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Les enfants non-vaccinés en meilleure santé?

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Ce débat dure depuis des décennies entre les pro-vaccins et les voix critiques. À l’heure actuelle, diverses études et observations permettent cependant d’ébaucher des réponses. Synthèse.

S’il est bien quelque chose que tout le monde souhaite connaître, c’est la réponse à cette question fondamentale: quel est le bénéfice des programmes de vaccination pour la santé des enfants. Les pro-vax sont convaincus d’une balance bénéfice-risque positive. Les voix critiques, elles, ne mesurent pas la véracité d’une affirmation au nombre de fois qu’elle est répétée et réclament les études qui pourraient définitivement donner raison à l’un des deux camps.

“Pour avoir un minimum de garanties scientifiques, il faudrait donc tester rigoureusement chaque vaccin, individuellement. Mais cela ne suffit pas, car les différents vaccins peuvent aussi avoir des effets cumulatifs ou synergiques entre eux.” Xavier Bazin, Antivax toi-même ! – Retrouvons un esprit critique face à la vaccination (p. 93)

Prendre en compte tous les troubles, et pas seulement la maladie ciblée

Dans son dernier livre, le journaliste scientifique Xavier Bazin décrit l’ampleur de la tâche : il faudrait faire une étude comparative entre les enfants qui ont reçu les 11 vaccins obligatoires en France et ceux qui ne sont pas vaccinés, en prenant en compte le nombre de décès toutes causes confondues, l’occurrence de maladies et de troubles de la santé, dont les allergies, et pas uniquement les maladies contre lesquelles les vaccins sont censés protéger.

Le journaliste cite à ce propos l’exemple du vaccin combiné contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTp) en Guinée-Bissau, où des chercheurs danois ont découvert avec stupéfaction que “les enfants vaccinés avaient une mortalité cinq fois supérieure à ceux qui n’avaient pas reçu le vaccin” et que son utilisation en Afrique subsaharienne pourrait coûter la vie à des dizaines de milliers d’enfants chaque année, majoritairement des filles.

Pour compliquer la tâche, d’autres facteurs sont à prendre en compte. Les parents qui ne vaccinent pas leurs enfants ont probablement d’autres habitudes alimentaires ou ne donnent quasiment pas d’antibiotiques, “dont on connaît les dégâts sur le microbiote et la santé en général”, ajoute l’auteur d’Antivax toi-même !

Les États-Unis comme anti-modèle

La population américaine est celle qui est en moins bonne santé de tous les pays industrialisés, notamment les maladies chroniques. C’est également la société qui consomme le plus de médicaments, qui sont considérés comme la troisième cause de décès la plus fréquente, après les cancers et les maladies cardiaques.

Ce pays semble avoir atteint un seuil contre-intuitif à partir duquel toute augmentation des dépenses en matière de santé débouche sur une diminution de l’espérance de vie.

Jusqu’à 100 doses au cours d’une vie

Actuellement aux États-Unis, les enfants reçoivent jusqu’à 36 doses de vaccins pour les protéger contre 14 maladies différentes entre la naissance et l’âge de 6 ans selon le calendrier recommandé par les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Un Américain né en 2021 recevra selon ce plan plus de 100 doses vaccins au cours de sa vie.

Selon une étude de 2010 citée par les CDC, “environ 27 % des enfants aux États-Unis souffrent d’une maladie chronique” et 1 sur 15, soit 6,66 %, souffrent de maladies chroniques multiples. Ces chiffres n’incluent pas l’obésité. Et ce taux est probablement encore plus élevé en 2023,

La seule étude de grande envergure commandée par le CDC américain et menée par Harvard avait conclut que seul 1% des effets indésirables étaient annoncés. Ces résultats alarmants n’avaient pourtant débouché sur aucune mesure corrective, les cas annoncés restent ceux pris en compte pour calculer la balance bénéfice-risque et il est très difficile de faire reconnaître le lien de cause à effet parmi les 1% de cas annoncés. De plus, seuls les effets à court-terme sont pris en compte. Avec les effets à long-terme, ce ratio pourrait être pire.

Voilà pourquoi ce pays est un terrain propice pour tirer des leçons d’une surmédicalisation, avant que celle-ci n’atteigne des proportions similaires en Europe.

Mort subite des nourrissons

Lors d’un entretien entre l’entrepreneur Steve Kirsch, très engagé contre les mesures sanitaires officielles, et le médecin américain Paul Thomas en 2022, la question de la mort subite du nourrisson se pose. Les données montrent effectivement que 97 à 98% des cas se produisent dans la semaine qui suit une vaccination, “et pas dans la semaine qui précède”, explique le médecin (voir la vidéo ci-dessous).

