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Maria Hubmer-Mogg, doctoresse et politicienne autrichienne, était l’une des principales organisatrices de la manifestation contre les projets pandémies de l’OMS samedi 1er juin à Genève.

Dès le début de la crise Covid, elle a lutté contre les mesures de contrainte et les vaccinations. Elle a pu mobiliser dans les rues de son pays des dizaines de milliers de protestataires.

Ayant dû renoncer à son activité de médecin suite à ses positions pour les traitements précoces interdits contre le Covid, notamment l’ivermectine, Maria Hubmer-Mogg s’est lancée dans la politique, briguant un siège aux élections européennes.

Lutter contre le silence

L’Autriche a été le premier pays européen décidé, en 2021, à rendre la vaccination Covid obligatoire, prévoyant des sanctions contre les contrevenants. Pour de nombreuses victimes des injections, la Dre Hubmer-Mogg incarnait les rares médecins qui “montraient leur visage” et “luttaient contre le silence”.

Pour la doctoresse, les personnes qui souffraient du syndrome post-vac ont été “étouffées”. Alors que seules 412 demandes de réparation, en vertu de la loi sur les dommages des vaccins, avaient été approuvées, elle estime le nombre réel à des milliers, voire des dizaines de milliers.

Elle a créé avec d’autres un nouveau parti qui souhaite rassembler des personnes de tous horizons, de la gauche à la droite, pour la défense des libertés de choix en matière de santé: DNA (“Democratisch, Neutral, Authentisch” – qui se réfère également à l’abréviation allemande ou anglaise du sigle ADN).

Étiquettes dissuasives collées par les médias

DNA lutte également pour que l’Autriche refuse de soutenir les mesures envisagées par l’OMS contre les “pandémies”.

Ce parti s’inscrit aussi contre l’immigration illégale – mais approuve l’octroi de l’asile politique à des lanceurs d’alerte comme Julian Assange. Il s’oppose aux sanctions contre la Russie et réclame le retour de l’Union européenne à une politique de paix.

En simplifiant, des médias et des propagandistes ont cherché à l’assimiler à des partis nationalistes d’extrême-droite comme le FPÖ, ce dont la doctoresse se défend.

C’est aussi le cas du “parti frère” ADN (Alternativa democrática nacional), apparu au Portugal. Pourtant sa figure de proue Joana Amaral Dias, psychothérapeute, a été longtemps proche des mouvements de gauche socialistes. On note aussi en Belgique le mouvement Collectif Citoyen qui dépasse les anciens clivages gauche-droite pour s’attaquer à la sclérose démocratique et aux risques totalitaires en cours selon lui.

Echec aux élections européennes

Ni Maria Hubmer-Mogg ni Joana Amaral Dias, malgré une intense campagne et plusieurs candidats très connus, n’ont obtenu de siège le 9 juin au Parlement européen. Quant au Collectif Citoyen, il n’a pas pu entrer dans les législatifs belges. Tous trois font état d’un boycott massif des médias lors de leurs campagnes électorales.