Michelle Cailler, porte-parole romande des Amis de la Constitution et juriste, a prononcé une allocution dont nous reproduisons ici le texte avec l’aimable autorisation de son auteure.
Nous sommes dans une ère d’inversion des valeurs.
Tous nos repères habituels ont volé en éclats depuis maintenant 19 mois !
Il a suffi de 19 mois au Conseil Fédéral pour piétiner les valeurs de notre Constitution.
Il a suffi de 19 mois au Conseil Fédéral pour souffler un vent de terreur sur toute une population.
Alors nous disons : assez assez assez !
Assez avec la discrimination, assez avec la division, assez avec le contrôle sur nos vies.
Depuis 19 mois, nous avons vu les piliers de notre société démocratique être sciés l’un après l’autre par un gouvernement plus préoccupé par faire régner l’obéissance stricte que par le bien de ses administrés.
On nous a enfermés sans raison scientifique valable, et nous avons accepté, car nous avions peur, très peur de mourir de ce virus qui somme toute a épargné 99,97% de la population mondiale.
Et puis, au lieu de soigner les malades, on les a renvoyés chez eux avec un anti-douleur ! Mais depuis quand ne laisse-t-on plus les médecins soigner, eux qui ont signé le serment d’Hippocrate ?
Primum non nocere !
Du jamais vu ! la médecine est un art : chaque patient est une oeuvre d’art et chaque médecin qui soigne son patient est un artiste. Parfois il est un peintre, parfois il est le musicien, parfois le sculpteur en fonction de son sujet : le patient.
Mais voilà, aujourd’hui les médecins sont devenus des prestataires de service et les hôpitaux des entreprises qui doivent faire des bénéfices.
Il n’existe pas de politique de santé publique, il n’existe qu’une politique de la maladie qui, elle, rapporte gros aux pharmas.
Et puis, il ya eu les quelques courageux qui se reconnaîtrons et à qui je rends hommage, qui eux ,ont décidé de respecter leur serment et ont soigné leurs patients ; qui les ont traités comme il se doit… eh bien voilà que maintenant, les autorités leur interdisent d’utiliser les molécules qui guérissent, les menacent d’être licenciés !
Inversion des valeurs : la liberté thérapeutique est bafouée, elle aussi a été confisquée … comme toutes nos autres libertés.
Car après nous avoir enfermés, ils nous ont masqués et nous avons accepté, de nouveau sans raison scientifique, nous avons accepté, nous avons même accepté l’inacceptable : ils ont masqué nos enfants.
Et puis les tests sont arrivés, en veux-tu en voilà, partout, tout le temps, pour tout pour rien. Pour découvrir que nous sommes tous malades sauf à prouver le contraire partout, tout le temps. Et nous avons accepté.
On nous a mis en quarantaine, mis en cage comme des lépreux au Moyen-Âge, on a de justesse échappé à la crécelle, on a tracé nos contacts, on a fouillé nos vies intimes. Et nous avons accepté.
L’été 2021 est arrivé et le Saint Graal, avec : la vaccination… qui sauvera l’humanité ? Quelle blague, on en rirait presque … alors le matraquage a débuté, à grands coups de propagande souvent pathétique de l’OFSP : allez-vous faire vacciner !
Et ils n’ont pas hésité à s’en prendre à nos enfants.
Vouloir vacciner des enfants de 12 ans à 16 ans : mais sommes-nous tombés sur la tête ?
On sait que le bénéfice de la vaccination pour les mineurs est complètement nul. Au contraire, les enfants avec une comorbidité ont un risque de décès 60 fois, oui 60 fois plus élevé (avec le vaccin) qu’avec la maladie Covid 19, et sachant qu’aucun enfant en bonne santé n’est décédé du virus en Suisse, le risque lié à la vaccination est encore plus grand.
Et ce risque n’est tout simplement, éthiquement, pas admissible !
Ajoutons que ces mineurs, sur recommandation de l’OFSP, n’ont même pas besoin de l’accord de leurs parents pour se faire vacciner.
Alors je demande : ces enfants sont-ils aptes à donner leur consentement libre et éclairé à cette injection génique dont on ne sait rien et qui est en phase expérimentale ? Oui nos enfants ne sont ni plus ni moins que des sujets d’un essai clinique grandeur planétaire !
Déjà aux États-Unis, on commence à vacciner des enfants de 6 ans !
Au secours, ils sont devenus fous !
Toutes ces mesures plus stupides et inutiles les unes que les autres, prises depuis 19 mois, ont conduit à un état mental gravissime de la population, et les enfants, tout particulièrement, en souffrent.
Comment les gouvernants peuvent-ils dormir tranquillement, sachant que des petits de 5 ans se suicident car ils ne peuvent plus supporter la vie ? Que les services psychiatriques sont débordés, tant la souffrance mentale est devenue insurmontable ?
Ce n’est pas le virus qui a créé toutes ces situations dramatiques, mais ce sont ces mesures absurdes et disproportionnées.
Mais où cela s’arrêtera-il ?
En Suisse, la semaine de la vaccination à 100 millions de francs tant annoncée par le Conseil Fédéral va bientôt s’achever…c’est un flop !
Pourtant à grands renforts de concerts gratuits massivement boudés et là, on ne peut que se réjouir que la population ne tombe pas dans le panneau de cette immoralité.
Le Conseil Fédéral a balancé 100 millions de l’argent du contribuable, alors que cette somme serait bienvenue pour aider des secteurs malmenés de l’économie. On souhaiterait que les conseillers fédéraux soient responsables d’avoir prescrit une telle ineptie, sur leur patrimoine privé.
