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Perronne au Parlement européen: «Le Covid est une fausse tragédie»

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Compte-rendu de Covidhub

Le professeur Christian Perronne, infectiologue et spécialiste des vaccins, l’un des principaux opposants français à la politique menée contre le Covid-19, s’est exprimé durant deux heures au Parlement européen à Strasbourg, le 19 octobre 2022, devant 200 personnes. Il était invité dans le cadre de la Commission spéciale Covid à l’initiative d’eurodéputés de différents partis, dont Virginie Joron, Robert Roos et Christine Anderson.

En préambule, le professeur a cité le président sortant du Conseil scientifique – supprimé cet été par le président Macron – qui avait décidé les confinements, empêché les traitements médicaux,  et imposé la vaccination : Jean-François Delfraissy, qui a fait une déclaration surprenante en quittant l’Elysée.

Le constat désabusé de l’artisan de la politique Covid en France:

– Quand on regarde en arrière, finalement tout ce qu’on a décidé, l’effet a été nul
– le candidat vaccin qu’on a choisi n’était pas le bon puisqu’il n’a eu aucun effet sur la transmission du virus, ni pour protéger les malades
– on n’aurait pas dû attaquer comme ça la liberté des individus
– on aurait dû davantage écouter l’avis du peuple

“Ce n’est pas le complotiste Perronne qui le dit, mais Jean-François Delfraissy”, sourit le conférencier. Qui informe aussi l’assemblée qu’avec une avocate et plusieurs personnes influentes en France, il a attaqué le milliardaire Bill Gates devant un tribunal à Paris.

D’emblée, ce message essentiel du professeur: le Covid 19 était certes une épidémie, mais on l’a déguisée en tragédie. Alors que la mortalité est restée relativement faible.

Létalité et mortalité

La létalité est le ratio entre le nombre de décès et le nombre de cas. Au début il était facile de mesurer le nombre de cas, il n’y avait pas de tests ou ceux-ci n’étaient utilisés qu’à l’hôpital pour confirmer des examens cliniques. Dés le départ, la létalité était très basse.

Puis tous les gouvernements ont fait la promotion des tests PCR, alors que son inventeur a toujours dit qu’il ne fallait jamais les utiliser pour des dépistages de masse sur des gens en bonne santé: cela produirait un pourcentage de faux positifs. Ce test n’avait vocation qu’à confirmer des diagnostics d’examens cliniques ou radiologiques.

Du jour au lendemain, on est donc passé à une épidémie de cas, basée sur beaucoup de faux positifs, qui ne permettait plus de mesurer la létalité. On n’a donc pu mesurer que la mortalité – le ratio entre nombre de décès et nombre d’habitants – laquelle est restée très basse.

Toutes sortes d’autres maladies étiquetées Covid

Christian Perronne a pu constater dans l’hôpital où il travaille à Garches, que des gens hospitalisés pour une toute autre affection étaient étiquetés Covid: “ça rapportait beaucoup d’argent à l’hôpital”. Si quelqu’un mourait d’un AVC, d’une embolie pulmonaire, d’un cancer ou d’autre chose, avec un test PCR positif, la personne était déclarée morte du Covid.

Ce qui a été très rassurant, c’est que les variants successifs du virus ont toujours été beaucoup moins virulents.: “Il faut donc arrêter avec toutes ces histoires de vagues, qui sont des bêtises”.

Une épidémie médiatique et financière

Pour le professeur, la pandémie a été surtout une épidémie médiatique et financière. D’abord une pandémie de peur. Il a été tout de suite frappé par le fait que cette maladie ait affecté principalement les pays riches.

Il revient sur l’efficacité des traitements précoces, qui ont été écartés par les manipulations des publications scientifiques. Si non, la plupart des décès auraient pu être évités. Donc ce n’était pas une maladie si grave que cela.

Vaccin inutile… et illégal

Vu le petit pourcentage de décès par rapport au nombre de cas, un vaccin était totalement inutile. On n’aurait jamais dû donner une autorisation de commercialiser un produit appelé vaccin à partir du moment où il existait des traitements efficaces. C’est pour cela qu’ils ont diabolisé l’hydroxychloroquine et l’ivermectine. Sinon ils n’auraient pas pu avoir les autorisations par les agences officielles.

