Le laboratoire BioNTech, associé à Pfizer pour le développement du «vaccin anti-Covid» le plus injecté au monde, est sur le banc des accusés en Allemagne, face à des victimes de dégâts vaccinaux, pour un premier procès qui pourrait durer plusieurs mois.
Le journal Ouest-France rapporte que des “centaines de plaintes en Allemagne visant à faire reconnaître le lien de causalité entre cette vaccination et le développement de pathologies” ont été réunies dans un seul et unique procès contre la firme, qui a débuté le 12 juin à Hambourg.
“L’existence de symptômes post-vaccinaux est prise au sérieux par la communauté médicale en Allemagne où plusieurs hôpitaux ont mis en place des consultations dédiées”, nous apprend le journal.
«Le producteur est responsable de son produit et c’est pourquoi on attaque BioNTech», Tobias Ulbrich, avocat d’une plaignante.
Expertise des magistrats requise
À l’ouverture du procès, l’impartialité du juge a été remise en cause par la partie plaignante, qui demande à ce que le jugement soit rendu par un “collège de magistrats spécialisé dans les questions de santé”, pour permettre une “réelle expertise” sur ce sujet pointu.
En parallèle, plusieurs procédures concernant plusieurs centaines de personnes vaccinées sont en cours en Allemagne pour des demandes de dédommagement suite à des événements post-vaccinaux invalidants, comme des thromboses, des AVC, des fatigues chroniques ou des maladies cardiaques.
Sous-annonce ignorée
En Allemagne, pas moins de 338’857 signalements d’effets secondaires présumés, dont 54’879 cas jugés graves, ont été reçus par l’institut scientifique Paul Ehrlich.
Le taux réel de dégâts vaccinaux est pourtant bien supérieur à ce nombre, étant donné la sous-déclaration des événements indésirables, due à plusieurs facteurs.
La plus grande étude à ce sujet, sur plus de 300’000 patients aux États-Unis, montrait un taux d’annonce de 1% sur le nombre de cas ressentis. Ce phénomène de sous-déclaration n’est pourtant jamais pris en compte lors du calcul de la balance bénéfice-risque d’un vaccin.