Guy Mettan, ex-directeur du Club suisse de la presse, est un des rares professionnels à questionner la politique sanitaire officielle.
«Hostile non pas aux vaccins mais à l’obligation vaccinale et à la manière dont cette crise a été gérée», Guy Mettan, qui a également été rédacteur en chef de la Tribune de Genève, ne s’attaque pas à la médecine ni à la science en tant que telles.
Dans un article intitulé “Pourquoi la gestion du Covid m’exaspère” publié par le site Bon pour la tête, il a juste «le sentiment qu’on me prend pour un imbécile». Et s’étonne «du refus d’admettre que les mesures prises portent gravement atteinte à la liberté et à la démocratie.»
Où est passé le b.a.-ba du journalisme ?
Confinements généralisés et aveugles, interdiction aux médecins de ville de soigner leurs patients, EMS (EHPAD) transformés en goulags, refus de traiter avec des remèdes éprouvés comme la chloroquine ou l’ivermectine alors qu’on se précipite sur des vaccins en phase expérimentale… En énumérant les «mesures disproportionnées» et opaques «qui semblent protéger le cartel pharmaceutique», le journaliste se dit choqué par le «chantage anxiogène» mené avec le soutien des médias.
Les médias? Le professionnel n’en revient pas de leur «rôle décevant» tout au long de la crise : manquant d’esprit critique, ridiculisant les sceptiques sans leur donner la parole, ignorant ou dénigrant le modèle non coercitif suédois, etc.
Bref, où est passé le b. a.-ba du métier : ne jamais se contenter des vérités officielles, révéler ce qui est caché, veiller au pluralisme des points de vue?