Une obligation vaccinale avec un produit en phase expérimentale est totalement illégale, selon plusieurs traités internationaux dont celui de Nuremberg. Ces gens-là devront rendre compte un jour de crimes contre l’humanité, affirme le conférencier.

Une pandémie de corruption

C’est une pandémie de corruption, avec les conseils simultanés de cabinets privés grassement payés comme Mc Kinsey. Les mêmes décisions étaient prises en même temps par tous les gouvernements, ce qui implique une coordination mondiale.

On voit que les pays pauvres, qui n’ont pas pu acheter des vaccins, habitués aux médecines traditionnelles, ou qui ont soigné avec les médicaments comme l’hydroxychloroquine, ont eu de bien meilleurs résultats que les pays riches. Les chiffres sont là, pas besoin d’études randomisées.

Des mesures injustifiables, contredites par l’exemple suédois

Isoler des populations en bonne santé, imposer le masque à des gens qui n’avaient pas de symptôme étaient des mesures injustifiables ! Des études randomisées au Danemark ont montré que ça ne servait à rien… mais on nous menace à nouveau de remettre les masques dans des écoles. La Suède a eu totalement raison de n’imposer ni masques, ni confinements, ce qui a permis de développer l’immunité collective.

Des documents de l’OMS datant de plusieurs années disaient qu’en situation de crise, ce n’est pas le moment de passer du temps à des études randomisées, mais d’agir et de faire les évaluations de la pratique sur le terrain.

Il aurait fallu comparer les résultats des stratégies utilisées dans les différents pays. Or cette analyse n’a pas été faite ni pas les autorités, ni par les médias.

Conflits d’intérêt, destruction de la médecine

Christian Perronne a co-rédigé la Charte de gestion des conflits d’intérêts. Ceux qui ont des liens d’intérêt ne devraient pas prendre part aux décisions. Les contrevenants auraient dû être exclus et poursuivis, ce qui n’a pas été le cas. L’urgence ne devrait pas exclure l’éthique.

Comment détruire la meilleure médecine du monde ? En s’attaquant à la pratique médicale, l’enseignement et la recherche, en retirant les moyens aux hôpitaux et aux soignants. Certaines professions comme les pédiatres, psychiatres, ophtalmologistes, urgentistes, sont en voie de disparition. Les gens doivent souvent attendre six mois pour les consulter.

La mise à mort de l’hôpital public s’est opérée en ôtant le pouvoir d’agir des médecins, en supprimant des milliers de lits et d’emplois, en octroyant des sommes faramineuses à des cabinets de conseils, en excluant les soignants qui ne voulaient pas de ce vaccin anti-covid. L’hôpital public est très malade.

Chasse aux sorcières des scientifiques et médecins résistants

Le professeur dénonce la chasse aux sorcières des universitaires et médecins résistants, qui ont été suspendus ou radiés pour avoir osé s’exprimer ou soigner des patients: “Il faut vraiment leur rendre hommage.”

Le 13 septembre 2022, il a été convoqué en chambre disciplinaire par l’ordre des médecins. Pas de nouvelles pour l’instant.

L’enseignement de la médecine et les remèdes efficaces ont été mis sous la tutelle de Big Pharma. La vitamine D est attaquée, l’artemisia interdite en France et en Belgique.

Disparition progressive du corps médical

Christian Perronne parle d’hôpitaux universitaires où, aujourd’hui en 2022, des patients attendent trois jours sur des brancards, dans des couloirs, sans manger. Du coup, le nouveau ministre de la santé, François Braun, a décrété que dans ce cas, il vaut mieux fermer les urgences la nuit !

Des cabines de télé-consultations automatiques sont disposées dans les supermarchés. Les gens arrivent avec leur carte d’assurance maladie et carte de crédit et sont en contact avec des médecins via une machine. Depuis peu, le gouvernement français autorise les pharmaciens à faire des actes médicaux, pour l’instant simples. C’est dramatique: on officialise la disparition progressive du corps médical, constate l’orateur.

Une invasion informatique qui menace le secret médical

L’invasion de l’informatique est une entrave grave au secret médical, tout est informatisé sur des bases de données soit-disant sécurisées. Ce n’est pas sécurisé, n’importe quel médecin peut y avoir accès. Le patient peut savoir qui a regardé son dossier, qui va vraiment aller contrôler ?

