Ouverture des J.O. : satanisme ou célébration des libertés?

Capture d'écran de la cérémonie des JO de Paris 2024, France.tv.
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Il fallait certainement s’attendre à un vaste déploiement de l’agenda progressiste lors de cette occasion, mais pour un public désormais habitué à décoder la symbolique satanique dans les célébrations officielles, les “détails” qui ont ponctué la cérémonie d’ouverture des Jeux n’ont guère surpris.

La coutume ne date pas d’hier. Depuis les Jeux Olympiques à Barcelone en 1992, les cérémonies internationales semblent se parer des attributs occultes du mondialisme (voir par exemple celle de l’ouverture du tunnel du Saint-Gothard ou les J.O de Londres 2012 avec une programmation prédictive de la terreur pandémique).

Entre profanation chrétienne, symbolique maçonnique, sacrifices païens et imagerie satanique, le spectateur reçoit sa dose d’hormones pour célébrer les “libertés” d’une planète qui semble unie sous la bannière de Caligula, Sade et Orwell. Et, vendredi soir, la France a tenu ses promesses: orgies dyonisiaques, sacrilèges, décapitation, le programme était complet.

Dans un contexte de tensions communautaires et religieuses extrêmes, il faut se demander si de telles provocations ne constituent pas une invitation à la radicalisation, par la mise en scène du clivage entre la gauche progressiste et la droite radicale, alors que toute cette classe politique festoie pourtant à la même table à Davos.

Mais, malgré les commentaires dithyrambiques des médias mainstream (ex: Le Monde) ou l’indignation des conservateurs, le public semble fatigué. De nombreux spectateurs ont éteint le poste et une partie de la presse refuse d’applaudir ce cirque qui semble bien loin du sport, de la santé et des trésors culturels du pays organisateur. Selon toute vraisemblance, l’on atteint ici un tournant… Reste à savoir dans quelle direction.

Florilège “démoniaque” 

Le titre d’un journal sportif australien résume bien l’affaire: “Une légende du sport s’offusque des détails ‘démoniaques’ dans une cérémonie d’ouverture qui a irrité des milliards de gens”. À commencer par les scènes à caractère sexuel:

Un hommage apparent aux penchants sexuels bien connus des Français a laissé les téléspectateurs stupéfaits. Une scène semblait montrer les ébats d’un trio grivois dans la Bibliothèque nationale de France. Les protagonistes lascifs semblaient même fermer la porte aux téléspectateurs, comme s’ils étaient sur le point de passer à l’acte”.

“Une abomination”, écrit ce journal, qui fait écho au dégoût exprimé un peu partout:

Le monde entier est stupéfait par les grossièretés impardonnables de cette cérémonie. Le compte officiel des Jeux Olympiques X a partagé une image du trio avec une citation du légendaire Victor Hugo : “La liberté d’aimer n’est pas moins sacrée que la liberté de penser”.

Beth Fisher, une présentatrice télé remarque : “Seuls les Français ont pu intégrer un trio sexuel dans une cérémonie d’ouverture”.

Mais il ne s’agissait là que d’un apéritif. Le plat principal consista en une recréation de la peinture murale de Léonard de Vinci représentant la dernière Cène en mode drag queen, une parodie de Jésus et de ses douze apôtres.

La Cène “drag queen”

La référence sacrilège à ce dernier repas s’est ensuite confirmée par la venue d’un personnage dionysiaque, servi “sous cloche” :

Autre référence explicite, cette décapitation de Marie-Antoinette, à l’évidente image de “la femme écarlate” :

Et bien entendu, les spectateurs avertis n’auront pas non plus manqué le cheval pâle de l’Apocalypse (celui qui symbolise la mort) :

Le cheval pâle

Détail interpellant, le cheval sera exposé à la maison Sanofi…

Les catholiques enragent, les satanistes jubilent

Un peu partout, les journaux interrogent les prélats. L’évêque australien Robert Barron parle en toute franchise:

Auraient-ils jamais osé se moquer de l’Islam de la même manière ? Auraient-ils jamais rêvé de se moquer d’une scène du Coran d’une manière aussi publique ?

Nous connaissons tous la réponse à cette question.

Ce qui est intéressant ici, c’est que cette société postmoderne et profondément sécularisée sait qui est son ennemi. Nous, catholiques, ne devrions pas nous laisser abattre. Nous devons résister et faire entendre notre voix”.

Bémol pour la France, où l’indignation de l’Église reste assez modérée.

Par contre, au sein de la droite catholique, les réactions s’enchaînent.

Outré, Philippe de Villiers a des propos catégoriques:

Nous actons le suicide de notre pays devant le monde entier. La Cène avec les drag queens et la décapitation de Marie-Antoinette ajoutent l’infamie à la laideur”.

Quant à Marion Maréchal, elle a immédiatement replacé les choses dans leur contexte politique:

A tous les chrétiens du monde qui regardent la cérémonie d’ouverture et se sont sentis insultés par cette parodie drag queen de la Cène, sachez que ce n’est pas la France qui parle mais une minorité de gauche prête à toutes les provocations.

Maître di Vizio s’est enflammé face à cette dépravation qui, selon lui, ne porte pas seulement atteinte à la religion, mais également à la morale. Il a salué certains pays comme le Maroc, qui sont allés jusqu’à couper la diffusion de certains passages de la cérémonie.

Mais c’est bien entendu Jacques Attali qui résume l’importance de cette affaire. À ses yeux, la France ouvre ici une nouvelle voie:

Dans dix ans, soit ces transgressions seront devenues naturelles et banales et ne choqueront plus personne, soit au contraire, ces transgressions seront ressenties comme la mesure de ce que 2024 était un moment de décadence et qu’il fallait revenir en arrière.

Nous verrons dans 10 ans, si la transgression est devenue ouverture vers la liberté, ou au contraire si 2024 aura été un point d’inflexion vers un retour obscurantiste, nostalgique, qui aura marqué la fin d’une époque de liberté”.

Pour finir, comme le dit “Au bon touite français” :

“Après avoir célébré les gays, les lesbiennes, les bi, les trans, les wokes, les queers, les xeno, les pédos, les nudistes, les enfants dans les tunnels (!), les trouples, les têtes coupées, le sang, les gros, les partouzes, les chanteuses autotunées…

PLACE AU SPORT !”