En 1987 (!) déjà, une étude arrivait à la conclusion que le taux de mort subite était 7,3 fois plus élevé dans les trois jours après une vaccination DTP (diphtérie, tétanos, polio) que dans les 30 jours après. Officiellement pourtant, 36 ans plus tard, le lien entre vaccination et un risque plus élevé de mort subite n’est toujours pas admis.

Comme le dit Xavier Bazin dans son dernier livre : “Imaginez qu’un vaccin cause la mort d’un bébé sur 100 000. Ce serait inacceptable pour la plupart des parents, surtout s’il s’agit d’un vaccin contre une maladie sexuellement transmissible comme l’hépatite B.” (p.94).

L’analyse du Dr Paul Thomas (2020)

En 2020, Paul Thomas a étudié les caractéristiques des visites médicales de 3324 patients suivis depuis leur naissance dans son cabinet sur une période de dix ans, en comparant vaccinés et les non-vaccinés. Il s’est simplement basé sur son système de facturation des prestations de santé.

Fait remarquable, aucun des 561 patients non vaccinés de l’étude ne présentait de trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), contre 5,3 % des patients partiellement ou totalement vaccinés.

“Les données indiquent que les enfants non vaccinés sont globalement en meilleure santé que les patients vaccinés.” Dr Paul Thomas

Voici le document qui résume en quelques graphiques qui comparent l’occurrence des troubles de santé étudiés chez les vaccinés (en orange) et chez les non-vaccinés (en bleu), la différence entre les deux groupes est visuellement flagrante :

Débat impossible

Son étude, pourtant corrigée, a été retirée contre l’avis de ses auteurs, le comité éditorial du journal estimant unilatéralement que ” les conclusions ne sont pas étayées par des données scientifiques solides”.

Dans une présentation complète tenue en 2022 lors d’une conférence (voir en fin d’article) , le Dr Thomas dénonce les conflits d’intérêts qui gangrènent les publications scientifiques, ce qui pour lui explique le sort réservé à son papier.

Par ailleurs, suite à cette affaire, sa licence de pratiquer lui a immédiatement été retirée par le Conseil de l’ordre des médecins de l’Oregon. Comme si un tel sujet hautement sensible ne souffrait aucun débat

L’étude Mawson de 2017

Aux États-Unis en 2017, une équipe de chercheurs  a comparé les taux relatifs de pathologies chez les enfants vaccinés par rapport aux enfants non vaccinés. La cohorte étudiée était composée de 666 (!) enfants scolarisés à la maison.

Les résultats penchent en faveur des non vaccinés qui souffrent 2,4 fois moins de maladies chroniques, 2,9 fois moins d’eczéma, 3,7 fois moins de troubles de développement neurologique, 4,2 fois moins d’autisme, 4,2 fois moins de troubles de l’attention, 5,3 fois moins de troubles de l’apprentissage et 30,1 fois moins de rhinite allergique.

Dans leur conclusion, les chercheurs plaident pour d’autres recherches impliquant des échantillons indépendants plus importants et des modèles de recherche plus solides “pour vérifier et comprendre ces résultats inattendus afin d’optimiser l’impact des vaccins sur la santé des enfants”.

Étude Hooker et Miller de 2020

Les chercheurs Brian S. Hooker (Simpson University, Californie) et Neil Z. Miller (Institute of Medical and Scientific Inquiry, Nouveau-Mexique) ont contribué par deux fois à y voir plus clair.

Dans une première étude, parue en 2020, les chercheurs ont comparé l’état de santé des enfants vaccinés avec celui des enfants qui n’ont pas reçu de vaccin au cours de la première année de leur vie. Ils se sont basés sur des données provenant de trois cabinets médicaux aux États-Unis et concernant 2047 enfants nés entre novembre 2005 et juin 2015,

Le but était d’observer l’incidence de retards de développement, de l’asthme, d’infections de l’oreille et de troubles gastro-intestinaux. Les résultats, résumés dans le tableau ci-dessous, sont frappants :

Fait intéressant, les traumatismes crâniens avaient été introduits dans l’étude comme critère de contrôle, qui aurait dû être indépendant du statut vaccinal. Au final, une différence a pourtant été mesurée, peut-être due aux troubles neurologiques induits par les vaccins.

Étude Hooker et Miller de 2021

La seconde étude publiée par cette même paire de chercheurs américains a été publiée en 2021 et concerne 1565 enfants. Il s’agissait à nouveau de données provenant de répondants associés à trois cabinets médicaux aux États-Unis. Les enfants vaccinés ont été comparés aux enfants non vaccinés pour déterminer l’incidence d’une série de problèmes de santé.

