immédiats:

Premièrement on va collecter toutes les données, en particulier les données de santé et les consolider avec d’autres types de données (ndlr: et créer un “double numérique”) de manière à construire une grille de contrôle. Ceci est l’infrastructure pour créer un camp de concentration numérique.

Ensuite, si on injecte vraiment des technologies ARNm à la population, beaucoup de gens vont mourir. Et nous savons à présent que parmi les effets indésirables de injections ARNm, il y a le cancer.

Catherine Austin Fitts, qui a dévoilé la manière dont le grand reset financier de la pandémie avait déjà été amorcé par les banquiers centraux 6 mois avant la déclaration de l’OMS, évoque le business modèle mis en place pour la poursuite du marché de l’ARNm.

Avant que les vaccins ne soient déployés, j’avais reçu une lettre d’info de la part d’investisseurs, c’était à l’été 2020. Il y avait un paragraphe qui disait: les investisseurs sont très enthousiastes à l’idée de cette technologie ARNm, car après les vaccins Covid, elle pourra aussi servir pour traiter toute une série d’autres maladies. Et devinez quoi? C’étaient les maladies qui correspondaient aux effets indésirables des vaccins.

C’est un business modèle fantastique. Vous empoisonnez les gens, ils tombent malades et vous leur donner encore plus de poisons. Et ma communauté d’investisseurs me le confirme: partout dans le monde on construit ces usines à ARNm. La question est: quelle est la véritable intention derrière tout cela?

Il s’agit tout simplement d’une Opération Warp Speed 2.0 combinée à une compétition sur l’IA avec la Chine.

Catherine Austin Fitts achève ce constat par un message aux partisans du nouveau président:

Si vous faites partie de ceux qui ont soutenu Trump en espérant qu’il allait aider les américains à mettre fin au grand empoisonnement dont ils sont victimes: je peux vous dire qu’il y a de quoi être déçu. Le véritable objectif de tout ceci c’est de construire une infrastructure pour la mise en place d’un système de contrôle numérique avec l’identité et la monnaie numérique. La santé, c’est juste un prétexte.

Santé et sécurité: le contrôle total

Il est intéressant de se pencher sur les différentes bases de données que l’administration Trump pourrait croiser dans un gigantesque projet de santé.

La nouvelle équipe à laquelle Trump a fait appel pour le projet Stargate est composée de Larry Ellison, le CEO de l’entreprise informatique Oracle, Sam Altman le fondateur d’Open AI et Masayoshi Son de Softbank, la banque qui gérera les investissements.

Larry Ellison figure dans le top 10 des plus grandes fortunes. Il est connu comme un des pères d’Oracle qui possède les bases de données parmi les plus puissantes du monde. Oracle fut d’abord le nom d’un projet de la CIA auquel les trois fondateurs de l’entreprise avaient participé en 1977, avant de poursuivre leurs activités de recherche informatique sous la forme d’une entreprise commerciale. A l’heure actuelle, comme la plupart des autres grandes entreprises technologiques, Oracle reste un important sous-traitant du secteur de la défense et des renseignements.

Ellison est non seulement à la tête d’Oracle, mais il est aussi un partenaire d’Elon Musk dans X/Twitter et récemment son entreprise a manifesté l’intention d’acquérir ou de superviser l’application chinoise Tik Tok et ses données, poussée dans le dos par la Maison Blanche.

Par ailleurs, c’est encore Oracle qui gère de nombreuses bases de données pharmaceutiques, comme par exemple toutes les données des essais cliniques de Pfizer pour le vaccin Covid-19 et le programme de vaccination de l’Opération Warp Speed.

Mais il n’y a évidemment pas que les données santé qui sont utiles pour instaurer une surveillance omniprésente. Lors d’une conférence publique Larry Ellison avait déclaré que:

La police et les citoyens feront bientôt la démonstration de leur meilleur comportement, car nous surveillons et enregistrons tout ce qui se passe”.

La prison numérique à l’image de la Chine n’est donc peut-être pas un fantasme.

Autre partenaire du projet Stargate: Sam Altman, le fondateur d’OpenAI qui plaide pour l’identité numérique basée sur l’utilisation des données biométriques et le revenu de base sous forme de cryptomonnaie, comme dans son projet Worldcoin. Open Ai sera en charge de la partie opérationnelle de Stargate.

