Michelle Cailler est juriste, présidente du Mouvement Fédératif Romand.
Publication de NTD France
Cet entretien a eu lieu quelques jours avant la réception des dernières versions des textes (RSI et Traité). Face à une farouche résistance des citoyens, des politiques et des experts de tous les pays (y compris le Japon) qui refusent cette prise de pouvoir sur la souveraineté de leur nation et de leur population, l’OMS semble devoir reculer.
Des textes édulcorés, laissant à l’OMS sa fonction de conseil de santé sans pouvoir de contrainte sur les États, sont étudiés et la perspective du vote de ceux-ci semble s’éloigner (notamment parce que l’article 55 RSI sur le délai de dépôt de quatre mois des textes à voter par l’AMS n’est pas respecté). Ceci est une victoire pour les peuples.
Toutefois, la pression internationale et notamment américaine en faveur de ces instruments pandémiques laisse à penser que ce n’est qu’une étape et que l’objectif à terme est de rendre l’OMS (soutenue par les USA) toute-puissante en matière de santé mondiale.
Cela se confirme en observant les pays européens et la Suisse, qui modifient leurs lois nationales sur la santé et l’UE qui est appelée à plus de compétences et à une centralisation du pouvoir en matière de santé (ce qui aboutira à une perte de souveraineté des pays membres).
Toutes les modifications des textes légaux vont dans le sens d’une perte de souveraineté des États au profit de l’OMS et notamment de son pouvoir de déclarer des pandémies ainsi que des mesures à appliquer aux individus. À quelques semaines de la 77e AG annuelle de l’OMS, il convient donc de rester plus que jamais sur ses gardes.
Cet entretien relève très clairement tous les points critiques que représenterait une santé globalisée, ce qui reste l’objectif de la plupart des pays occidentaux et surtout des États-Unis. Ne perdons pas de vue que l’industrie pharmaceutique (plus précisément en matière de vaccins) est un levier économique surpuissant qui influence fortement les politiques de santé.