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Vaccin Covid pas nécessaire pour les enfants sains, dit l’OMS

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Le groupe consultatif stratégique d’experts en matière de vaccination (SAGE) de l’OMS vient de publier une révision des lignes directrices dans laquelle les enfants en bonne santé de 6 mois à 17 ans sont placés dans la catégorie de risque Covid faible. Les pays sont laissés libres d’apprécier la situation selon leur contexte.

Le rapport reste alarmiste concernant les nourrissons et les femmes enceintes, pour lesquels l’injection reste prônée, malgré les graves objections scientifiques soulevées.

Enfants sains = risque faible

Selon le panel d’experts de l’OMS, le groupe de priorité faible comprend dorénavant les enfants et adolescents en bonne santé de 6 mois à 17 ans, “au vu de la faible charge de morbidité”. Ils persistent cependant à juger les injections ARNm “sans danger et efficaces” pour cette tranche d’âge, en porte-à-faux avec les données à disposition qui remettent sérieusement en question leur innocuité.

L’ampleur de cette efficacité est d’ailleurs remise en cause par un autre passage du même texte affirmant que «l’impact sur la santé publique de la vaccination [Covid] d’enfants et d’adolescents en bonne santé est comparativement beaucoup plus faible que les avantages établis des vaccins essentiels traditionnels.»

On remarquera au passage le zeste de promotion des vaccins dits “essentiels”, qualificatif utilisé abondamment par les covidistes. Pour rappel, l’OMS tire une grande partie de son financement de sources liées à l’industrie vaccinale.

Pays libres de décider, mais…

Les membres du SAGE laissent la liberté de choix aux autorités et encouragent “vivement les pays qui envisagent de vacciner ce groupe d’âge à fonder leurs décisions sur des facteurs contextuels, tels que la charge de morbidité, le rapport coût-efficacité, d’autres priorités sanitaires ou programmatiques, ainsi que les coûts d’opportunité”.

Cette formulation semble toutefois inviter les pays à faire un travail sérieux pour justifier une éventuelle recommandation vaccinale pour ce groupe et ne pas prendre à la légère une telle décision.

Certains enfants encore en danger

Les enfants ayant des problèmes de santé restent par contre toujours visés par les vaccinateurs. Alors qu’aucune étude ne montre un meilleur état de santé après les injections Covid pour «les enfants dont le système immunitaire est affaibli ou qui souffrent de problèmes de santé» et qu’un nombre inquiétant de décès et dégâts vaccinaux chez les enfants est observé, l’OMS insiste sur l’importance de les “vacciner”.

C’est le cas également des nourrissons. Bien qu’avouant qu’elle soit “faible dans l’ensemble”, l’OMS insiste sur le fait que “la charge du Covid-19 sévère chez les nourrissons âgés de moins de 6 mois reste plus élevée que chez les enfants âgés de 6 mois à 5 ans”. Cette dernière charge étant proche de zéro, on parle toujours d’un risque extrêmement faible et étant donné que la pharmacovigilance est plus que lacunaire en raison d’une faible déclaration des effets indésirables, même graves, tout calcul bénéfice-risque honnête reste impossible.

Concernant les femmes enceintes, le groupe de l’OMS affirme que “la vaccination protège à la fois ces personnes et le fœtus, tout en contribuant à réduire la probabilité d’hospitalisation des nourrissons pour Covid-19”. Nous avions déjà rapporté dans nos colonnes que ces affirmations sont erronées et dangereuses pour les futures mères et les foetus.

Disparités entre pays

Alors que les CDC américains recommandent encore actuellement les vaccins Covid pour les enfants de 6 mois et plus, ce n’est plus le cas en Suisse, déjà alignée sur la nouvelle position de l’OMS : aucune recommandation vaccinale pour “les personnes sans facteurs de risque” n’y est en vigueur pour le printemps et l’été 2023, selon un communiqué officiel qui précise que ces personnes ne sont “presque plus susceptibles de tomber gravement malades”.

En France par contre, la vaccination contre le Covid-19 reste recommandée pour tous à partir de 5 ans avec deux doses, suivies de rappel vaccinal pour toutes les personnes de 12 ans et plus.

À voir si cette nouvelle recommandation de l’OMS changera la donne.