Si l’annonce de ce méga-projet fait frémir, il faut savoir qu’ils ne sont effectivement pas les premiers et qu’ils sont loin d’être seuls à vouloir croiser et exploiter ces données de santé.

Le contrôle par la santé et l’IA déjà en route

Cette médecine prédictive par l’IA dépendra du partage des données entre le ministère de la défense, le ministère américain de la santé et des services sociaux (HHS), qui supervise 13 agences de santé publique, et le secteur technologique privé. Le futur secrétaire de ce département, Robert Kennedy Jr. et son équipe, auront donc un rôle absolument clé dans la mise en place ou le retrait de cet agenda.

Le système semble déjà partiellement en place avec le Center for Forecasting and Outbreak Analytics (CFA). Annoncé l’année dernière par les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), le CFA vise à établir « un service météorologique national pour les maladies infectieuses » – en utilisant la collecte de données de masse de 13 centres de prévention pour prédire et contrôler les épidémies.

Ici, c’est Palantir, la société d’extraction de données de Peter Thiel, souvent qualifiée d’entreprise appartenant à la CIA, qui gérera les données pour le réseau. Peter Thiel est aussi connu pour être l’un des plus grands architectes du transhumanisme.

Et, du côté privé, les grandes sociétés pharmaceutiques comme Pfizer tentent déjà d’utiliser l’IA pour prédire le « prochain débordement pathogène » et développer rapidement de nouveaux vaccins pour les maladies à « potentiel pandémique ».

Ces propositions des scientifiques de Pfizer font écho à celles d’institutions mondiales, en particulier l’OMS et la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), toutes deux soutenues par la Fondation Gates…

Bien entendu, il ne faut pas oublier le grand philanthrope de la santé. Bill Gates est certes moins présent sur les antennes: sa cote de popularité a énormément baissé durant la pandémie et ses liens avec le pédophile Epstein sont plus qu’embarrassants, mais il reste toujours l’un des piliers du secteur.

Ainsi, Microsoft figure aussi parmi les principaux partenaires de l’opération Stargate et a clairement indiqué que les soins de santé figuraient parmi leurs principales priorités, en particulier “ce qui concerne la technologie de l’intelligence artificielle”. Enfin, l’on peut aisément imaginer que les nombreuses usines à vaccins ARNm construites par Gates durant le Covid n’attendent que de nouvelles commandes.

Pourquoi Stargate?

Où se dirige-t-on à grande vitesse? Peut-on tenter de le savoir en “décodant” le nom du projet?

L’appellation Stargate interpelle. Ce nom est identique à celui d’une unité secrète de l’armée américaine créée en 1977 à Fort Meade, dans le Maryland, pour étudier le potentiel des phénomènes psychiques dans les applications militaires et de renseignement intérieur. Le plan était de former des “super espions” en développant leurs capacités extra-sensorielles, telles que la voyance à distance.

Cela n’a pas échappé au physicien Philippe Guillemant, un spécialiste de l’intelligence artificielle, dont les recherches l’ont mené à interroger la conception du temps et de la nature du réel et de la conscience. Dans un post sur son fil Telegram, il a publié un commentaire énigmatique:

Le nom du projet « Stargate » et son association avec l’I.A. ont de quoi faire réfléchir, car il s’agit aussi du nom d’un projet déclassifié de la CIA qui s’est penché au siècle dernier sur la technologie « Hémi-Sync » de sortie de corps (Gateway process) développée à l’institut Monroe aux Etats-Unis.

Or il faut savoir que cette technologie qui met en œuvre des moyens « vibratoires » pour synchroniser les deux hémisphères cérébraux afin de provoquer des sorties de corps n’est pas sans lien avec la dimension conscientielle des ovnis, comme je l’explique dans le chapitre du même nom, à la page 156 de mon livre « Hyperphysique des ovnis ».

Et comme par hasard, c’est en ce début d’année 2025 que les premières révélations dévoilant cette dimension, c’est-à-dire le lien entre les ovnis et la conscience, ont commencé à fuser.

Après tout “Stargate” signifie bien “la porte des étoiles”. L’avenir nous dira bientôt s’il s’agit des étoiles du rêve américain, de l’engouement pour s’envoler vers la planète mars avec des humains hybrides augmentés par l’IA ou de se créer les portails qui ouvriront l’accès à d’autres dimensions ou à des invités venus d’ailleurs. Affaire à suivre.

S’agit-il d’un autre chemin vers un nouvel ordre mondial?