Le président du Conseil italien Mario Draghi a annoncé mercredi 23 février la levée de l’état d’urgence sanitaire dès le 31 mars, avec une suppression progressive des restrictions, en priorité pour les activités extérieures.
Selon diverses sources médiatiques, le gouvernement aurait subi des pressions grandissantes de la part des milieux économiques et de certains politiques pour revenir à la normale.
Le même jour, la première Ministre d’Islande Katrín Jakobsdóttir annonçait la levée de toutes les restrictions dans la nuit du jeudi 24 février au vendredi 25 février. Et ce malgré “un nombre important de cas”, afin de laisser le virus circuler.
Leit motiv en mode “épée de Damoclès”
Dans les deux situations, on notera que les gouvernants préviennent en substance qu’ils garderont le doigt sur la gâchette, se disant prêts à réintroduire des mesures si la “situation sanitaire” le demandait ; soit par exemple en cas de clusters ou de “l’apparition d’un nouveau variant”.
Un leitmotiv en mode “épée de Damoclès”, scandé par l’ensemble des gouvernants des pays ayant annoncé la levée (à divers degrés) des restrictions, effective ou prochaine. Parmi eux figurent le Royaume-Uni, Israël, les Pays-Bas, le Danemark, la Suède, l’Espagne ou encore la Suisse.
Sources :
- RTS : L’Italie mettra fin le 31 mars à l’état d’urgence sanitaire
- AFP via Le Figaro : Covid-19 : l’état d’urgence prendra fin le 31 mars en Italie
- Le Parisien : Covid-19 : l’Islande lève ses dernières restrictions
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Suisse : pourquoi la levée des mesures n’est pas (encore) une bonne nouvelle