Et malgré tout ce battage médiatique, malgré toutes ces vaccinations, malgré un taux de vaccination de 70, 80, 90 % cela ne sera pas suffisant.
Hier, Virginie Masserey de l’Office Fédéral de la Santé Publique a précisé, que quel que soit le taux de vaccination, celui-ci ne suffira pas à réduire le nombre de cas.
Ce qui, en passant, n’a rien à voir avec le taux d’occupation des soins intensifs, qui n’ont jamais été surchargés, il faut le dire et le répéter. Et que depuis début 2020, le nombre de lits de soins intensifs a été réduit de 44% ! En pleine pandémie !
Soit nos autorités sont inaptes, soit il n’y a pas de demande en soins intensifs, donc pas de pandémie !
Depuis 19 mois, les critères changent au gré des inspirations du Conseil Fédéral ! Il suffit de renverser les déclarations du Conseil Fédéral à 180 degrés pour déchiffrer la vérité.
Alain Berset nous a dit que la normalité serait rétablie lorsque toutes les personnes désireuses de se faire vacciner auraient reçu l’injection.
Et où en sommes-nous ? Mensonge !
Le 13 septembre dernier, alors que la situation sanitaire était des plus calmes, le certificat Covid a été étendu à presque tous les secteurs de la vie, la rendant insupportable à tous ceux qui ne le possèdent pas.
Car ce certificat de la honte, c’est en fait une obligation vaccinale déguisée
Posséder le certificat Covid pour retrouver sa liberté ? Alors qu’en Suisse il n’existe pas d’obligation vaccinale ! Ajoutons l’immoralité du Conseil Fédéral, qui a osé proposer 50 francs à chaque citoyen qui pourrait convaincre un proche à se faire vacciner : inversion des valeurs !
Mais comment acceptons-nous que le simple fait d’exercer nos droits les plus élémentaires, nos droits fondamentaux, contenus dans notre Constitution soient soumis à autorisation, que notre liberté soit tributaire d’un QR code soumis à péremption ?
Sommes-nous devenus de vulgaires marchandises de supermarché soumises à un code barre ?
En temps de crise réelle, un gouvernement s’efforce de calmer la population. Parce que la panique est un amplificateur d’une urgence si elle est réelle. Et que constatons-nous ?
L’exact contraire. Le Conseil Fédéral fait tout le contraire, soufflant le froid et le chaud depuis bientôt deux ans, usant de son pouvoir.
Chaque semaine, nous sommes suspendus aux annonces du mercredi, des conférences de presse du ministre de la santé et parfois du président, rien n’est jamais dit pour détendre l’atmosphère, pour fédérer la population. Bien au contraire, le Conseil Fédéral préfère fantasmer sur des spéculations dramatiques qui ne reposent sur rien, rien que sur le désir pervers de traumatiser et de stigmatiser.
Mais où est donc passé le bon sens ?
Il n’est vraiment pas de saison. Tout est tendu vers l’objectif prédéfini des taux de vaccination. Objectif qui au final ne se révèle pas être la solution magique, le Saint Graal, puisque la 3ème dose est déjà annoncée et devient chez nos voisins français la condition pour conserver son certificat Covid. Il y a fort à parier que la Confédération va suivre.
D’ailleurs, comment expliquer autrement les 70 millions de doses – toujours aux frais du contribuable – commandées par nos autorités ? Nous sommes 8 millions … combien de fois le Conseil Fédéral veut-il injecter chacun d’entre nous ?
Et que ce vaccin tellement sûr et efficace – Berset dixit, lit-il dans une boule de cristal ? – qu’il ne protège pas ceux qui l’ont reçu de la contamination, ni de contaminer !
A quoi sert donc ce certificat ? A notre liberté sous condition ?
Inversion des valeurs : la liberté se prend, elle ne se monnaie pas contre un vulgaire bout de papier.
Un bout de papier qui crée le chaos dans notre pays.
Un certificat qui divise les familles, qui brise les couples, qui disloque les amitiés, un certificat qui menace de licenciement les soignants qui n’obtempèrent pas à la vaccination et qui les contraint à subir encore et encore des tests invasifs et potentiellement dangereux pour leur santé!
Un certificat qui, s’ils ne le possèdent pas, interdit l’accès aux études des jeunes alors qu’ils sont notre avenir.
Comment imaginer que nos proches, nos aimés, ne puissent exercer leurs droits car ils ne possèdent pas le document tant convoité ?
La cohésion suisse est en danger, le pays est divisé en deux clans.
La discrimination est entrée dans le droit suisse ! Alors qu’elle est totalement prohibée par la Constitution mais également par la Convention européenne des droits de l’Homme !
Une société où certains peuvent vivre librement dans la limite de durée de leur QR code et les autres, les rejetés, ceux qui restent dehors avec les chiens.
C’est de la pure folie !
La Suisse est une démocratie unique au monde et tous les regards sont tournés vers nous. Nous pouvons voter sur notre destinée. Nous avons cette chance unique et enviée par tous les peuples. Alors votons juste !
Nous avons le choix.
Le choix d’ouvrir les bras à la liberté, à la souveraineté, à l’autonomie en votant NON à la loi Covid le 28 novembre.
Alors soyons solidaires !
Oui, le temps de la solidarité est venu.
Une solidarité qui unit tous les membres d’une famille, tous les amis, tous les citoyens et citoyennes suisses. Tous les humains.
Une solidarité qui nous rend libres, uni, autonomes et souverains.
Une souveraineté qui dit NON à la discrimination, NON au traçage, NON au certificat covid , NON à la vaccination forcée et permanente.
C’est toute une nation qui, le 28 novembre, doit se dresser et sauver nos libertés et dire massivement NON au durcissement de la loi Covid.
Votez NON le 28 novembre !