Les résultats basés sur un questionnaire envoyé aux parents montrent que les enfants vaccinés souffrent 4.31 fois plus d’allergies graves que les non vaccinés, 5,03 fois plus d’autisme, 13,8 fois plus de troubles gastro-intestinaux, 17,6 fois plus d’asthme, 20.8 fois plus de troubles de l’attention et 27,8 fois plus d’infections chroniques de l’oreille (voir le tableau 5 de l’étude).

Les chercheurs ont ensuite voulu connaître ces incidences pour les cas qui ont donné lieu à une visite médicale, pour obtenir des résultats similaires : 7,75 fois plus d’allergies graves pour les vaccinés, 13 fois plus d’autisme, 14,4 fois plus de troubles gastro-intestinaux, 6,06 fois plus d’asthme, 12,7 fois plus de troubles de l’attention et 22,6 fois plus d’infections chroniques de l’oreille (voir le tableau 8 de l’étude).

De plus, les enfants “vaccinés et non allaités” ou “vaccinés et accouchés par césarienne” présentaient les taux les plus élevés de problèmes de santé.

En Europe aussi : l’étude KiGGS

Entre 2003 et 2006, l’Institut Robert Koch (RKI), l’autorité allemande en matière d’épidémiologie, avait collecté des données de santé sur 17’641 enfants et adolescents. Les données brutes étant disponibles et voyant que les 41 premières études sorties sur ces données n’abordaient pas du tout le lien entre santé et vaccins, les milieux critiques ont pris les choses en main.

Malgré un nombre très restreint de non vaccinés, 211, ils ont pu tirer quelques statistiques qui montrent une moins bonne santé chez les vaccinés : 17,2 % de rhume des foins chez les vaccinés contre 7,1% chez les non vaccinés, 14,1 % de neurodermite chez les vaccinés contre 4 %, 14,1 % d’allergie au nickel contre 3 %. L’occurence des tous les problèmes de santé était plus élevée chez les vaccinés.

L’étude a été attaquée en raison du nombre restreint de cas et de la signification statistique parfois faible (valeur-p). Cette dernière valeur est pourtant controversée depuis 2014 et la Société américaine de statistique (ASA) a émis des recommandations en 2016 pour limiter son usage. La valeur-p n’est ainsi plus considérée comme une bonne mesure de la preuve d’une hypothèse et ne devrait pas à elle seule permettre de conclusion scientifique.

L’histoire complète de cette étude est expliquée en détail dans une synthèse de 2011 de l’association ALIS France (voir en fin d’article).

L’incidence sur l’autisme

Dans son livre La (bonne) santé des enfants non vaccinés, la doctoresse suisse Françoise Berthoud évoque l’enquête du journaliste Dan Olmsted sur l’épidémie d’autisme qui touche les États-Unis.

L’autisme touchait 1 enfant sur 10 000 dans les années 70 aux USA. Aujourd’hui nous sommes passé à 1 enfant sur 54 officiellement. Certaines sources parlent même de cas qui passent sous les radars, notamment dans les populations à faible revenu, et estiment que le taux réel serait de 1 enfant sur 36.

Cette augmentation massive n’est malheureusement pas uniquement explicable par une meilleure détection et prise en charge. De forts soupçons pèsent sur les vaccinations, au vu des données comparatives disponibles sur la santé des enfants vaccinés et des enfants non vaccinés.

L’anomalie Amish

La visite de Dan Olmsted en 2005 dans la communauté Amish, qui ne vaccine pas ses enfants, va dans ce sens :

“Lors de son enquête chez les Amish de Pennsylvanie, il trouve quatre enfants autistes alors que, dans une population standard aux États-Unis, de même importance numérique, on aurait dû statistiquement en trouver 140. L’un de ces quatre enfants avait été exposé à un environnement chargé de métaux lourds, et les trois autres avaient été vaccinés avant d’être adoptés dans la communauté.” Françoise Berthoud, La (bonne) santé des enfants non vaccinés

L’entrepreneur américain Steve Kirsch, lors d’une audition devant le sénat de l’Etat de Pennsylvanie  fin juin 2023, a déclaré qu’on ne trouve que très rarement des cas de maladies chroniques chez les enfants amish. Il affirme aussi que les autorités américaines étudient cette communauté depuis des décennies, mais que jamais aucun rapport n’a été publié. Ces études montreraient que si les gens arrêteraient de suivre les recommandations officielles, ils seraient en meilleure santé, selon Steve Kirsch.

Durant la même audition, il relèvent que les Amish, en ne suivant aucune des mesures Covid, ont obtenu un taux de mortalité 90 fois inférieur à celui du reste de l’Amérique.

Les Amish, un mouvement d’origine suisse, rejettent la plupart des technologies modernes, dont les produits pharmaceutiques et vivent en autosuffisance. On estime leur nombre à 400’000 aux États-Unis.

Références

Présentation Dr Paul Thomas (en anglais)

Article d’ALIS concernant l’étude allemande KiGGS