Virginie de Araujo Recchia, avocate au barreau de Paris, rappelle les irrégularités de l’OMS observées en 2010 au Conseil de l’Europe dans la gestion de la crise H1N1. Et aujourd’hui?
Malgré que l’Organisation mondiale de la Santé se soit déclarée favorable à une enquête sur la gestion de cette crise, l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe notait dans son rapport la réticence manifeste de l’OMS à délivrer des informations sur les conflits d’intérêts des membres de son comité d’urgence et des organes consultatifs européens directement responsables des recommandations relatives à la gestion de la “pandémie”.
Ce rapport demandait une gouvernance élargie, que d’autres experts avec des avis divergents puissent s’exprimer et être pris en considération, sans conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique.
Onze ans après, la juriste parisienne estime que rien n’a changé.