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L’UE veut imposer l’identité numérique

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La Commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie (ITRE) du Parlement européen vient d’approuver une réforme de la loi sur l’identité numérique, nous apprend France Soir. Le but est de stocker diverses données, notamment médicales, concernant chaque citoyen dans un portefeuille digital stocké sur son téléphone mobile.

“Avec le cadre européen pour l’identité numérique, nous voulons que l’UE devienne la première dans le monde dotée d’un cadre de gouvernance pour les identités numériques fiables.” Romana Jerković, rapporteure de l’ITRE

Ce vote donne le feu vert pour des négociations inter-institutionnelles au sein de l’UE visant à l’approbation formelle du projet de loi par le Parlement lors de sa prochaine séance plénière en mars.

Gestion centralisée par les autorités

“La nouvelle eID permettra aux citoyens de s’identifier et de s’authentifier en ligne (via un portefeuille d’identité numérique européen) sans avoir à recourir à des fournisseurs commerciaux, comme c’est le cas aujourd’hui – une pratique qui a soulevé des problèmes de fiabilité, de sécurité et de confidentialité.” peut-on lire dans le communiqué de presse du Parlement européen. “Il permettra également aux utilisateurs de contrôler pleinement leurs données et de décider quelles informations partager et avec qui.” L’Estonie connaît déjà un système similaire avec lequel les citoyens peuvent voir qui a accéder à ses données.

Liberté dans un premier temps

Dès l’adoption du texte, les pays de l’UE auront 24 mois pour instaurer un portefeuille digital, pouvant contenir « des données sociales, financières, médicales, professionnelles et bien plus encore.” selon la députée croate Romana Jerković. Les citoyens seront eux libres d’opter pour ce portefeuille ou pas, mais pour combien de temps?

Projet similaire boudé au Canada

Le gouvernement de Justin Trudeau a l’intention d’investir massivement dans les systèmes de santé digitaux, comme première étape de l’identité numérique. Il se heurte à la résistance des Etats de l’Alberta et du Saskatchewan, dont le premier ministre a ouvertement déclaré son opposition dans un communiqué.

« Le gouvernement de Saskatchewan ne créera pas d’identité numérique et n’acceptera aucune exigence en relation avec le financement des soins de santé pour la création d’une identité numérique » Scott Moe, Premier ministre de l’État de Saskatchewan

Cette position est soutenue par son homologue de l’Alberta, Danielle Smith, connue pour avoir présenté des excuses publiques à «toute personne qui a été victime de discrimination de manière inappropriée en raison de son statut vaccinal» durant la crise du Covid. Elle a également dénoncé l’arrogance du WEF, souhaitant mettre fin à un partenariat de son état avec cette organisation: «il est répugnant qu’une bande de milliardaires se vantent du contrôle qu’ils exercent sur les dirigeants politiques comme le fait le chef du WEF».

Voir notre article connexe “Le contrôle social arrive en Europe”.

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