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«Nous avons été effrayés, infantilisés, hypnotisés par des fake news officielles»

Dans son 2e film à visionner ici, le réalisateur belge Bernard Crutzen répond tranquillement à son père médecin qui approuve les autorités. En faisant parler de nombreux experts qui expliquent comment la crise dite sanitaire est devenue politique.

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Après Ceci n’est pas un complot, une analyse des médias si obéissants qui a fait couler beaucoup d’encre début 2021, le réalisateur belge Bernard Crutzen nous offre aujourd’hui son deuxième documentaire sur la crise sanitaire, La loi, la liberté.

Le film se focalise sur la situation en Belgique, en utilisant un procédé original, celui d’une lettre que l’auteur écrit à son père, médecin à la retraite. Un excellent documentaire à voir vraiment, et à partager aux perplexes…

Trois fake news en 30 secondes prononcées par le ministre-président de Wallonie Elio di Ruppo en septembre 2021: 1) 98% des malades du Covid à l’hôpital ne sont pas vaccinés ou n’ont eu qu’une dose; 2) Le vaccin est l’unique solution pour ne pas attraper ni transmettre la maladie; 3) C’est le seul moyen d’éradiquer le virus. Mais là. aucun fact checking n’a mis en doute les propos du dirigeant wallon.

Chiffres officiels démentis par les faits, mais ça ne change rien

Comme le démontrent les nombreux experts interrogés par le cinéaste, ces chiffres et affirmations sont démentis par les faits mesurés un peu partout dans le monde. Le vaccin n’est pas la solution, n’empêche pas l’infection, ni la transmission, ni les hospitalisations massives, ni les décès. Il stimule les variants, prolonge l’épidémie et engendre une proportion jamais vue d’effets secondaires graves.

Effets très largement sous-déclarés, comme le souligne le Dr Colignon. Le Dr Philippe Broxho, membre de l’Ordre des médecins, redoute le caractère “totalitaire” du plan vaccinal des autorités. Le Pr de Brouwer, ex-président de l’Ecole de santé publique à l’Université libre de Bruxelles décortique la manière dont les chiffres sont orientés, voire cachés. Ainsi les vaccinés trop nombreux dans les hôpitaux tombent dans la catégorie “non détectable”.

Sondages orientés

Après les statistiques trompeuses, les “sondages” influencent à leur tour l’opinion publique: “68% des Belges approuvent l’idée de limiter la liberté des non-vaccinés”, titre le quotidien Le Soir. Sans dire que seuls les vaccinés ont participé au sondage. Ni mentionner que les opposants dans la rue se comptent par dizaines de milliers.

Le premier ministre belge Alexander de Croo, “face aux jeunes” sur RTL le 28 octobre 2021, affirme qu’il n’y a qu’un seul cas d’effet secondaire signalé sur dix million de vaccins administrés dans le pays… alors que même les données sous-évaluées de pharmaco-vigilance enregistraient à mi-octobre 14’645 notifications dont 9847 cas graves et 227 décès (seuls 4 étant reconnus par le gouvernement).

Négation de la souffrance des gens

Ce déni officiel, alors que les politiciens ne peuvent ignorer les données réelles, apparaît à Bernard Crutzen comme une «négation des réalités et des souffrances de beaucoup de gens”. L’avocat Arnaud Jansen, de Lawyers for Democracy, parle de “dérapages autoritaires” sans qu’on puisse encore parler d’Etat policier. Pourtant les autorités se gardent de communiquer que ces suspensions des libertés sont exceptionnelles et provisoires – et c’est cela qui l’inquiète dans cette démocratie vacillante.

Mais le Pr Mathias Desmet, spécialiste de la psychologie des masses à l’Université de Gant, plus pessimiste, parle de “l’émergence d’un Etat totalitaire”, alimenté par les 30% de la population qui adhèrent totalement au narratif officiel basé sur la peur et stigmatisent ceux qui n’y croient pas.

Les milliards ramassés par les pharmas

Un seul aspect fait l’unanimité: l’immense pactole ramassé par les fabricants de vaccins. Qui ne remboursent même pas les 7,5 milliards d’euros d’argent public versés pour le développement de leur produit. Et Pfizer, condamné dans le passé pour 10 milliards de dollars de fraudes, fausses déclarations, corruption, essais illégaux, remporte haut la main les contrats juteux de l’UE. Avec la bénédiction de sa présidente Ursula von der Leyen dont le mari a collaboré avec Pfizer. Au total, 9,4 doses par habitant ont été commandées.

“Nous avons été infantilisés par cette crise”, résume le réalisateur qui analyse aussi le rôle du Forum de Davos dans le formatage technocratique des Young Global Leaders qui dirigent aujourd’hui nos pays. La vision de son fondateur Klaus Schwab nous mène, selon Crutzen, droit vers une société de surveillance permettant de tracer numériquement les gens et même la “désinformation” complotiste.

OMS: une “gouvernance mondiale de la santé non élue”

Le film se termine sur le projet de l’OMS d’un accord mondial contraignant sur la lutte contre les pandémies. “L’OMS pourra imposer chez nous sa façon de gérer la ‘pandémie’ par d’incessantes restrictions de nos libertés fondamentales”. Elle sera le siège d’une “gouvernance mondiale de la santé non élue”, en partenariat avec des grandes firmes privées et des fondations “philanthropiques” comme celle du milliardaire Bill Gates.

Avons-nous encore le choix, demande le cinéaste, de refuser cette société de contrôle? L’humanité sera-t-elle poussée vers un avenir sur lequel nous n’avons plus prise? Pour Mathias Desmet, un tel système contrôlé par une technologie transhumaniste ne peut que s’auto-détruire. En attendant, il s’agit de préserver un espace de liberté pour tous ceux qui n’en veulent pas.

Avec en exergue cette citation de Mark Twain: “Il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés”.