Au Royaume-Uni, les médias ne se gênent plus de questionner la politique sanitaire des autorités. On l’a encore vu le 4 juin avec l’article du Telegraph (lire notre article y relatif) mettant en lien les 3 millions de morts excédentaires observées en Occident de 2020 à 2022 avec les effets du vaccin Covid. Alors que les critiques sur ce point restent quasi absentes dans les pays francophones.
Le Dr Aseem Malhotra a largement contribué à cette ouverture. Ce cardiologue s’est fait connaître depuis dix ans en dénonçant les ravages du sucre dans l’alimentation industrielle. Lors de la crise Covid, il s’est d’abord fait vacciner deux fois, avant d’étudier de près les effets de ces injections sur les patients, en travaillant avec des journalistes médicaux et des lanceurs d’alerte de Pfizer.
Indispensable: réseau, insistance, détermination
De passage à Genève pour la manifestation contre l’OMS, il nous explique comment il s’y prend pour présenter des «stories» (histoires) attractives pour les journalistes: «Je connais des gens partout, y compris à la BBC. Ce n’est pas facile, mais à force d’insister ça passe! Quand on est déterminé, une mission impossible n’est jamais impossible» !
Le scandale des Lockdown files
Bien sûr, il n’est pas le seul. Ainsi, la journaliste Isabel Oakeshott a livré en août 2023, au Telegraph également, les Lockdown files (dossiers confinement) qui ont révélé le «Projet Peur» du ministre de la santé Matt Hancock: des milliers d’échanges sur WhatsApp expliquaient à ses collègues comment terroriser la population pour qu’elle accepte les mesures de contraintes et le vaccin. «On va les faire ch… dans leur froc», disait l’un de ces messages.
Il est clair que la publication de tels scandales ébranle la forteresse médiatique et la confiance du public envers les autorités.
Statistiques plus fiables et accessibles
Autre élément favorisant le débat ouvert, ajoute le Dr Malhotra: les statistiques britanniques sur la pandémie étaient beaucoup plus transparentes et accessibles que dans la plupart des autres pays. Elles montraient clairement que la majorité des cas graves et des décès touchaient les personnes vaccinées.
L’OMS est devenue “commerciale et colonialiste”
Et l’Organisation Mondiale de la Santé ? Le médecin britannique rappelle qu’après 1945, elle visait à rendre autonomes les pays décolonisés. A partir de l’an 2000, de plus en plus dépendante de fonds privés, elle s’est enfermée dans une «politique commerciale».
Autrefois, elle soutenait aussi les médecines traditionnelles. Aujourd’hui, elle consacre l’hégémonie de la technologie médico-pharmaceutique. Une médecine devenue un parti unique : «On est revenu à l’attitude coloniale – on sait mieux que vous!»