Perronne cite l’exemple d’un professeur de médecine d’un grand hôpital universitaire, qui s’est fait opérer d’un cancer. De retour chez lui, il a regardé qui avait consulté son dossier : la moitié des étudiants en médecine de la faculté. Le secret médical est violé. Macron a passé un accord, des données médicales confidentielles sont livrées à des bases de données internationales.

L’expérience de la manipulation de la bactérie de Lyme

Si l’évidence de la manipulation du covid a sauté aux yeux du Pr Perronne dés la première semaine, c’est parce qu’il avait déjà vécu une expérience similaire avec la maladie de Lyme, dont l’agent responsable est la bactérie « borrelia burgdorferi » transmise par les tiques. Celle-ci a été modifiée par l’homme, tout comme le SarsCov2, l’agent du covid.

Le livre Bitten, the Secret history of Lyme disease and biological weapons de Kris Newby (Mordus, l’histoire secrète de la maladie de Lyme et des armes biologiques), se base sur les archives militaires dévoilées du laboratoire de Willy Burgdorfer.

Le chercheur qui a modifié les “borrelia” a eu des remords à la fin de sa carrière, il savait que ces documents seraient détruits par les services américains. Il a caché ces données dans un garage dont il a remis la clé à Kris Newby pour qu’il les publie. En juillet 2019, la Chambre des représentants des Etats-Unis, au vu de toutes les preuves apportées dans le livre, a demandé une enquête sur le Pentagone, pour savoir si le peuple américain a été exposé à des bactéries de guerre. Mais sur ce, le Covid a arrangé tout le monde, on n’a plus parlé de la maladie de Lyme…

Une maladie qui doit rester invisible (contrairement au Covid)

Cette maladie a été mise en sourdine. Les sérologies des maladies de Lyme ont été calibrées pour ne pas dépister plus de 5 % des malades, sinon cela révélerait une épidémie trop visible. Pour le Covid, on ne propose jamais de faire de sérologies. Si on les faisait, on verrait que la plupart des gens ont des anti-corps: ils peuvent se défendre tout seuls et n’ont pas besoin du vaccin.

Dans la maladie de Lyme, les tests PCR sont interdits ou décriés pour ne pas être fiables et générer des faux positifs, mais pour le Covid aucun problème ! Pour Lyme, comme pour le Covid les traitements médicamenteux et les plantes ont été discrédités.

«C’est dans votre tête»

Pour la maladie de Lyme chronique, il est souvent rétorqué aux patients qu’ils ne sont pas malades, que c’est dans leur tête, ils sont envoyés en psychiatrie. Pour le covid, un décret ministériel a recommandé aux médecins d’injecter une dose létale de Rivotril aux personnes âgées en maisons de retraite, qui a été l’euthanasie de beaucoup de malades.

Christian Perronne est l’auteur d’ouvrages dans lesquels il parle de cette manipulation et d’autres infections responsables de beaucoup de maladies chroniques. Après ses best-sellers Y a-t-il une erreur qu’ILS n’ont pas commise? et Décidément ILS n’ont toujours rien compris !,  son nouveau livre sort le 2 novembre 2022 :  Les 33 questions auxquelles ILS n’ont toujours pas répondu, parce que vous avez le droit de savoir.

Comment restaurer une médecine de qualité ?

En conclusion, le professeur énumère une série de mesures nécessaires:

– Changer de politiciens et de politique.
– Exclure des décisions Big Pharma et tous les cabinets de conseils.
– Interdire les lobbies et les liens d’intérêts parmi les décideurs.
– Ré-embaucher tous les soignants suspendus (certains pays l’ont fait mais pas tous).
– Augmenter le nombre d’étudiants en médecine, la rémunération des soignants.
– Arrêter de fermer des lits, notamment les urgences.
– Arrêter de rembourser des médicaments hors de prix, sans bénéfices significatifs, voire toxiques.
– Evaluer les médecines alternatives.
– Rétablir la liberté d’exercice des médecins et des médias.

Bref, tout le contraire de ce qui a été fait depuis 25 ans… Et ça ne coûtera pas plus cher que la gabegie actuelle, conclut le professeur qui souhaite retrouver une médecine holistique humaniste comme celle prônée par Hippocrate, père de la médecine, et Aristote, père de la biologie animale et humaine.

Christian Perronne termine en remerciant “nos députés courageux et intègres ici présents pour le renouveau d’une Europe démocratique.”