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La Norvège se détourne des mesures Covid

Ministre norvégienne de la santé, Ingvild Kjerkol, en conférence de presse à Oslo, février 2022 Foto: Beate Oma Dahle / NTB
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Le 8 novembre 2022, l’Institut norvégien de santé publique (Folkehelseinstituttet FHI) – a publié une nouvelle évaluation des risques concernant le Covid-19, la grippe, le virus du rhume et la coqueluche. Selon le rapport, la charge attendue de ces “trois dernières maladies est plus importante que celle à laquelle nous étions habitués avant la pandémie”. Les analystes s’attendent à ce que la pression sur le système de santé augmente en décembre et que le pic soit atteint en janvier et février 2023, comme l’hiver dernier.

À la question de savoir si des mesures Covid risquent à nouveau d’être prises, le rapport est formel: “la société peut continuer à mener une vie quotidienne normale sans mesures spécifiques de prévention des infections contre le Covid-19”.

La prétendue efficacité des vaccins Covid mise à mal

En Norvège, la quatrième dose d’un vaccin Covid reste “uniquement” recommandée pour les personnes de plus de 65 ans et les groupes à risque. L’âge médian des personnes décédées du Covid-19 y est “d’environ 85 ans”, soit deux à trois ans de plus que l’espérance de vie.

Les statistiques d’hospitalisations Covid-19 montrées dans ce rapport mettent à mal la prétendue efficacité des vaccins. En effet, pour les personnes à haut risque – soit la cible prioritaire des campagnes de vaccination – les patients ayant reçu trois ou quatre doses représentent 81% des hospitalisations pour les semaines 39 à 42. Leur vulnérabilité semble même augmenter avec le temps puisque sur l’année entière 2022, ce pourcentage est plus faible, à 68.5%. Ceci serait-il dû à la baisse d’immunité générale constatée des vaccinés Covid par de nombreuses études, rendant ce groupe plus vulnérable à l’arrivée de nouveaux variants et pathogènes?

Pourtant, se basant sur ce même rapport, la ministre de la Santé Ingvild Kjerkol (Parti travailliste) a déclaré le 9 novembre 2022, dans un style alarmiste, qu’il pourrait y avoir “éventuellement des mesures dans les hôpitaux” si les circonstances l’exigeaient. Mme Kjerkol, dont le parti a perdu un tiers de ses électeurs depuis le début de la crise Covid, n’évoque à aucun moment dans son discours les complications possibles dues à l’administration simultanée du Covid et du vaccin contre la grippe.

Au même moment, le document d’autorisation de mise sur le marché mis à disposition par l’Agence européenne des médicaments – reproduit ci-dessous – stipule que l’efficacité du vaccin BNT162b2, plus connu sous le nom de Comirnaty, a chuté à environ 16% entre mi-janvier et juin/juillet 2021, ce qui “ne peut être distingué statistiquement de zéro”.

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